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Orangerie du Sacré-Cœur et ouverture de la rue de la Poste

De WikiNiort
Début rue E. Pérochon (vers 1950)
Début XXe, à droite l'Orangerie, au centre les remparts, au fond l'emplacement de la poste actuelle.
Notes sur l'ouverture de la rue de la poste en 1938.

Ouverture de la rue de la Poste (Rue Ernest Pérochon)

Si une grande partie des remparts furent détruits au début du XIXe siècle, une partie subsista entre la Place de la Brèche et la Place du Roulage.

Un couvent des Dames du Sacré-Cœur et son pensionnat, occupaient pendant tout ce siècle, le XIXe, cet espace situé entre la rue Dupin et l’avenue de Verdun avec jardin et Orangerie.

Ce couvent dû fermer au début du XXe siècle, en 1907 la ville achète une partie pour y construire un théâtre municipal qui ne verra jamais le jour.
L’Hôtel des Postes s’installe, sortie rue Dupin dans les nouveaux bâtiments faisant partie de l'ancien immeuble du couvent du Sacré Cœur.
L'inauguration du nouvel Hôtel des Postes eut lieu le mercredi 26 avril 1911.
Le service téléphonique logé dans une salle spéciale est en extension très importante.
Dès 1925, un projet de réalisation d’une nouvelle poste voit le jour.
En mai 1932, l'Administration des P.T.T. désire construire des nouveaux bâtiments.
L’entrée de ce futur bâtiment serait dirigé vers l’Avenue de Verdun et c’est de ce côté que se trouverait l’entrée principale de la nouvelle Poste.
Il faudrait alors percer une large voie entre la Place de la Brèche et l’embranchement de la rue Mellaise avec l’avenue de Verdun en passant devant la nouvelle Poste.

La rue de la Poste, aujourd'hui rue Ernest Pérochon, fut alors ouverte à partir de 1935, elle prit ce nom le 25 avril 1946.

Plusieurs projets virent le jour pour l’aménagement de cet espace entre la place de la Brèche, l’Avenue de Verdun et la place du Roulage...

Chapelle du Sacré-Cœur

En avril 1936, lors de l’ouverture de la rue Ernest Pérochon, on démolit, sous les yeux ébahis des Niortais, la Chapelle du sacré-cœur.
Cette Chapelle, désacralisée avant l’expropriation, était devenue un lieu où l’on y donnait des conférences et auditions musicales.
Cette ancienne chapelle se situait entre la rue Dupin et la Ernest Pérochon.

Orangerie en 1809

On note dans le " Journal des Deux-Sèvres " de 1809 :
M. Jozeau, professeur de botanique à Niort et professeur à l'École Centrale ancien Oratoire, est aussi propriétaire d'un jardin de naturalisation pour les arbres, les arbrisseaux et les arbustes.
Il possède une collection de près de cinq cents espèces, soit de pleine terre, soit d'orangerie, sans y comprendre les variétés très-multipliées qu'un grand nombre de ces espèces présente.
Il donne avis et fait toutes les fournitures que l'on peut désirer, tant en arbres fruitiers, forestiers et d'alignement, qu'en arbrisseaux et en arbustes d'ornement.
Les propriétaires peuvent compter sur l'exactitude qu'il met à expédier les objets qu'on lui demande, ainsi que sur le bon choix des arbres, sur la modération des prix et sur les soins apportés aux emballages.
Sa demeure est rue des Piques (Avenue de Verdun), près l'Aigle-d'or, à Niort.
Projet d'aménagement de l'Orangerie de 1938 (non réalisé).

Orangerie du Sacré-Cœur

L’ancienne Orangerie du Sacré-Cœur fut dans un premier temps conservée.
Un plan d’aménagement avait prévu l’agrandissement de sa façade, comme le montre un plan du 10 janvier 1938.

On décida d’aménager la façade de cette orangerie en y ajoutant 3 fausses fenêtres et 13 pilastres, d’une longueur de 34 m, le tout surmonté d’une poutre (Voir plan).

La vente par adjudication a lieu le 30 septembre 1937 entre la Brèche et la place du Roulage.
Un espace sis 16 et 18, Avenue de Verdun, fut acheté par une Société Immobilière niortaise.
Certains Niortais auraient souhaité une autre option :
  • « Il est vraiment regrettable que la ville de Niort ne se soit pas portée acquéreur de cet ensemble (Garage et Orangerie) ce qui aurait donné, avec un petit square en bordure de la rue E. Pérochon, une surface intéressante de 950 m² environ, avec façade de 26,4 m sur l’avenue de Verdun et même surface sur la rue E. Pérochon, (façade de 34 m sur le square de la Poste), pour la construction d’un bel immeuble d’intérêt général. »

Projet de réalisation d’une « Maison de la Famille »

En 1941, un vaste projet est soumis au Préfet des Deux-Sèvres pour la réalisation d’une « Maison de la Famille ».
Cette maison abriterait et réunirait tous les services sociaux : Assurances Sociales, Allocations Familiales, Inspection du Travail…
On y ajouterait tous les services pour la jeunesse et une grande salle de réunion de 2000 places.

En sous-sol, on trouverait une piscine de 300 m² (25 x 12 mètres).

On utiliserait alors la Place du Roulage et l’immeuble contenant l’Orangerie…
Au fond l'Orangerie vers 1950 transformée en garage.

Vente des bâtiments de l'Orangerie

Le garage et l’Orangerie situés en cet endroit, furent vendus par la Société Immobilière niortaise à M. René Brossard, mécanicien, garagiste.
L’ancienne Orangerie du Sacré Cœur était alors le siège de l’Harmonie Niortaise.
Par une lettre du 27 avril 1946, M. Charles Boinot, Président de la Société Immobilière niortaise, informe M. le Président de l’Harmonie niortaise qu’il doit désormais payer le loyer à M. Brossard.
L’Orangerie fut alors vers 1950 transformée en garage (Voir photo).
L’ensemble, Orangerie et garage, a été vendu dans les années 60 et transformé en un Immeuble appelé : « Résidence de l’Orangerie »...

Sources

  • Archives municipales.
  • Le Petit Courrier 1941.
  • CO 2002.
Mémorial des Deux-Sèvres 1936.
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
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