http://www.wiki-niort.fr/api.php?action=feedcontributions&user=Hier.Souche&feedformat=atomWikiNiort - Contributions de l’utilisateur [fr]2024-03-28T22:22:20ZContributions de l’utilisateurMediaWiki 1.27.1http://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Eglise_de_Souch%C3%A9&diff=14167Eglise de Souché2020-11-21T15:14:43Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine]]<br />
[[Fichier:Carte postale Eglise et cyclistes.jpg|300px|right|thumb|Carte postale de l'Eglise.]]<br />
[[Fichier:Église_et_forge_Souché.jpg|300px|right|thumb|Église et forge de Souché.]]<br />
== Le chœur à l’ouest ==<br />
:L’édifice roman construit vers le XIIe siècle fut détruit comme beaucoup pendant les guerres de religion. <br />
:Maurice Poignat dans son ouvrage sur le Pays Niortais indique que quatre ans plus tard, on entreprit de relever les ruines en commençant par la nef Nord la moins endommagée.<br />
:Des travaux d'agrandissement débutèrent en 1785. Les travaux mirent à jour la base des colonnes séparant la nef centrale de l'ancien collatéral de droite. <br />
:Le portail, orné de sculptures de l'ancienne façade fut dégagé. Mais il semble que l'incompétence de l'entrepreneur, un certain sieur Fillon, entraîna l'écroulement de ce qui restait des voutes.<br />
<br />
'''Une bénédiction eut lieu le 2 avril 1789 par le curé de l’église''', il note ceci sur le registre paroissial :<br />
*''" La voûte du sanctuaire ayant tombé subitement et écrasé tout ce qui s’est trouvé dessous, la nuit du jour de Pâques au lundi à deux heures et demie, le 24 de mars 1788. "''<br />
*''" Le tabernacle, seul où étaient les hosties a été miraculeusement conservé de tout l’autel, tel qu’il existe maintenant dans la sacristie, de manière même qu’il a enlevé facilement les hosties le surlendemain, seul et sans secours quoique les décombres surpassaient le reste de l’autel de près de deux pieds. "''<br />
:Durant ces travaux, les messes avaient lieu dans une salle du [[La Moujaterie et son pigeonnier|château de la Moujaterie]] occupé alors par M. Prades. La nouvelle église ne possède plus qu'une nef. Le clocher date quant à lui de 1857.<br />
:La particularité de l’église est que le chœur est orienté vers l’ouest alors que depuis les origines et jusqu'au XVe siècle, dans tous les pays chrétiens, l'édifice de l'église était dirigé vers l'est.<br />
:À l’intérieur on peut voir un vitrail représentant Saint Hilaire ainsi que Saint Maixent patron de cette église. Sa statue décapitée trône également au dessus de la porte d’entrée dans une niche à dais néogothique et foulant la fée mélusine.<br />
<br />
== Histoire de Saint Maxence ou Maixent ==<br />
:Maixent, nommé aussi Maxence, naquit à Agde (département de l’Hérault) vers l’an 448.<br />
:Ses parents, qui avaient de la piété, le mirent sous la conduite du saint abbé Sévère. Il se fit remarquer par son savoir, ce qui excita l’admiration des uns et la jalousie des autres.<br />
:Rapidement il décida de cacher sa vie au monde et s’installa dans le Poitou. Sa sainteté éclata aux yeux de ses frères, tellement que ceux-ci l’élurent pour leur abbé vers 500. <br />
:Il ne mangeait que du pain d’orge et ne buvait que de l’eau. Il était tellement assidu à la prière que son corps en demeurait courbé et que ses genoux en devinrent calleux. Il accomplit tout au long de sa vie de nombreux miracles. <br />
:Il mourut septuagénaire dans le monastère qui porta depuis son nom en l’an 515. Il fut enterré dans l’église de Saint Saturnin, sous le vocable duquel était bâti son monastère. C’est autour de ces murs vénérés et de l’église dans laquelle furent transportées, vers 940, les dépouilles sacrées du saint confesseur que se forme la ville actuelle de {{w|Saint Maixent l'Ecole}} (Deux Sèvres).<br />
:En 1562, les protestants dispersèrent les précieuses reliques de l’homme de Dieu. Ce qu’on put en retrouver après leur départ n’échappa point aux révolutionnaires de 1793, et la tombe du saint, demeurée sous le maitre-autel de l’église devenue paroissiale, ne renferme plus qu’une très mince portion de lui-même.<br />
<br />
==L'église de Souché durant la révolution==<br />
:En 1789, le curé de la paroisse se dénommait l'abbé Texier. Il prêta serment puis se rétracta et prit sa retraite. <br />
:En 1803, lors de la réorganisation du diocèse, il fut remplacé par l'abbé Roche, ancien vicaire de Cherveux, puis de St André de Niort, en 1796. Il exerça son ministère à Souché jusqu'à sa mort en 1835.<br />
:En 1793, des membres de la " ''Société de la Constitution'' " de Niort de retour d'une visite au château de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] découvrirent la présence d'armoiries nobilières sur le mur de l'église de Souché et demandèrent leur retrait.<br />
==Baptême d'une cloche en 1934==<br />
'''Mgr Édouard Mesguen (1880-1956), évêque de Poitiers de 1933 à 1956, vint bénir, le mercredi 26 décembre 1934, une cloche de l’église.'''<br />
:La cloche prit le nom de " '''''Line-Edmond''''' ", prénoms de la marraine et du parrain.<br />
:On peut imaginer que le parrain était Edmond Evêque, au nom prédestiné, cultivateur, né en 1903 à Souché, habitant le quartier des Ors en 1934.<br />
:La belle cavalcade prévue pour la réception de l’évêque se fit dans le plus grand ordre.<br />
:Une manifestation hostile à cet événement avait été organisée par les Communistes...<br />
<br />
== Sources ==<br />
:*Maurice Poignat (entre autres)<br />
:*Archives 79<br />
:*Mémorial de l'Ouest 1934.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Eglise_de_Souch%C3%A9&diff=14166Eglise de Souché2020-11-21T14:51:56Z<p>Hier.Souche : </p>
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine]]<br />
[[Fichier:Carte postale Eglise et cyclistes.jpg|300px|right|thumb|Carte postale de l'Eglise.]]<br />
[[Fichier:Église_et_forge_Souché.jpg|300px|right|thumb|Église et forge de Souché.]]<br />
== Le chœur à l’ouest ==<br />
:L’édifice roman construit vers le XIIe siècle fut détruit comme beaucoup pendant les guerres de religion. <br />
:Maurice Poignat dans son ouvrage sur le Pays Niortais indique que quatre ans plus tard, on entreprit de relever les ruines en commençant par la nef Nord la moins endommagée.<br />
:Des travaux d'agrandissement débutèrent en 1785. Les travaux mirent à jour la base des colonnes séparant la nef centrale de l'ancien collatéral de droite. <br />
:Le portail, orné de sculptures de l'ancienne façade fut dégagé. Mais il semble que l'incompétence de l'entrepreneur, un certain sieur Fillon, entraîna l'écroulement de ce qui restait des voutes.<br />
<br />
'''Une bénédiction eut lieu le 2 avril 1789 par le curé de l’église''', il note ceci sur le registre paroissial :<br />
*''" La voûte du sanctuaire ayant tombé subitement et écrasé tout ce qui s’est trouvé dessous, la nuit du jour de Pâques au lundi à deux heures et demie, le 24 de mars 1788. "''<br />
*''" Le tabernacle, seul où étaient les hosties a été miraculeusement conservé de tout l’autel, tel qu’il existe maintenant dans la sacristie, de manière même qu’il a enlevé facilement les hosties le surlendemain, seul et sans secours quoique les décombres surpassaient le reste de l’autel de près de deux pieds. "''<br />
:Durant ces travaux, les messes avaient lieu dans une salle du [[La Moujaterie et son pigeonnier|château de la Moujaterie]] occupé alors par M. Prades. La nouvelle église ne possède plus qu'une nef. Le clocher date quant à lui de 1857.<br />
:La particularité de l’église est que le chœur est orienté vers l’ouest alors que depuis les origines et jusqu'au XVe siècle, dans tous les pays chrétiens, l'édifice de l'église était dirigé vers l'est.<br />
:À l’intérieur on peut voir un vitrail représentant Saint Hilaire ainsi que Saint Maixent patron de cette église. Sa statue décapitée trône également au dessus de la porte d’entrée dans une niche à dais néogothique et foulant la fée mélusine.<br />
<br />
== Histoire de Saint Maxence ou Maixent ==<br />
:Maixent, nommé aussi Maxence, naquit à Agde (département de l’Hérault) vers l’an 448.<br />
:Ses parents, qui avaient de la piété, le mirent sous la conduite du saint abbé Sévère. Il se fit remarquer par son savoir, ce qui excita l’admiration des uns et la jalousie des autres.<br />
:Rapidement il décida de cacher sa vie au monde et s’installa dans le Poitou. Sa sainteté éclata aux yeux de ses frères, tellement que ceux-ci l’élurent pour leur abbé vers 500. <br />
:Il ne mangeait que du pain d’orge et ne buvait que de l’eau. Il était tellement assidu à la prière que son corps en demeurait courbé et que ses genoux en devinrent calleux. Il accomplit tout au long de sa vie de nombreux miracles. <br />
:Il mourut septuagénaire dans le monastère qui porta depuis son nom en l’an 515. Il fut enterré dans l’église de Saint Saturnin, sous le vocable duquel était bâti son monastère. C’est autour de ces murs vénérés et de l’église dans laquelle furent transportées, vers 940, les dépouilles sacrées du saint confesseur que se forme la ville actuelle de {{w|Saint Maixent l'Ecole}} (Deux Sèvres).<br />
:En 1562, les protestants dispersèrent les précieuses reliques de l’homme de Dieu. Ce qu’on put en retrouver après leur départ n’échappa point aux révolutionnaires de 1793, et la tombe du saint, demeurée sous le maitre-autel de l’église devenue paroissiale, ne renferme plus qu’une très mince portion de lui-même.<br />
<br />
==L'église de Souché durant la révolution==<br />
:En 1789, le curé de la paroisse se dénommait l'abbé Texier. Il prêta serment puis se rétracta et prit sa retraite. <br />
:En 1803, lors de la réorganisation du diocèse, il fut remplacé par l'abbé Roche, ancien vicaire de Cherveux, puis de St André de Niort, en 1796. Il exerça son ministère à Souché jusqu'à sa mort en 1835.<br />
:En 1793, des membres de la " ''Société de la Constitution'' " de Niort de retour d'une visite au château de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] découvrirent la présence d'armoiries nobilières sur le mur de l'église de Souché et demandèrent leur retrait.<br />
==Baptême d'une cloche en 1934==<br />
'''Mgr Édouard Mesguen (1880-1956), évêque de Poitiers de 1933 à 1956, vint bénir, le mercredi 26 décembre 1934, une cloche de l’église.'''<br />
:La cloche prit le nom de " '''''Line-Edmond''''' ", prénoms de la marraine et du parrain.<br />
:La belle cavalcade prévue pour la réception de l’évêque se fit dans le plus grand ordre.<br />
:Une manifestation hostile à cet événement avait été organisée par les Communistes...<br />
<br />
== Sources ==<br />
:*Maurice Poignat (entre autres)<br />
:*Archives 79<br />
:*Mémorial de l'Ouest 1934.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Camille_Richard&diff=13420Camille Richard2020-03-27T14:56:24Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Portraits]]<br />
[[Catégorie:Souché]]<br />
<br />
Camille Richard fut le dernier maire de la commune de Souché : un village rural comme tant d’autres au moment où il prenait le virage du développement périurbain.<br />
<br />
[[Fichier:Camille RICHARD 1970.jpg|200px|right|thumb|Camille Richard vers 1970]]<br />
[[Fichier:A Besson 1958.jpg|150px|right|thumb|Alphonse Besson, ancien maire de Souché, croqué par [[Jean Pichambert|Pich]] en 1958.]]<br />
== Souché, première moitié du XXème siècle ==<br />
Tout est affaire d’échelle. Il fut un temps où les jeunes du village se rendaient à pied au cinéma à Niort avec deux paires de chaussures. <br />
<br />
Arrivés en haut de la côte de Fleurelle, il cachaient leurs chaussures boueuses dans un coin et en prenaient des propres pour marcher jusqu’à la ville. <br />
<br />
Camille Richard s’est trouvé à l’articulation de ces deux mondes et à su conduire la « tribu » souchéenne dans ce moment délicat.<br />
<br />
== Agriculteurs de pères en fils ==<br />
Camille Richard est né à Souché dans une ferme du bourg le 22 décembre 1904. <br />
<br />
Dans cette exploitation où ses parents étaient fermiers, la chambre n’était pas chauffée et l’eau gelait dans la cuvette de la sage-femme venue aider. <br />
<br />
