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La Fouace Les Deux-Sèvres à Paris

De WikiNiort
Page 1, Les Deux-Sèvres à Paris - La Fouace.

La fouace galette niortaise

La « Fouace » était une galette à croûte noire, au beurre, raisin et noix, vendue à la foire, sur la place de la Brèche et sous les Halles de Niort.
« La fouace est un gâteau de fleur de farine, dont la mie très nourrissante et la croûte, enluminée d’une belle teinte d’or bruni, font les délices des fins gourmets de Niort et des environs ».
François Rabelais qui passa quelques années à Maillezais vint plusieurs fois à Niort pour les foires de mai, il eut donc souvent l’occasion de manger des fouaces.
Selon l’histoire, dans Pantagruel ou Gargantua, il écrit :  « Notez, que c’est viande céleste, manger à déjeuner raisin avec fouaces fraîches !  » 

Les Deux-Sèvres à Paris - La Fouace

« La Fouace » fut le nom donné à une amicale créée à Paris par des Deux-Sèvriens et notamment par de nombreux et célèbres Niortais.

Elle fut créée en 1892, par cinq Deux-Sèvriens dont le Niortais Arthur Taire.
En 2015, un ouvrage écrit par Philippe Landreau (1), retrace cette histoire et liste les personnages célèbres expatriés à Paris en cette première partie du XXe siècle.
Cette amicale qui dura jusqu’en 1938, accueillait des membres de toutes tendances politiques.
(1) Philippe Landreau est Attaché de Conservation aux Archives départementales des Deux-Sèvres.

Chanson de " La Fouace "

Sur l’Air de " Cadet Rousselle " :

Des Deux-Sèvres l'département
S'assemble cordialement
En société franche et vivace
Que l'on appelle «  La Fouace ».
Ah ! Ah ! qu'ils sont charmants
Des Deux-Sèvres les bons enfants !
Cett’ société, en des repas
Où l'on mange des « p’tits lumas »,
De « la fouace » et des « gross's mojettes »,
Un'fois par an est en goguette.
Ah ! qu'ils sont gais vraiment
Les enfants de c’département.
Vendeuse de Fouaces sur la Place de la Brèche (Début XXe).
Après les « fromages mothais »
Et le café, liqueurs ou thé,
Un concert bientôt s'organise,
Puis au bal chacun s'électrise.
Ah I que c'est amusant
D'être enfant d c'département.
Ces amis si calmes, si doux,
Avec bonheur recoiv'nt Descoust,
Mais vite à leur secours vol' Taire,
Leur capitonné secrétaire.
Dans c'comité charmant,
Tout se passe amicalement.
Avec Barbaud au Châtelet,
Du cham Bertin boit Bossuet,
Dedans le Brault de Saint-Etienne
En disant : « Saillard, à la tienne ! »
Ah ! qu'ils sont amusants
Des Deux-Sèvres les bons enfants.
Rangés en ordre d'alphabet,
Clouzot, Gelin, Goguet, Paillet,
Telle une gerbe de fleurettes,
Forment un bouquet de Violettes.
On voudrait étr' vraiment
Enfant de c'département !

Cette chanson fait l’éloge du département des Deux-Sèvres au tout début du XXe siècle.

On y retrouve quelques noms de personnalités célèbres de cette époque, du département, dont un grand nombre de Niortais.

Sources

  • Le Pays Poitevin (1900).
  • Mémorial des Deux-Sèvres 1907.
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.