Pierre, son père, était donc cultivateur, comme l’était son grand-père François avant lui.<br />
<br />
Son grand-père était également carrier, comme beaucoup à l’époque sur cette commune truffée de carrières de pierres pour les maisons.<br />
<br />
Jusqu’à la guerre, Camille fera du foin et des betteraves qui seront transformées à la sucrerie de Celles s/Belle aujourd’hui disparue. <br />
<br />
Il complète le revenu familial en développant une activité de marchand de charbon. <br />
<br />
Il se marie en 1930 en présence d'[[Ernest Pérochon]]. Durant le mariage, à la fin du repas, un enfant de 7 ans récita un poème qui reçu les félicitations de l'écrivain. <br />
<br />
Il s’installe à son compte dans ces années-là dans la maison de la rue de Souché qui appartient toujours aux Richard.<br />
<br />
Au sortir de la guerre, la ferme possède une dizaine d’hectares. Le reste des terres exploitées, elle le loue. <br />
<br />
Dix hectares seulement, mais dix hectares qui valent de l’or au moment où Niort se développe et se retrouve très à l’étroit dans ses limites communales.<br />
<br />
Placées sur les hauteurs de la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]], entre le vieux bourg et la route de Paris, ces terres sont très convoitées par les promoteurs.<br />
[[Fichier:Plaque Camille Richard.JPG|150px|right|thumb|Plaque du parc]]<br />
== Le dernier maire de la commune de Souché==<br />
Camille Richard, depuis longtemps déjà conseiller, est élu maire de Souché en 1956, en remplacement de M. Alphonse Besson. <br />
<br />
Le premier mariage qu’il aurait eu à célébrer aurait été celui de son fils Pierre mais gêné par l’aubaine, il préfère confier cette mission à son premier adjoint.<br />
<br />
C’est à son initiative que s’engagent les travaux de modernisation de la commune : eau, électricité, calibrage du [[Lambon (Rivière du)|Lambon]], réalisation du jardin public...<br />
<br />
Surtout, son nom reste gravé dans les annales niortaises puisque c’est lui, plutôt porté à droite, qui concrétise avec [[Emile Bèche]], un élu de gauche, la [[fusion Niort-Souché]] en juin 1964.<br />
<br />
A la suite de ce mariage de raison, il restera adjoint au maire de Niort représentant l’ancienne commune.<br />
<br />
Camille Richard est décédé à 96 ans le 8 janvier 2000. Il aura donc parcouru le XXème siècle dans son entier et connu tous les bouleversements qui ont secoué cette période. <br />
<br />
Quelques temps plus tard, son nom sera donné au jardin réalisé dans une ancienne carrière le long du [[boulevard Jean Cocteau]].<br />
<br />
== Source ==<br />
:*Entretien d’avril 2012 avec Mme Richard<br />
:*Anecdote de M. Barbade.<br />
:*CO 1958.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Camille_Richard&diff=13419Camille Richard2020-03-27T14:53:54Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Portraits]]<br />
[[Catégorie:Souché]]<br />
<br />
Camille Richard fut le dernier maire de la commune de Souché : un village rural comme tant d’autres au moment où il prenait le virage du développement périurbain.<br />
<br />
[[Fichier:Camille RICHARD 1970.jpg|300px|right|thumb|Camille Richard vers 1970]]<br />
[[Fichier:A Besson 1958.jpg|300px|right|thumb|Alphonse Besson, ancien maire de Souché, croqué par [[Jean Pichambert|Pich]] en 1958.]]<br />
== Souché, première moitié du XXème siècle ==<br />
Tout est affaire d’échelle. Il fut un temps où les jeunes du village se rendaient à pied au cinéma à Niort avec deux paires de chaussures. <br />
<br />
Arrivés en haut de la côte de Fleurelle, il cachaient leurs chaussures boueuses dans un coin et en prenaient des propres pour marcher jusqu’à la ville. <br />
<br />
Camille Richard s’est trouvé à l’articulation de ces deux mondes et à su conduire la « tribu » souchéenne dans ce moment délicat.<br />
<br />
== Agriculteurs de pères en fils ==<br />
Camille Richard est né à Souché dans une ferme du bourg le 22 décembre 1904. <br />
<br />
Dans cette exploitation où ses parents étaient fermiers, la chambre n’était pas chauffée et l’eau gelait dans la cuvette de la sage-femme venue aider. <br />
<br />
Pierre, son père, était donc cultivateur, comme l’était son grand-père François avant lui.<br />
<br />
Son grand-père était également carrier, comme beaucoup à l’époque sur cette commune truffée de carrières de pierres pour les maisons.<br />
<br />
Jusqu’à la guerre, Camille fera du foin et des betteraves qui seront transformées à la sucrerie de Celles s/Belle aujourd’hui disparue. <br />
<br />
Il complète le revenu familial en développant une activité de marchand de charbon. <br />
<br />
Il se marie en 1930 en présence d'[[Ernest Pérochon]]. Durant le mariage, à la fin du repas, un enfant de 7 ans récita un poème qui reçu les félicitations de l'écrivain. <br />
<br />
Il s’installe à son compte dans ces années-là dans la maison de la rue de Souché qui appartient toujours aux Richard.<br />
<br />
Au sortir de la guerre, la ferme possède une dizaine d’hectares. Le reste des terres exploitées, elle le loue. <br />
<br />
Dix hectares seulement, mais dix hectares qui valent de l’or au moment où Niort se développe et se retrouve très à l’étroit dans ses limites communales.<br />
<br />
Placées sur les hauteurs de la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]], entre le vieux bourg et la route de Paris, ces terres sont très convoitées par les promoteurs.<br />
[[Fichier:Plaque Camille Richard.JPG|300px|right|thumb|Plaque du parc]]<br />
== Le dernier maire de la commune de Souché==<br />
Camille Richard, depuis longtemps déjà conseiller, est élu maire de Souché en 1956, en remplacement de M. Alphonse Besson. <br />
<br />
Le premier mariage qu’il aurait eu à célébrer aurait été celui de son fils Pierre mais gêné par l’aubaine, il préfère confier cette mission à son premier adjoint.<br />
<br />
C’est à son initiative que s’engagent les travaux de modernisation de la commune : eau, électricité, calibrage du [[Lambon (Rivière du)|Lambon]], réalisation du jardin public...<br />
<br />
Surtout, son nom reste gravé dans les annales niortaises puisque c’est lui, plutôt porté à droite, qui concrétise avec [[Emile Bèche]], un élu de gauche, la [[fusion Niort-Souché]] en juin 1964.<br />
<br />
A la suite de ce mariage de raison, il restera adjoint au maire de Niort représentant l’ancienne commune.<br />
<br />
Camille Richard est décédé à 96 ans le 8 janvier 2000. Il aura donc parcouru le XXème siècle dans son entier et connu tous les bouleversements qui ont secoué cette période. <br />
<br />
Quelques temps plus tard, son nom sera donné au jardin réalisé dans une ancienne carrière le long du [[boulevard Jean Cocteau]].<br />
<br />
== Source ==<br />
:*Entretien d’avril 2012 avec Mme Richard<br />
:*Anecdote de M. Barbade.<br />
:*CO 1958.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:A_Besson_1958.jpg&diff=13418Fichier:A Besson 1958.jpg2020-03-27T14:42:44Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=12995Colonne du cimetière de Souché2019-12-04T08:19:32Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché. (ph 1)]]<br />
[[Fichier:Cimetiere Souché 1823.jpg|300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne. (ph 2)]]<br />
[[Fichier:Vente 1847 Moujaterie.jpg|200px|right|thumb|Vente du domaine, annonce de décembre 1847. (ph 3)]]<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
:Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
'''Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze.''' (Voir ph 1)<br />
:Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir ph 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
:*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
:Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
:Elle est née à Niort le 26 octobre 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
:*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
:Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
:Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
:C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
'''Joseph-Gabriel Grellet Desprades fut le créateur des jardins de la Moujaterie.'''<br />
:Ce jardin fut longtemps une des curiosités des environs de Niort.<br />
'''Le Préfet Dupin disait en l’an XII (1802) :''' <br />
:« '''''On remarque à Souché les jardins et les bosquets de la Moujaterie, les plus beaux du Département...''''' »<br />
:Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
:*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
:On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
:*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
:*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
:*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
:*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Mariages de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades==<br />
'''Gabriel-Joseph Grellet-Desprades eut une vie sentimentale assez compliquée.'''<br />
:Le 8 mai 1813, il a vingt six ans et épouse Marie-Alexandra Joubert du Landreau âgée de quinze ans, ils ont ensemble une fille et un garçon.<br />
:En 1835, les époux sont séparés de corps et de biens par un jugement du tribunal de Niort.<br />
'''Souhaitant se remarier avec Nancy Plasse de Niort, il décide de se faire naturaliser Suisse, afin de convertir en divorce, la séparation de corps prononcée au tribunal de Niort.'''<br />
:Le 13 juin 1836, il devient citoyen du canton de Bâle-Campagne, avec le droit de bourgeoisie dans la commune de Lausen.<br />
:Avec l’autorisation du gouvernement de Bâle-Campagne, il se remarie avec Nancy Plasse. <br />
:Revenus vivre à la Moujaterie, Gabriel-Joseph Grellet-Desprades fut accusé de bigamie, avant de recevoir un non-lieu par le tribunal de Niort.<br />
:Ce deuxième mariage fut de courte durée, Nancy Plasse décède le 3 mai 1837 à Souché, peu de temps après la naissance de leur fille le 21 avril 1837.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades décide de se remarier avec Eugénie Choppin de la Rochelle.<br />
'''Le refus du maire de la Rochelle de célébrer ce nouveau mariage, oblige les deux prétendants à un second voyage en Suisse.'''<br />
:Le mariage de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades avec Eugénie Choppin fut prononcé le 20 août 1838 en Suisse.<br />
:Ils eurent ensemble deux filles.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades, né le 16 mars 1787 à Niort, décède à la Moujaterie le 11 décembre 1842.<br />
'''Le tribunal de Poitiers, en appel, a infirmé, le 7 janvier 1845, la sentence donnée par le tribunal de Niort et prononce un arrêt en ces termes :'''<br />
::''« Fait défense, au surplus aux dits enfants de la demoiselle Plasse et de la demoiselle Choppin de porter le nom de Grellet-Desprades, et à la demoiselle Choppin de prendre le titre de veuve du sieur Desprades, et les condamne aux dépens. »''<br />
'''La famille se sépare de la propriété de la Moujaterie en 1848.''' (Voir photo)<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
:*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
:Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
:*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
:Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
:Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
:Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
:*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
:* Wiki-Niort.<br />
:*" ''Le Mémorial de l'Ouest'' " 1845.<br />
:*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
:*Mémoires Société S. S. L. A. des Deux-Sèvres 1885.<br />
:*Presse NR 1969.<br />
:*" ''Mémorial de l'Ouest'' " (1847).<br />
:*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
:*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
<center><gallery><br />
Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:Vente_1847_Moujaterie.jpg&diff=12994Fichier:Vente 1847 Moujaterie.jpg2019-12-04T08:13:30Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=12992Colonne du cimetière de Souché2019-12-04T08:07:49Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché. (ph 1)]]<br />
[[Fichier:Cimetiere Souché 1823.jpg|300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne. (ph 2)]]<br />
<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
:Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
'''Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze.''' (Voir ph 1)<br />
:Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir ph 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
:*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
:Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
:Elle est née à Niort le 26 octobre 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
:*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
:Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
:Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
:C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
'''Joseph-Gabriel Grellet Desprades fut le créateur des jardins de la Moujaterie.'''<br />
:Ce jardin fut longtemps une des curiosités des environs de Niort.<br />
'''Le Préfet Dupin disait en l’an XII (1802) :''' <br />
:« '''''On remarque à Souché les jardins et les bosquets de la Moujaterie, les plus beaux du Département...''''' »<br />
:Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
:*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
:On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
:*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
:*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
:*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
:*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Mariages de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades==<br />
'''Gabriel-Joseph Grellet-Desprades eut une vie sentimentale assez compliquée.'''<br />
:Le 8 mai 1813, il a vingt six ans et épouse Marie-Alexandra Joubert du Landreau âgée de quinze ans, ils ont ensemble une fille et un garçon.<br />
:En 1835, les époux sont séparés de corps et de biens par un jugement du tribunal de Niort.<br />
'''Souhaitant se remarier avec Nancy Plasse de Niort, il décide de se faire naturaliser Suisse, afin de convertir en divorce, la séparation de corps prononcée au tribunal de Niort.'''<br />
:Le 13 juin 1836, il devient citoyen du canton de Bâle-Campagne, avec le droit de bourgeoisie dans la commune de Lausen.<br />
:Avec l’autorisation du gouvernement de Bâle-Campagne, il se remarie avec Nancy Plasse. <br />
:Revenus vivre à la Moujaterie, Gabriel-Joseph Grellet-Desprades fut accusé de bigamie, avant de recevoir un non-lieu par le tribunal de Niort.<br />
:Ce deuxième mariage fut de courte durée, Nancy Plasse décède le 3 mai 1837 à Souché, peu de temps après la naissance de leur fille le 21 avril 1837.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades décide de se remarier avec Eugénie Choppin de la Rochelle.<br />
'''Le refus du maire de la Rochelle de célébrer ce nouveau mariage, oblige les deux prétendants à un second voyage en Suisse.'''<br />
:Le mariage de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades avec Eugénie Choppin fut prononcé le 20 août 1838 en Suisse.<br />
:Ils eurent ensemble deux filles.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades, né le 16 mars 1787 à Niort, décède à la Moujaterie le 11 décembre 1842.<br />
'''Le tribunal de Poitiers, en appel, a infirmé, le 7 janvier 1845, la sentence donnée par le tribunal de Niort et prononce un arrêt en ces termes :'''<br />
::''« Fait défense, au surplus aux dits enfants de la demoiselle Plasse et de la demoiselle Choppin de porter le nom de Grellet-Desprades, et à la demoiselle Choppin de prendre le titre de veuve du sieur Desprades, et les condamne aux dépens. »''<br />
:La famille se sépare de la propriété de la Moujaterie en 1848. (Voir photo)<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
:*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
:Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
:*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
:Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
:Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
:Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*" ''Le Mémorial de l'Ouest'' " 1845.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Mémoires Société S. S. L. A. des Deux-Sèvres 1885.<br />
*Presse NR 1969.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
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Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=12970Colonne du cimetière de Souché2019-11-30T17:39:52Z<p>Hier.Souche : </p>
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché. (ph 1)]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne. (ph 2)]]<br />
<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
:Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
'''Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze.''' (Voir ph 1)<br />
:Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir ph 2)<br />
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==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
:*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
:Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
:Elle est née à Niort le 26 octobre 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
:*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
:Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
:Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
:C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
'''Joseph-Gabriel Grellet Desprades fut le créateur des jardins de la Moujaterie.'''<br />
:Ce jardin fut longtemps une des curiosités des environs de Niort.<br />
'''Le Préfet Dupin disait en l’an XII (1802) :''' <br />
:« '''''On remarque à Souché les jardins et les bosquets de la Moujaterie, les plus beaux du Département...''''' »<br />
:Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
:*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
:On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
:*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
:*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
:*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
:*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Mariages de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades==<br />
'''Gabriel-Joseph Grellet-Desprades eut une vie sentimentale assez compliquée.'''<br />
:Le 8 mai 1813, il a vingt six ans et épouse Marie-Alexandra Joubert du Landreau âgée de quinze ans, ils ont ensemble une fille et un garçon.<br />
:En 1835, les époux sont séparés de corps et de biens par un jugement du tribunal de Niort.<br />
'''Souhaitant se remarier avec Nancy Plasse de Niort, il décide de se faire naturaliser Suisse, afin de convertir en divorce, la séparation de corps prononcée au tribunal de Niort.'''<br />
:Le 13 juin 1836, il devient citoyen du canton de Bâle-Campagne, avec le droit de bourgeoisie dans la commune de Lausen.<br />
:Avec l’autorisation du gouvernement de Bâle-Campagne, il se remarie avec Nancy Plasse. <br />
:Revenus vivre à la Moujaterie, Gabriel-Joseph Grellet-Desprades fut accusé de bigamie, avant de recevoir un non-lieu par le tribunal de Niort.<br />
:Ce deuxième mariage fut de courte durée, Nancy Plasse décède le 3 mai 1837 à Souché, peu de temps après la naissance de leur fille le 21 avril 1837.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades décide de se remarier avec Eugénie Choppin de la Rochelle.<br />
'''Le refus du maire de la Rochelle de célébrer ce nouveau mariage, oblige les deux prétendants à un second voyage en Suisse.'''<br />
:Le mariage de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades avec Eugénie Choppin fut prononcé le 20 août 1838 en Suisse.<br />
:Ils eurent ensemble deux filles.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades, né le 16 mars 1787 à Niort, décède à la Moujaterie le 11 décembre 1842.<br />
'''Le tribunal de Poitiers, en appel, a infirmé, le 7 janvier 1845, la sentence donnée par le tribunal de Niort et prononce un arrêt en ces termes :'''<br />
::''« Fait défense, au surplus aux dits enfants de la demoiselle Plasse et de la demoiselle Choppin de porter le nom de Grellet-Desprades, et à la demoiselle Choppin de prendre le titre de veuve du sieur Desprades, et les condamne aux dépens. »''<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
:*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
:Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
:*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
:Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
:Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
:Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*" ''Le Mémorial de l'Ouest'' " 1845.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Mémoires Société S. S. L. A. des Deux-Sèvres 1885.<br />
*Presse NR 1969.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
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Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=12969Colonne du cimetière de Souché2019-11-30T17:38:33Z<p>Hier.Souche : </p>
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
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==Situation de la colonne de Souché==<br />
:Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
'''Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze.''' (Voir ph 1)<br />
:Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir ph 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
:*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
:Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
:Elle est née à Niort le 26 octobre 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
:*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
:Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
:Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
:C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
'''Joseph-Gabriel Grellet Desprades fut le créateur des jardins de la Moujaterie.'''<br />
:Ce jardin fut longtemps une des curiosités des environs de Niort.<br />
'''Le Préfet Dupin disait en l’an XII (1802) :''' <br />
:« '''''On remarque à Souché les jardins et les bosquets de la Moujaterie, les plus beaux du Département...''''' »<br />
:Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
:*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
:On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
:*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
:*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
:*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
:*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Mariages de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades==<br />
'''Gabriel-Joseph Grellet-Desprades eut une vie sentimentale assez compliquée.'''<br />
:Le 8 mai 1813, il a vingt six ans et épouse Marie-Alexandra Joubert du Landreau âgée de quinze ans, ils ont ensemble une fille et un garçon.<br />
:En 1835, les époux sont séparés de corps et de biens par un jugement du tribunal de Niort.<br />
'''Souhaitant se remarier avec Nancy Plasse de Niort, il décide de se faire naturaliser Suisse, afin de convertir en divorce, la séparation de corps prononcée au tribunal de Niort.'''<br />
:Le 13 juin 1836, il devient citoyen du canton de Bâle-Campagne, avec le droit de bourgeoisie dans la commune de Lausen.<br />
:Avec l’autorisation du gouvernement de Bâle-Campagne, il se remarie avec Nancy Plasse. <br />
:Revenus vivre à la Moujaterie, Gabriel-Joseph Grellet-Desprades fut accusé de bigamie, avant de recevoir un non-lieu par le tribunal de Niort.<br />
:Ce deuxième mariage fut de courte durée, Nancy Plasse décède le 3 mai 1837 à Souché, peu de temps après la naissance de leur fille le 21 avril 1837.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades décide de se remarier avec Eugénie Choppin de la Rochelle.<br />
'''Le refus du maire de la Rochelle de célébrer ce nouveau mariage, oblige les deux prétendants à un second voyage en Suisse.'''<br />
:Le mariage de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades avec Eugénie Choppin fut prononcé le 20 août 1838 en Suisse.<br />
:Ils eurent ensemble deux filles.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades, né le 16 mars 1787 à Niort, décède à la Moujaterie le 11 décembre 1842.<br />
'''Le tribunal de Poitiers, en appel, a infirmé, le 7 janvier 1845, la sentence donnée par le tribunal de Niort et prononce un arrêt en ces termes :'''<br />
::''« Fait défense, au surplus aux dits enfants de la demoiselle Plasse et de la demoiselle Choppin de porter le nom de Grellet-Desprades, et à la demoiselle Choppin de prendre le titre de veuve du sieur Desprades, et les condamne aux dépens. »''<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
:*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
:Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
:*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
:Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
:Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
:Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*" ''Le Mémorial de l'Ouest'' " 1845.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Mémoires Société S. S. L. A. des Deux-Sèvres 1885.<br />
*Presse NR 1969.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
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Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=12968Colonne du cimetière de Souché2019-11-30T17:36:22Z<p>Hier.Souche : </p>
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
:Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
'''Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze.''' (Voir photo 1)<br />
:Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
:*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
:Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
:Elle est née à Niort le 26 octobre 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
:*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
:Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
:Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
:C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
'''Joseph-Gabriel Grellet Desprades fut le créateur des jardins de la Moujaterie.'''<br />
:Ce jardin fut longtemps une des curiosités des environs de Niort.<br />
'''Le Préfet Dupin disait en l’an XII (1802) :''' <br />
:« '''''On remarque à Souché les jardins et les bosquets de la Moujaterie, les plus beaux du Département...''''' »<br />
:Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
:*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
:On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
:*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
:*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
:*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
:*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Mariages de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades==<br />
'''Gabriel-Joseph Grellet-Desprades eut une vie sentimentale assez compliquée.'''<br />
:Le 8 mai 1813, il a vingt six ans et épouse Marie-Alexandra Joubert du Landreau âgée de quinze ans, ils ont ensemble une fille et un garçon.<br />
:En 1835, les époux sont séparés de corps et de biens par un jugement du tribunal de Niort.<br />
'''Souhaitant se remarier avec Nancy Plasse de Niort, il décide de se faire naturaliser Suisse, afin de convertir en divorce, la séparation de corps prononcée au tribunal de Niort.'''<br />
:Le 13 juin 1836, il devient citoyen du canton de Bâle-Campagne, avec le droit de bourgeoisie dans la commune de Lausen.<br />
:Avec l’autorisation du gouvernement de Bâle-Campagne, il se remarie avec Nancy Plasse. <br />
:Revenus vivre à la Moujaterie, Gabriel-Joseph Grellet-Desprades fut accusé de bigamie, avant de recevoir un non-lieu par le tribunal de Niort.<br />
:Ce deuxième mariage fut de courte durée, Nancy Plasse décède le 3 mai 1837 à Souché, peu de temps après la naissance de leur fille le 21 avril 1837.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades décide de se remarier avec Eugénie Choppin de la Rochelle.<br />
'''Le refus du maire de la Rochelle de célébrer ce nouveau mariage, oblige les deux prétendants à un second voyage en Suisse.'''<br />
:Le mariage de Gabriel-Joseph Grellet-Desprades avec Eugénie Choppin fut prononcé le 20 août 1838 en Suisse.<br />
:Ils eurent ensemble deux filles.<br />
:Gabriel-Joseph Grellet-Desprades, né le 16 mars 1787 à Niort, décède à la Moujaterie le 11 décembre 1842.<br />
'''Le tribunal de Poitiers, en appel, a infirmé, le 7 janvier 1845, la sentence donnée par le tribunal de Niort et prononce un arrêt en ces termes :'''<br />
::''« Fait défense, au surplus aux dits enfants de la demoiselle Plasse et de la demoiselle Choppin de porter le nom de Grellet-Desprades, et à la demoiselle Choppin de prendre le titre de veuve du sieur Desprades, et les condamne aux dépens. »''<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
:*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
:Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
:*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
:Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
:Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
:Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*" ''Le Mémorial de l'Ouest'' " 1845.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Mémoires Société S. S. L. A. des Deux-Sèvres 1885.<br />
*Presse NR 1969.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
<center><gallery><br />
Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Murs_en_pierre_s%C3%A8che_et_carri%C3%A8res_de_Souch%C3%A9&diff=12564Murs en pierre sèche et carrières de Souché2019-07-28T07:31:49Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine]]<br />
[[Catégorie:Mémoires d’habitants]]<br />
<br />
== Une composante paysagère de Souché ==<br />
Les murs de pierres sèches constituent une des caractéristiques paysagères de Souché. <br />
<br />
Les champs, les jardins sont séparés par ces murs dont la taille pouvait varier de 1 à 2 mètres.<br />
[[Fichier: Souche 1962.jpg|300px|right|thumb|Remembrement de 1962 (Extrait NR 1962).]]<br />
==Remembrement à Souché en 1962==<br />
*En 1956, [[Camille Richard]], nouveau maire de Souché, lance l’idée et l’étude de la possibilité du « remembrement » de la campagne souchéenne.<br />
<br />
À cette époque, l’évolution des techniques de culture dans la campagne des Deux-Sèvres et le besoin de produire plus, laisse apparaître la nécessité de remodeler la campagne.<br />
<br />
*En 1962, Louis Bonneau est président de la commission de remembrement, Camille Richard est maire de Souché.<br />
<br />
Le géomètre expert, M. Patout va ainsi permettre l’échange de petites parcelles dispersées, par des grandes parcelles après regroupement...<br />
<br />
Le conducteur du chantier est M. Mineur de l’entreprise Gilot qui réalise les travaux au moyen de bulldozers.<br />
*'''Sur Souché, 18 Kms de murs et de haies vont ainsi disparaître en 1962.'''<br />
<br />
Regrouper les parcelles, les agrandir en supprimant le murs de clôtures de pierres sèches paraît être une solution à l’optimisation de l’exploitation des terres cultivables.<br />
<br />
Il faut convaincre les propriétaires car un échange des terres pour la reconfiguration ne se fait pas sans poser quelques problèmes. <br />
<br />
'''Eugène Martin, cultivateur à Souché, a 50 ans en 1962, il possédait 41 parcelles, après le remembrement, il retrouve la même surface en 4 grandes parcelles.'''<br />
<br />
La phase de l’œuvre de remembrement va durer 6 mois et coûter approximativement 200 000 Francs en 1962 (300 000 €).<br />
<br />
On ne peut pas juger les choix de nos anciens, faits dans l’urgence de l’après guerre, sans se remettre dans le contexte de cette époque.<br />
<br />
Une attitude plus mesurée et moins systématique aurait, certes, permis de conserver une plus grande partie de ce patrimoine de plusieurs siècles...<br />
<br />
== La technique de construction ==<br />
Les murs de pierres sèches comme leur nom l’indique sont montés exclusivement en pierres calcaires issus du sous-sol sans liant quelconque.<br />
<br />
La technique de construction repose sur la juxtaposition de pierres de taille moyenne grossièrement mises en forme de part et d’autre du mur. <br />
<br />
La beauté de ces murs provient du choix de la face la plus régulière pour être visible. Les plus beaux murs font apparaître des rangées bien parallèles de pierres.<br />
<br />
'''Leur élévation est ensuite consolidée par deux moyens :'''<br />
:-les interstices entre les pierres étaient comblés par de petites pierres issues de la taille des pierres de façade,<br />
:-des plus grosses pierres placées de façon perpendiculaire au mur constituent des « clés » de stabilisation.<br />
<br />
== Les ennemis des murs de pierres sèches ==<br />
La végétation et le gel sont les deux principaux ennemis des murs de pierres sèches.<br />
<br />
Le lierre en particulier avec ses racines envahissantes déstabilise les constructions et provoque des éboulements.<br />
<br />
De même, le gel en faisant éclater les pierres fragilise ces murs.<br />
<br />
Par ailleurs ces murs servaient fréquemment dans la zone de la vallée du Lambon à retenir la terre du fief supérieur. <br />
<br />
Les racines des haies de ces fiefs supérieurs ou le poids d’une terre surchargée d’eau provoquent des gonflements des murs fréquemment visibles.<br />
<br />
Une reconstruction aisée : <br />
:-La technique même de construction rend aisée la restauration des murs éboulés. <br />
:-La technique traditionnelle consiste à ne pas utiliser de liant contrairement à certains travaux récents de reconstruction faisant appel à l’usage de ciment. <br />
<br />
== Les carrières de Souché ==<br />
Les pierres utilisées pour la construction des murs mais également des maisons étaient issues du sous-sol du village lui-même. <br />
<br />
Plusieurs agriculteurs exerçaient d'ailleurs en parallèle le métier de carrier. <br />
<br />
On retrouve dans de nombreux jardins ces anciennes carrières généralement de faibles tailles (des surfaces de moins d’une dizaine de mètres carrés et une hauteur d’homme). <br />
<br />
Les anciens mettaient à profit les veines de pierre tout en laissant une voute naturelle que l’on retrouve à moins d’un mètre de la surface du sol. <br />
<br />
La pierre de Souché est un calcaire appartenant à l'étage bathonien du jurassique moyen. Ce calcaire s'est formé il y a 167 millions d'années.<br />
<br />
Les constructions nouvelles ou les travaux de viabilisation (tranchées pour la circulation de l’eau, du tout à l’égout) provoquent fréquemment l’éventrement de ces carrières et leur comblement.<br />
<br />
Les anciens n’hésitaient pas à construire au dessus de ces carrières en faisant supporter les murs des constructions par une voute maçonnée. <br />
<br />
A titre d'exemple, la pierre de Souché constitue la principale matière première de l'église Notre-Dame et de [[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|l'église Saint-Etienne du Port]].<br />
<br />
Il en va de même pour [[Lycée Jean Macé (Historique)|l'ancien lycée de jeunes filles]] devenu depuis le musée d'Agesci.<br />
<br />
Les carrières de Souché ont continué à fonctionner jusqu'à la première moitié du XX° siècle (carrière de Balmalaise). <br />
<br />
L'ouvrage "Promenade géologique à Niort", de Patrick Branger présente une intéressante exploration du monde des matériaux utilisés à Niort.<br />
<br />
== Le Donjon construit avec des pierres de Souché ==<br />
Les pierres provenant des carrières de Souché étaient de bien meilleure qualité que celles provenant des carrières du Bas-Sablonnier. <br />
<br />
Les historiens s'interrogent sur leur utilisation éventuelle dans la construction du [[Donjon de Niort]] en complément de celles du Bas-Sablonnier.<br />
<br />
== Sources ==<br />
*" ''Promenade géologique à Niort'' " (Patrick Branger).<br />
*NR octobre 1962 (Remembrement JMD).<br />
*wiki-Niort.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Murs_en_pierre_s%C3%A8che_et_carri%C3%A8res_de_Souch%C3%A9&diff=12563Murs en pierre sèche et carrières de Souché2019-07-28T07:23:54Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine]]<br />
[[Catégorie:Mémoires d’habitants]]<br />
<br />
== Une composante paysagère de Souché ==<br />
Les murs de pierres sèches constituent une des caractéristiques paysagères de Souché. <br />
<br />
Les champs, les jardins sont séparés par ces murs dont la taille pouvait varier de 1 à 2 mètres.<br />
[[Fichier: Souche 1962.jpg|300px|right|thumb|Remembrement de 1962 (Extrait NR 1962).]]<br />
==Remembrement à Souché en 1962==<br />
En 1956, [[Camille Richard]], nouveau maire de Souché, lance l’idée et l’étude de la possibilité du « remembrement » de la campagne souchéenne.<br />
<br />
À cette époque, l’évolution des techniques de culture dans la campagne des Deux-Sèvres et le besoin de produire plus, laisse apparaître la nécessité de remodeler la campagne.<br />
<br />
En 1962, Louis Bonneau est président de la commission de remembrement, Camille Richard est maire de Souché.<br />
<br />
Le géomètre expert, M. Patout va ainsi permettre l’échange de petites parcelles dispersées, par des grandes parcelles après regroupement...<br />
<br />
Le conducteur du chantier est M. Mineur de l’entreprise Gilot qui réalise les travaux au moyen de bulldozers.<br />
<br />
'''Sur Souché, 18 Kms de murs et de haies vont ainsi disparaître en 1962.''''''Texte gras'''<br />
<br />
Regrouper les parcelles, les agrandir en supprimant le murs de clôtures de pierres sèches paraît être une solution à l’optimisation de l’exploitation des terres cultivables.<br />
<br />
Il faut convaincre les propriétaires car un échange des terres pour la reconfiguration ne se fait pas sans poser quelques problèmes. <br />
<br />
'''Eugène Martin, cultivateur à Souché, a 50 ans en 1962, il possédait 41 parcelles, après le remembrement, il retrouve la même surface en 4 grandes parcelles.'''<br />
<br />
La phase de l’œuvre de remembrement va durer 6 mois et coûter approximativement 200 000 Francs en 1962 (300 000 €).<br />
<br />
On ne peut pas juger les choix de nos anciens, faits dans l’urgence de l’après guerre, sans se remettre dans le contexte de cette époque.<br />
<br />
Une attitude plus mesurée et moins systématique aurait, certes, permis de conserver une plus grande partie de ce patrimoine de plusieurs siècles...<br />
<br />
== La technique de construction ==<br />
Les murs de pierres sèches comme leur nom l’indique sont montés exclusivement en pierres calcaires issus du sous-sol sans liant quelconque.<br />
<br />
La technique de construction repose sur la juxtaposition de pierres de taille moyenne grossièrement mises en forme de part et d’autre du mur. <br />
<br />
La beauté de ces murs provient du choix de la face la plus régulière pour être visible. Les plus beaux murs font apparaître des rangées bien parallèles de pierres.<br />
<br />
'''Leur élévation est ensuite consolidée par deux moyens :'''<br />
:-les interstices entre les pierres étaient comblés par de petites pierres issues de la taille des pierres de façade,<br />
:-des plus grosses pierres placées de façon perpendiculaire au mur constituent des « clés » de stabilisation.<br />
<br />
== Les ennemis des murs de pierres sèches ==<br />
La végétation et le gel sont les deux principaux ennemis des murs de pierres sèches.<br />
<br />
Le lierre en particulier avec ses racines envahissantes déstabilise les constructions et provoque des éboulements.<br />
<br />
De même, le gel en faisant éclater les pierres fragilise ces murs.<br />
<br />
Par ailleurs ces murs servaient fréquemment dans la zone de la vallée du Lambon à retenir la terre du fief supérieur. <br />
<br />
Les racines des haies de ces fiefs supérieurs ou le poids d’une terre surchargée d’eau provoquent des gonflements des murs fréquemment visibles.<br />
<br />
Une reconstruction aisée : <br />
:-La technique même de construction rend aisée la restauration des murs éboulés. <br />
:-La technique traditionnelle consiste à ne pas utiliser de liant contrairement à certains travaux récents de reconstruction faisant appel à l’usage de ciment. <br />
<br />
== Les carrières de Souché ==<br />
Les pierres utilisées pour la construction des murs mais également des maisons étaient issues du sous-sol du village lui-même. <br />
<br />
Plusieurs agriculteurs exerçaient d'ailleurs en parallèle le métier de carrier. <br />
<br />
On retrouve dans de nombreux jardins ces anciennes carrières généralement de faibles tailles (des surfaces de moins d’une dizaine de mètres carrés et une hauteur d’homme). <br />
<br />
Les anciens mettaient à profit les veines de pierre tout en laissant une voute naturelle que l’on retrouve à moins d’un mètre de la surface du sol. <br />
<br />
La pierre de Souché est un calcaire appartenant à l'étage bathonien du jurassique moyen. Ce calcaire s'est formé il y a 167 millions d'années.<br />
<br />
Les constructions nouvelles ou les travaux de viabilisation (tranchées pour la circulation de l’eau, du tout à l’égout) provoquent fréquemment l’éventrement de ces carrières et leur comblement.<br />
<br />
Les anciens n’hésitaient pas à construire au dessus de ces carrières en faisant supporter les murs des constructions par une voute maçonnée. <br />
<br />
A titre d'exemple, la pierre de Souché constitue la principale matière première de l'église Notre-Dame et de [[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|l'église Saint-Etienne du Port]].<br />
<br />
Il en va de même pour [[Lycée Jean Macé (Historique)|l'ancien lycée de jeunes filles]] devenu depuis le musée d'Agesci.<br />
<br />
Les carrières de Souché ont continué à fonctionner jusqu'à la première moitié du XX° siècle (carrière de Balmalaise). <br />
<br />
L'ouvrage "Promenade géologique à Niort", de Patrick Branger présente une intéressante exploration du monde des matériaux utilisés à Niort.<br />
<br />
== Le Donjon construit avec des pierres de Souché ==<br />
Les pierres provenant des carrières de Souché étaient de bien meilleure qualité que celles provenant des carrières du Bas-Sablonnier. <br />
<br />
Les historiens s'interrogent sur leur utilisation éventuelle dans la construction du [[Donjon de Niort]] en complément de celles du Bas-Sablonnier.<br />
<br />
== Sources ==<br />
*" ''Promenade géologique à Niort'' " (Patrick Branger).<br />
*NR octobre 1962 (Remembrement JMD).<br />
*wiki-Niort.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Murs_en_pierre_s%C3%A8che_et_carri%C3%A8res_de_Souch%C3%A9&diff=12562Murs en pierre sèche et carrières de Souché2019-07-28T07:22:30Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine]]<br />
[[Catégorie:Mémoires d’habitants]]<br />
<br />
== Une composante paysagère de Souché ==<br />
Les murs de pierres sèches constituent une des caractéristiques paysagères de Souché. <br />
<br />
Les champs, les jardins sont séparés par ces murs dont la taille pouvait varier de 1 à 2 mètres.<br />
[[Fichier: Souche 1962.jpg|300px|right|thumb|Remembrement de 1962 (Extrait NR 1962).]]<br />
==Remembrement à Souché en 1962==<br />
En 1956, [[Camille Richard]], nouveau maire de Souché, lance l’idée et l’étude de la possibilité du « remembrement » de la campagne souchéenne.<br />
<br />
À cette époque, l’évolution des techniques de culture dans la campagne des Deux-Sèvres et le besoin de produire plus, laisse apparaître la nécessité de remodeler la campagne.<br />
<br />
En 1962, Louis Bonneau est président de la commission de remembrement, Camille Richard est maire de Souché.<br />
<br />
Le géomètre expert, M. Patout va ainsi permettre l’échange de petites parcelles dispersées, par des grandes parcelles après regroupement...<br />
<br />
Le conducteur du chantier est M. Mineur de l’entreprise Gilot qui réalise les travaux au moyen de bulldozers.<br />
<br />
'''Sur Souché, 18 Kms de murs et de haies vont ainsi disparaître en 1962.''''''Texte gras'''<br />
<br />
Regrouper les parcelles, les agrandir en supprimant le murs de clôtures de pierres sèches paraît être une solution à l’optimisation de l’exploitation des terres cultivables.<br />
<br />
Il faut convaincre les propriétaires car un échange des terres pour la reconfiguration ne se fait pas sans poser quelques problèmes. <br />
<br />
'''Eugène Martin, cultivateur à Souché, a 50 ans en 1962, il possédait 41 parcelles, après le remembrement, il retrouve la même surface en 4 grandes parcelles.'''<br />
<br />
La phase de l’œuvre de remembrement va durer 6 mois et coûter approximativement 200 000 Francs en 1962 (300 000 €).<br />
<br />
On ne peut pas juger les choix de nos anciens, faits dans l’urgence de l’après guerre, sans se remettre dans le contexte de cette époque.<br />
<br />
Une attitude plus mesurée et moins systématique aurait, certes, permis de conserver une plus grande partie de ce patrimoine de plusieurs siècles...<br />
<br />
== La technique de construction ==<br />
Les murs de pierres sèches comme leur nom l’indique sont montés exclusivement en pierres calcaires issus du sous-sol sans liant quelconque.<br />
<br />
La technique de construction repose sur la juxtaposition de pierres de taille moyenne grossièrement mises en forme de part et d’autre du mur. <br />
<br />
La beauté de ces murs provient du choix de la face la plus régulière pour être visible. Les plus beaux murs font apparaître des rangées bien parallèles de pierres.<br />
<br />
'''Leur élévation est ensuite consolidée par deux moyens :'''<br />
:-les interstices entre les pierres étaient comblés par de petites pierres issues de la taille des pierres de façade,<br />
:-des plus grosses pierres placées de façon perpendiculaire au mur constituent des « clés » de stabilisation.<br />
<br />
== Les ennemis des murs de pierres sèches ==<br />
La végétation et le gel sont les deux principaux ennemis des murs de pierres sèches.<br />
<br />
Le lierre en particulier avec ses racines envahissantes déstabilise les constructions et provoque des éboulements.<br />
<br />
De même, le gel en faisant éclater les pierres fragilise ces murs.<br />
<br />
Par ailleurs ces murs servaient fréquemment dans la zone de la vallée du Lambon à retenir la terre du fief supérieur. <br />
<br />
Les racines des haies de ces fiefs supérieurs ou le poids d’une terre surchargée d’eau provoquent des gonflements des murs fréquemment visibles.<br />
<br />
Une reconstruction aisée : <br />
:-La technique même de construction rend aisée la restauration des murs éboulés. <br />
:-La technique traditionnelle consiste à ne pas utiliser de liant contrairement à certains travaux récents de reconstruction faisant appel à l’usage de ciment. <br />
<br />
== Les carrières de Souché ==<br />
Les pierres utilisées pour la construction des murs mais également des maisons étaient issues du sous-sol du village lui-même. <br />
<br />
Plusieurs agriculteurs exerçaient d'ailleurs en parallèle le métier de carrier. <br />
<br />
On retrouve dans de nombreux jardins ces anciennes carrières généralement de faibles tailles (des surfaces de moins d’une dizaine de mètres carrés et une hauteur d’homme). <br />
<br />
Les anciens mettaient à profit les veines de pierre tout en laissant une voute naturelle que l’on retrouve à moins d’un mètre de la surface du sol. <br />
<br />
La pierre de Souché est un calcaire appartenant à l'étage bathonien du jurassique moyen. Ce calcaire s'est formé il y a 167 millions d'années.<br />
<br />
Les constructions nouvelles ou les travaux de viabilisation (tranchées pour la circulation de l’eau, du tout à l’égout) provoquent fréquemment l’éventrement de ces carrières et leur comblement.<br />
<br />
Les anciens n’hésitaient pas à construire au dessus de ces carrières en faisant supporter les murs des constructions par une voute maçonnée. <br />
<br />
A titre d'exemple, la pierre de Souché constitue la principale matière première de l'église Notre-Dame et de [[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|l'église Saint-Etienne du Port]].<br />
<br />
Il en va de même pour [[Lycée Jean Macé (Historique)|l'ancien lycée de jeunes filles]] devenu depuis le musée d'Agesci.<br />
<br />
Les carrières de Souché ont continué à fonctionner jusqu'à la première moitié du XX° siècle (carrière de Balmalaise). <br />
<br />
L'ouvrage "Promenade géologique à Niort", de Patrick Branger présente une intéressante exploration du monde des matériaux utilisés à Niort.<br />
<br />
== Le Donjon construit avec des pierres de Souché ==<br />
Les pierres provenant des carrières de Souché étaient de bien meilleure qualité que celles provenant des carrières du Bas-Sablonnier. <br />
<br />
Les historiens s'interrogent sur leur utilisation éventuelle dans la construction du [[Donjon de Niort]] en complément de celles du Bas-Sablonnier.<br />
<br />
== Sources ==<br />
*" ''Promenade géologique à Niort'' " (Patrick Branger).<br />
*NR octobre 1962.<br />
*wiki-Niort.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:Souche_1962.jpg&diff=12561Fichier:Souche 1962.jpg2019-07-28T07:14:19Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Murs_en_pierre_s%C3%A8che_et_carri%C3%A8res_de_Souch%C3%A9&diff=12560Murs en pierre sèche et carrières de Souché2019-07-28T06:39:39Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine]]<br />
[[Catégorie:Mémoires d’habitants]]<br />
<br />
== Une composante paysagère de Souché ==<br />
Les murs de pierres sèches constituent une des caractéristiques paysagères de Souché. <br />
<br />
Les champs, les jardins sont séparés par ces murs dont la taille pouvait varier de 1 à 2 mètres.<br />
<br />
==Remembrement à Souché en 1962==<br />
En 1956, [[Camille Richard]], nouveau maire de Souché, lance l’idée et l’étude de la possibilité du « remembrement » de la campagne souchéenne.<br />
À cette époque, l’évolution des techniques de culture dans la campagne des Deux-Sèvres et le besoin de produire plus, laisse apparaître la nécessité de remodeler la campagne.<br />
<br />
En 1962, Louis Bonneau est président de la commission de remembrement, Camille Richard est maire de Souché.<br />
<br />
Le géomètre expert, M. Patout va ainsi permettre l’échange de petites parcelles dispersées, par des grandes parcelles après regroupement...<br />
<br />
Le conducteur du chantier est M. Mineur de l’entreprise Gilot qui réalise les travaux au moyen de bulldozers.<br />
<br />
Sur Souché, 18 Kms de murs et de haies vont ainsi disparaître en 1962.<br />
<br />
Regrouper les parcelles, les agrandir en supprimant le murs de clôtures de pierres sèches paraît être une solution à l’optimisation de l’exploitation des terres cultivables.<br />
<br />
Il faut convaincre les propriétaires car un échange des terres pour la reconfiguration ne se fait pas sans poser quelques problèmes. <br />
<br />
Eugène Martin a 50 ans en 1962, il possédait 41 parcelles, après le remembrement, il retrouve la même surface en 4 grandes parcelles.<br />
<br />
La phase de l’œuvre va durer 6 mois et coûta approximativement 200 000 Francs en 1962 (300 000 €)<br />
<br />
On ne peut pas juger les choix de nos anciens faits dans l’urgence de l’après guerre, sans se remettre dans le contexte de cette époque.<br />
<br />
Une attitude plus mesurée et moins systématique aurait, certes, permis de conserver une plus grande partie de ce patrimoine de plusieurs siècles…<br />
<br />
== La technique de construction ==<br />
Les murs de pierres sèches comme leur nom l’indique sont montés exclusivement en pierres calcaires issus du sous-sol sans liant quelconque.<br />
<br />
La technique de construction repose sur la juxtaposition de pierres de taille moyenne grossièrement mises en forme de part et d’autre du mur. <br />
<br />
La beauté de ces murs provient du choix de la face la plus régulière pour être visible. Les plus beaux murs font apparaître des rangées bien parallèles de pierres.<br />
<br />
'''Leur élévation est ensuite consolidée par deux moyens :'''<br />
:-les interstices entre les pierres étaient comblés par de petites pierres issues de la taille des pierres de façade,<br />
:-des plus grosses pierres placées de façon perpendiculaire au mur constituent des « clés » de stabilisation.<br />
<br />
== Les ennemis des murs de pierres sèches ==<br />
La végétation et le gel sont les deux principaux ennemis des murs de pierres sèches.<br />
<br />
Le lierre en particulier avec ses racines envahissantes déstabilise les constructions et provoque des éboulements.<br />
<br />
De même, le gel en faisant éclater les pierres fragilise ces murs.<br />
<br />
Par ailleurs ces murs servaient fréquemment dans la zone de la vallée du Lambon à retenir la terre du fief supérieur. <br />
<br />
Les racines des haies de ces fiefs supérieurs ou le poids d’une terre surchargée d’eau provoquent des gonflements des murs fréquemment visibles.<br />
<br />
Une reconstruction aisée : <br />
:-La technique même de construction rend aisée la restauration des murs éboulés. <br />
:-La technique traditionnelle consiste à ne pas utiliser de liant contrairement à certains travaux récents de reconstruction faisant appel à l’usage de ciment. <br />
<br />
== Les carrières de Souché ==<br />
Les pierres utilisées pour la construction des murs mais également des maisons étaient issues du sous-sol du village lui-même. <br />
<br />
Plusieurs agriculteurs exerçaient d'ailleurs en parallèle le métier de carrier. <br />
<br />
On retrouve dans de nombreux jardins ces anciennes carrières généralement de faibles tailles (des surfaces de moins d’une dizaine de mètres carrés et une hauteur d’homme). <br />
<br />
Les anciens mettaient à profit les veines de pierre tout en laissant une voute naturelle que l’on retrouve à moins d’un mètre de la surface du sol. <br />
<br />
La pierre de Souché est un calcaire appartenant à l'étage bathonien du jurassique moyen. Ce calcaire s'est formé il y a 167 millions d'années.<br />
<br />
Les constructions nouvelles ou les travaux de viabilisation (tranchées pour la circulation de l’eau, du tout à l’égout) provoquent fréquemment l’éventrement de ces carrières et leur comblement.<br />
<br />
Les anciens n’hésitaient pas à construire au dessus de ces carrières en faisant supporter les murs des constructions par une voute maçonnée. <br />
<br />
A titre d'exemple, la pierre de Souché constitue la principale matière première de l'église Notre-Dame et de [[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|l'église Saint-Etienne du Port]].<br />
<br />
Il en va de même pour [[Lycée Jean Macé (Historique)|l'ancien lycée de jeunes filles]] devenu depuis le musée d'Agesci.<br />
<br />
Les carrières de Souché ont continué à fonctionner jusqu'à la première moitié du XX° siècle (carrière de Balmalaise). <br />
<br />
L'ouvrage "Promenade géologique à Niort", de Patrick Branger présente une intéressante exploration du monde des matériaux utilisés à Niort.<br />
<br />
== Le Donjon construit avec des pierres de Souché ==<br />
Les pierres provenant des carrières de Souché étaient de bien meilleure qualité que celles provenant des carrières du Bas-Sablonnier. <br />
<br />
Les historiens s'interrogent sur leur utilisation éventuelle dans la construction du [[Donjon de Niort]] en complément de celles du Bas-Sablonnier.<br />
<br />
== Sources ==<br />
*" ''Promenade géologique à Niort'' " (Patrick Branger).<br />
*wiki-Niort.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Balade_aux_pissenlits_%C3%A0_Souch%C3%A9&diff=12305Balade aux pissenlits à Souché2019-05-03T16:40:38Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Sports et Loisirs]]<br />
[[Fichier:NR 1981.jpg|300px|right|thumb|Extrait NR de 1981 Ex : Balade du samedi 28 mars 1981.]]<br />
<br />
Plus que centenaire, cette fête populaire créée à la fin du XIXème siècle est une particularité souchéènne qui perdure encore aujourd’hui.<br />
<br />
== Les origines de la Balade ==<br />
Remontant semble-t-il aux années 1885 / 1890, la Balade aux pissenlits se tenait le mercredi des Cendres, au début de la période de carême.<br />
<br />
Selon un article paru dans Vivre à Niort (n°73 de l’été 1996), les habitants allaient ramasser les pissenlits dans les prés autour du Lambon. <br />
<br />
Il paraît que l’on privilégiait « ceux poussés sur les taupinières » parce que cela « leur conférait une belle blancheur ». D’autres allaient chercher des œufs dans les fermes du village.<br />
<br />
Tout le monde se retrouvait ensuite au Robinson, le café – guinguette de Souché, pour nettoyer la récolte et faire durcir les œufs. On préparait aussi des paniers de tourtisseaux. « ''Certains patrons accordaient même un congé à leurs employés l’après-midi du mercredi'' ».<br />
<br />
Le soir, c’était la fête autour du repas, suivi d’un grand bal dans la salle du café Robinson.<br />
<br />
Parfois, un manège pour les enfants et un tivoli étaient installés dans la prairie à côté du café (aujourd’hui le parc de l’Espace Lambon) et les Niortais « montaient » à Souché pour profiter du violon du Père Pougnand.<br />
<br />
Et il existait un manège devant le Maréchal Ferrant qui tournait grâce à un cheval entraîné.<br />
<br />
== La Balade s’émancipe ==<br />
La Balade a connu plusieurs interruptions. Pendant les deux guerres mondiales, bien sûr, mais surtout vers 1960, à la fermeture du Robinson.<br />
<br />
Elle renaît près de vingt ans plus tard, en 1979, à l’initiative des parents d’élèves de l’[[école Jean Mermoz]] qui voient ainsi l’occasion de financer les activités périscolaires et les voyages des élèves.<br />
<br />
En 1994, victime de son succès, la Balade se déplace pour des raisons de sécurité jusqu’au Centre de rencontres de Noron. Plus de huit cents convives y sont accueillis pour dîner, danser et applaudir Miss Pissenlit. C’est alors le plus grand bal de Niort.<br />
<br />
Avec le temps, le menu s’est bien amélioré mais les pissenlits y sont toujours inscrits, même s’ils ne viennent plus de la vallée du Lambon.<br />
<br />
== Qui vient aujourd’hui à la Balade aux pissenlits ? ==<br />
En 2010, la Balade aux pissenlits a attiré sous le dôme de Noron plus de quatre cents personnes.<br />
<br />
==Balade aux pissenlits en langue poitevine==<br />
:''" O devét étre den lés annàies soessante-dis-uit ou soessante-dis-neùv a l'école primaire de Souché. <br />
:''Pendant in agrouajhe de parents d'éléves, Anne-Marie dessit prdéque feriun-nous pa-t-in bal coume o n-en avét au Robinson au moes de fouvràe, le l'apeliant "la balade aus pissenlits"!''<br />
:''L'idàie chesit pa den in penàe crujhai é i étiun d'assent. Alore nous vela trtouts apràe de chrchàe quement qu'i alliun nous y prenre é pr queù bout quemençàe.<br />
:''Ine éçhipe de nous àutres irét ramassàe daus cochéts den lés prés de Souché au bord dau Lanbun; ine àutre irét récupéràe daus eùs avec sun bouquellun den in coublle de fermes. <br />
:''O faùdrét faere çheùre çhés eùs pr que le séjhant durs; çheu, o posét pa de proublléme : lés grandes gaméles de la cantine de l'école seriant utilisaies pisque le sénmedi matin o y avét pa de çheùsine a faere.<br />
:''Ine aùtre éçhipe serét apràe apuntàe in tivoli den in chanp pisqu'un pevét pa oçhupàe le préau; o felit dun demandae la prmissiun au prpriétaere çhi réstét tot pràe de l'école, le refusit poént, bén sur.<br />
:''Ol étét pa ine mince afaere a cause qu'un avét de besén d'in orçhestre pr animàe tot çheu, le munde véndriant dansàe, du moen i o éspériun fort.<br />
:''Ol étét tot in "chabanét" pasqu'o felét ine éçhipe pr sarvi lés dansous a tablle : ine assiéte de cochéts avec deùs eùs durs é pi a boere atou. "</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Balade_aux_pissenlits_%C3%A0_Souch%C3%A9&diff=12303Balade aux pissenlits à Souché2019-05-03T16:30:26Z<p>Hier.Souche : Hier.Souche a déplacé la page Balade aux pissenlits vers Balade aux pissenlits à Souché</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Sports et Loisirs]]<br />
[[Fichier:NR 1981.jpg|300px|right|thumb|Extrait NR de 1981.]]<br />
<br />
Plus que centenaire, cette fête populaire créée à la fin du XIXème siècle est une particularité souchéènne qui perdure encore aujourd’hui.<br />
<br />
== Les origines de la Balade ==<br />
<br />
Remontant semble-t-il aux années 1885 / 1890, la Balade aux pissenlits se tenait le mercredi des Cendres, au début de la période de carême.<br />
<br />
Selon un article paru dans Vivre à Niort (n°73 de l’été 1996), les habitants allaient ramasser les pissenlits dans les prés autour du Lambon. Il paraît que l’on privilégiait « ceux poussés sur les taupinières » parce que cela « leur conférait une belle blancheur ». D’autres allaient chercher des œufs dans les fermes du village.<br />
<br />
Tout le monde se retrouvait ensuite au Robinson, le café – guinguette de Souché, pour nettoyer la récolte et faire durcir les œufs. On préparait aussi des paniers de tourtisseaux. « Certains patrons accordaient même un congé à leurs employés l’après-midi du mercredi ».<br />
Le soir, c’était la fête autour du repas, suivi d’un grand bal dans la salle du café Robinson.<br />
Parfois, un manège pour les enfants et un tivoli étaient installés dans la prairie à côté du café (aujourd’hui le parc de l’Espace Lambon) et les Niortais « montaient » à Souché pour profiter du violon du Père Pougnand.<br />
<br />
Et il existait un manège devant le Maréchal Ferrant qui tournait grâce à un cheval entrainé.<br />
<br />
== La Balade s’émancipe ==<br />
<br />
La Balade a connu plusieurs interruptions. Pendant les deux guerres mondiales, bien sûr, mais surtout vers 1960, à la fermeture du Robinson.<br />
<br />
Elle renaît près de vingt ans plus tard, en 1979, à l’initiative des parents d’élèves de l’[[école Jean Mermoz]] qui voient ainsi l’occasion de financer les activités périscolaires et les voyages des élèves.<br />
<br />
En 1994, victime de son succès, la Balade se déplace pour des raisons de sécurité jusqu’au Centre de rencontres de Noron. Plus de huit cents convives y sont accueillis pour dîner, danser et applaudir Miss Pissenlit. C’est alors le plus grand bal de Niort.<br />
<br />
Avec le temps, le menu s’est bien amélioré mais les pissenlits y sont toujours inscrits, même s’ils ne viennent plus de la vallée du Lambon.<br />
<br />
== Qui vient aujourd’hui à la Balade aux pissenlits ? ==<br />
<br />
En 2010, la Balade aux pissenlits a attiré sous le dôme de Noron plus de quatre cents personnes.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Balade_aux_pissenlits_%C3%A0_Souch%C3%A9&diff=12302Balade aux pissenlits à Souché2019-05-03T16:30:00Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Sports et Loisirs]]<br />
[[Fichier:NR 1981.jpg|300px|right|thumb|Extrait NR de 1981.]]<br />
<br />
Plus que centenaire, cette fête populaire créée à la fin du XIXème siècle est une particularité souchéènne qui perdure encore aujourd’hui.<br />
<br />
== Les origines de la Balade ==<br />
<br />
Remontant semble-t-il aux années 1885 / 1890, la Balade aux pissenlits se tenait le mercredi des Cendres, au début de la période de carême.<br />
<br />
Selon un article paru dans Vivre à Niort (n°73 de l’été 1996), les habitants allaient ramasser les pissenlits dans les prés autour du Lambon. Il paraît que l’on privilégiait « ceux poussés sur les taupinières » parce que cela « leur conférait une belle blancheur ». D’autres allaient chercher des œufs dans les fermes du village.<br />
<br />
Tout le monde se retrouvait ensuite au Robinson, le café – guinguette de Souché, pour nettoyer la récolte et faire durcir les œufs. On préparait aussi des paniers de tourtisseaux. « Certains patrons accordaient même un congé à leurs employés l’après-midi du mercredi ».<br />
Le soir, c’était la fête autour du repas, suivi d’un grand bal dans la salle du café Robinson.<br />
Parfois, un manège pour les enfants et un tivoli étaient installés dans la prairie à côté du café (aujourd’hui le parc de l’Espace Lambon) et les Niortais « montaient » à Souché pour profiter du violon du Père Pougnand.<br />
<br />
Et il existait un manège devant le Maréchal Ferrant qui tournait grâce à un cheval entrainé.<br />
<br />
== La Balade s’émancipe ==<br />
<br />
La Balade a connu plusieurs interruptions. Pendant les deux guerres mondiales, bien sûr, mais surtout vers 1960, à la fermeture du Robinson.<br />
<br />
Elle renaît près de vingt ans plus tard, en 1979, à l’initiative des parents d’élèves de l’[[école Jean Mermoz]] qui voient ainsi l’occasion de financer les activités périscolaires et les voyages des élèves.<br />
<br />
En 1994, victime de son succès, la Balade se déplace pour des raisons de sécurité jusqu’au Centre de rencontres de Noron. Plus de huit cents convives y sont accueillis pour dîner, danser et applaudir Miss Pissenlit. C’est alors le plus grand bal de Niort.<br />
<br />
Avec le temps, le menu s’est bien amélioré mais les pissenlits y sont toujours inscrits, même s’ils ne viennent plus de la vallée du Lambon.<br />
<br />
== Qui vient aujourd’hui à la Balade aux pissenlits ? ==<br />
<br />
En 2010, la Balade aux pissenlits a attiré sous le dôme de Noron plus de quatre cents personnes.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:NR_1981.jpg&diff=12301Fichier:NR 1981.jpg2019-05-03T16:26:17Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=10195Colonne du cimetière de Souché2017-10-24T13:09:15Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |300px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort le 26 octobre 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
<br />
'''Joseph-Gabriel Grellet Desprades fut le créateur des jardins de la Moujaterie.'''<br />
<br />
Ce jardin fut longtemps une des curiosités des environs de Niort.<br />
<br />
Le Préfet Dupin disait en l’an XII (1802) : <br />
<br />
:« '''''On remarque à Souché les jardins et les bosquets de la Moujaterie, les plus beaux du Département...''''' »<br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
<br />
Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
<br />
Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Mémoires Société S. S. L. A. des Deux-Sèvres 1885.<br />
*Presse NR 1969.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
<center><gallery><br />
Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=10194Colonne du cimetière de Souché2017-10-24T13:07:37Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |300px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort le 26 octobre 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
<br />
'''Gabriel-Joseph Grellet Desprades fut le créateur des jardins de la Moujaterie.'''<br />
<br />
Ce jardin fut longtemps une des curiosités des environs de Niort.<br />
<br />
Le Préfet Dupin disait en l’an XII (1802) : <br />
<br />
:« '''''On remarque à Souché les jardins et les bosquets de la Moujaterie, les plus beaux du Département...''''' »<br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
<br />
Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
<br />
Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Mémoires Société S. S. L. A. des Deux-Sèvres 1885.<br />
*Presse NR 1969.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
<center><gallery><br />
Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9917Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-06-19T07:41:19Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:ex plaque SOUCHE 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (1/3).]]<br />
[[Fichier:2 Plaque Souché 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (2/3).]] <br />
[[Fichier:3 Plaque Souché 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (3/3).]] <br />
<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
<br />
[[Fichier:Entrée principale.jpg|350px|right|thumb|[[Fontenelles, chapelle et source|Entrée des Fontenelles et vue sur la Chapelle.]]]]<br />
[[Fichier:Medaille 1870.jpg|300px|right|thumb|'''Médaille militaire 1870'''. Au centre : Effigie de la République entourée d’un cercle d’émail bleu. (IIIème République)]]<br />
==[[Monument aux morts de Souché 14/18|Le monument aux morts de Souché]]==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le Faisceau des Licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N°22 8/2/1871 <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Couray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
[[Fichier:Faisceau licteur 1870 Souché.jpg |350p|right|thumb|Partie haute : '''''Faisceau des Licteurs'''''. Parties centrale et basse : '''''Faisceaux d'armes''''' symbolisant les différentes unités de l'armée.]]<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
*Médaille : collection personnelle.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:Medaille_1870.jpg&diff=9916Fichier:Medaille 1870.jpg2017-06-19T07:35:45Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fontenelles,_chapelle_et_source&diff=9903Fontenelles, chapelle et source2017-06-06T16:05:06Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine]]<br />
== Origines==<br />
[[Fichier:Façade des Fontenelles.jpg|350px|right|thumb|Façade des Fontenelles]]<br />
<br />
Sur le plan du cadastre napoléonien de 1838, de Grands bâtiments existaient en cet endroit aux Fontenelles à Souché. <br />
<br />
Les Fontenelles appartiennent à la congrégation de l’Immaculée-Conception depuis 1854 et ont été fondées François Donatien Pécot.<br />
<br />
Pendant la [[Guerre franco-prussienne de 1870|guerre de 1870]], les Fontenelles accueillirent et soignèrent les soldats atteints de variole, maladie contagieuse et souvent mortelle. <br />
<br />
C’est à cette époque qu’officiait le célèbre père [[Edouard Bontemps]] comme aumônier de la chapelle. <br />
<br />
On peut imaginer que les malades assistaient à la messe tout en étant isolés.<br />
<br />
Ils suivaient donc l’office du haut de la Chapelle ''(Voir la photo de l'estrade de la chapelle)''.<br />
<br />
Sur le recensement de 1876, la communauté était composée de 62 personnes.<br />
<br />
Ces 62 personnes étaient composées de 61 femmes dont 23 religieuses.<br />
<br />
En cette fin du XIXe siècle, c'est le père Paul Gendre qui y était aumônier.<br />
<br />
Plus récemment c’est le père Joseph Fouillet, ancien prêtre de Saint-Varent aujourd’hui disparu, qui officia en cette chapelle.<br />
<br />
Sœur Marie-Pierre ([[FRACARD Marie-Louise|Marie-Louise Fracard]]), célèbre Historienne, a fait partie de cette communauté pendant plus de 50 ans. <br />
<br />
Au XXe siècle, les Fontenelles ont abrité une maison de retraite pour religieuses...<br />
<br />
== Les différents lieux occupés par cette communauté à Niort ==<br />
<br />
[[Fichier:Vue sur les Fontenelles.jpg|350px|right|thumb|Vue sur les Fontenelles par la rue Louise Michel]]<br />
<br />
Il y a encore peu de temps, il existait 5 communautés sur Niort:<br />
<br />
*Sainte-Marie, 144 Avenue de Paris, qui est la maison mère.<br />
*Les Fontenelles, 389 Avenue de Paris.<br />
*Les Epinettes, 21 Impasse Armande Béjart.<br />
*Le Clou Bouchet, 1 Rue paul Painlevé.<br />
*Sevret 57, Rue du moulin à Vent.<br />
<br />
Depuis quelques années, les Fontenelles sont désaffectées. <br />
<br />
Le cimetière privé de la communauté, contenant plus de 500 inhumations, a été déplacé en avril 2012.<br />
<br />
Les sœurs reposent désormais dans le cimetière communal de Buhors, rue Gustave Flaubert, à Niort.<br />
<br />
== Découverte du lieu : La Chapelle des Fontenelles ==<br />
C’est en venant des Brizeaux par la rue Louise Michel, aujourd’hui transformée en chemin piétonnier, que l’on aperçoit la chapelle, son petit clocher et ses bâtiment contigus. (Voir la photo numéro 1). <br />
<br />
On peut aussi apercevoir les bâtiments de cet ancien couvent qui dominent la vallée du Lambon.<br />
<br />
En entrant par porte de cette chapelle, on découvre à l’intérieur un endroit baigné de lumière avec une architecture de belle facture. <br />
<br />
Si aujourd’hui l’endroit est vide et silencieux, il garde néanmoins toute son « âme ». <br />
<br />
Sur le fond de l’édifice pend la corde qui animait jadis la cloche que l’on aperçoit au-dessus du toit. Cette cloche servait à inviter les résidents aux offices.<br />
<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
<center><gallery><br />
Fichier:Entrée principale.jpg|Entrée principale des Fontenelles<br />
Fichier:Clocher de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Clocher de la chapelle des Fontenelles<br />
Fichier:Porte de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Entrée de la Chapelle<br />
Fichier:Chœur de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Chœur de la Chapelle<br />
Fichier:Estrade de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Estrade de la chapelle <br />
Fichier:Vue sur la Choeur.jpg|Vue sur le Chœur <br />
Fichier:Vitrail.jpg|Vitrail<br />
Fichier:Mur latéral de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Mur latéral de la chapelle<br />
</gallery></center><br />
<br />
== Découverte du lieu : La source souterraine, le lavoir et le parc des Fontenelles==<br />
La communauté bénéficiait à l’époque d’une source souterraine qui traverse les bâtiments, une ouverture dans une pièce donne accès à l’eau qui coule toujours en permanence. <br />
<br />
L’eau qui continue son écoulement, passe alors en souterrain et verse dans le lavoir de la communauté.<br />
<br />
Un parc, d’exposition sud, protégé des vents, laisse imaginer des moments de quiétude et de recueillement qui ont jalonné ces 150 années écoulées.<br />
<br />
Deux ifs majestueux forment une superbe voûte végétale qui coupe un chemin de promenade.<br />
<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
<center><gallery><br />
Fichier:Bassin.jpg|Bassin<br />
Fichier:Lavoir des Fontenelles.jpg|Le lavoir des Fontenelles<br />
Fichier:Ecoulement lavoir.jpg|Ecoulement lavoir<br />
Fichier:Alimentation du lavoir des Fontenelles.jpg|Alimentation du lavoir<br />
Fichier:Source souterraine des Fontenelles.jpg|Source souterraine<br />
Fichier:Réserve.JPG|Réserve<br />
Fichier:Promenade dans le parc des Fontenelles.jpg|Promenade dans le parc des Fontenelles<br />
Fichier:Ifs dans le parc des Fontenelles.jpg|Ifs du parc<br />
</gallery></center><br />
<br />
== Sources ==<br />
*Photos personnelles.<br />
*Diocèse.<br />
*Archives 79<br />
*Article [[Guerre franco-prussienne de 1870]]</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9902Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-06-06T15:57:13Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:ex plaque SOUCHE 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (1/3).]]<br />
[[Fichier:2 Plaque Souché 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (2/3).]] <br />
[[Fichier:3 Plaque Souché 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (3/3).]] <br />
<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
<br />
[[Fichier:Entrée principale.jpg|350px|right|thumb|[[Fontenelles, chapelle et source|Entrée des Fontenelles et vue sur la Chapelle.]]]]<br />
==[[Monument aux morts de Souché 14/18|Le monument aux morts de Souché]]==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le Faisceau des Licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N°22 8/2/1871 <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Couray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
[[Fichier:Faisceau licteur 1870 Souché.jpg |350p|right|thumb|Partie haute : '''''Faisceau des Licteurs'''''. Parties centrale et basse : '''''Faisceaux d'armes''''' symbolisant les différentes unités de l'armée.]]<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
<br />
Mai 2017.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9896Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-06-03T16:42:10Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:ex plaque SOUCHE 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (1/3).]]<br />
[[Fichier:2 Plaque Souché 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (2/3).]] <br />
[[Fichier:3 Plaque Souché 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (3/3).]] <br />
<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
<br />
[[Fichier:Entrée principale.jpg|350px|right|thumb|[[Fontenelles, chapelle et source|Entrée des Fontenelles et vue sur la Chapelle.]]]]<br />
==[[Monument aux morts de Souché 14/18|Le monument aux morts de Souché]]==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le Faisceau des Licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N°22 8/2/1871 <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Couray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
[[Fichier:Faisceau licteur 1870 Souché.jpg |350p|right|thumb|Partie haute : '''''Faisceau ds Licteurs'''''. Parties centrale et basse : '''''Faisceaux d'armes''''' symbolisant les différentes unités de l'armée.]]<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
<br />
Mai 2017.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9895Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-06-03T16:40:22Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:ex plaque SOUCHE 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (1/3).]]<br />
[[Fichier:2 Plaque Souché 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (2/3).]] <br />
[[Fichier:3 Plaque Souché 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (3/3).]] <br />
<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
<br />
[[Fichier:Entrée principale.jpg|350px|right|thumb|[[Fontenelles, chapelle et source|Entrée des Fontenelles et vue sur la Chapelle.]]]]<br />
==[[Monument aux morts de Souché 14/18|Le monument aux morts de Souché]]==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le Faisceau des Licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N°22 8/2/1871 <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Coray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
[[Fichier:Faisceau licteur 1870 Souché.jpg |350p|right|thumb|Partie haute : '''''Faisceau ds Licteurs'''''. Parties centrale et basse : '''''Faisceaux d'armes''''' symbolisant les différentes unités de l'armée.]]<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
<br />
Mai 2017.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:3_Plaque_Souch%C3%A9_1870.jpg&diff=9894Fichier:3 Plaque Souché 1870.jpg2017-06-03T16:34:41Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:2_Plaque_Souch%C3%A9_1870.jpg&diff=9893Fichier:2 Plaque Souché 1870.jpg2017-06-03T16:34:01Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9863Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-05-20T08:41:23Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:ex plaque SOUCHE 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (1/2).]]<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
<br />
[[Fichier:Entrée principale.jpg|350px|right|thumb|[[Fontenelles, chapelle et source|Entrée des Fontenelles et vue sur la Chapelle.]]]]<br />
==[[Monument aux morts de Souché 14/18|Le monument aux morts de Souché]]==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le Faisceau des Licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N°22 8/2/1871 <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Coray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
[[Fichier:Faisceau licteur 1870 Souché.jpg |350p|right|thumb|''Faisceau ds Licteurs'' (Montage).]]<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
<br />
Mai 2017.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9862Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-05-20T08:31:22Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
[[Fichier:ex plaque SOUCHE 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (1/2).]]<br />
<br />
==[[Monument aux morts de Souché 14/18|Le monument aux morts de Souché]]==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le Faisceau des Licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N°22 8/2/1871 <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Coray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
[[Fichier:Faisceau licteur 1870 Souché.jpg |350p|right|thumb|''Faisceau ds Licteurs'' (Montage).]]<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
<br />
Mai 2017.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9861Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-05-20T08:27:15Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
[[Fichier:ex plaque SOUCHE 1870.jpg|350px|right|thumb|Plaque morts 1870 (1/2).]]<br />
<br />
==[[Monument aux morts de Souché 14/18|Le monument aux morts de Souché]]==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le Faisceau des Licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N° <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Coray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat<br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
[[Fichier:Faisceau licteur 1870 Souché.jpg |350p|right|thumb|''Faisceau ds Licteurs'' (Montage).]]<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
<br />
Mai 2017.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:Faisceau_licteur_1870_Souch%C3%A9.jpg&diff=9860Fichier:Faisceau licteur 1870 Souché.jpg2017-05-20T08:18:13Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9_14/18&diff=9859Monument aux morts de Souché 14/182017-05-20T07:38:51Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Patrimoine]]<br />
[[Fichier:Monument Souche 1903.jpg|300px|right|thumb|Monument érigé par le Souvenir Français en 1903.]]<br />
[[Fichier:SOUCHE Morts 14 18.jpg|300px|right|thumb|Plaques ajoutées : [[Guerre mondiale 39/45 (Listes de victimes)|Voir Guerre 39/45]].]]<br />
<br />
==Souché à la veille de la Grande Guerre==<br />
Au début du XXème siècle, Souché est une commune voisine de Niort située à l'Est de la ville préfecture (1).<br />
<br />
C'est alors une commune rurale caractérisée par de petites exploitations familiales. Le bourg a encore l'aspect d'un village avec ses venelles et ses murs de pierres sèches (2).<br />
<br />
Au recensement de 1906, la commune compte 1102 habitants dont 768 pour le bourg et 298 pour les hameaux et 36 pour les communautés religieuses.<br />
<br />
Les tranches d'âge se répartissent comme suit : 19 de moins d'1 an, 269 de 1 à 19 ans, 280 de 20 à 39 ans, 263 de 40 à 59 ans, 235 de 60 ans et plus. Les moins de 20 ans représentent 26,1% environ ¼ de la population ; les 20/59 ans 49,2% soit près de la moitié de la population. Par contre par rapport au recensement de 1901, la commune a perdu 14 habitants principalement du fait de la diminution des naissances (23 en 1901 et 18 en 1906). A la veille de la guerre la population a donc tendance à vieillir.<br />
*(1) [[Fusion Niort-Saint-Florent|Souché sera rattachée à Niort en 1964]]<br />
*(2) Souché est alors connue pour ses carrières d'où l'on extrait des pierres de taille pour la construction de maisons et d'immeubles en particulier à Niort. <br />
[[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|L’Église Saint-Étienne]] fut construite en partie pour le gros œuvre avec des pierres venant des carrières de Souché.<br />
<br />
==Le monument aux morts : localisation, inauguration, description==<br />
Situé dans le cimetière communal, face à la porte d'entrée, le monument en calcaire du pays est en forme d'obélisque.<br />
<br />
Il est d'une grande sobriété. En effet, il ne comporte aucune décoration particulière si ce n'est une petite croix sculptée dans la pierre dans sa partie supérieure.<br />
<br />
Le maître d'oeuvre est l'entrepreneur Pierre Papot dont le nom est inscrit à la base de l'édifice.<br />
<br />
Comme l'indique le texte gravé dans la pierre, il a été construit à la suite de la guerre de 1870 à l'initiative de la mairie de Souché et de l'association du Souvenir Français (1). Il est inauguré le 25/10/1903 (2).<br />
<br />
Sur 7 plaques de la Société du Souvenir Français sont inscrits les noms des combattants morts lors de la guerre de 1870 mais aussi des guerres coloniales de 1880 à 1914. Au XXème siècle plusieurs plaques commémoratives ont été rajoutées concernant les 1ère et 2ème guerres mondiales, la guerre d'Indochine et la Guerre d'Algérie. Sur celle de la 1ère Guerre Mondiale sont inscrits par année les noms et les initiales des prénoms des soldats morts pour la France.<br />
*(1) Le Souvenir Français est une association créée en 1887. Il a pour vocation de maintenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France. Il a pour mission l'entretien des sépultures et des monuments commémoratifs ainsi que l'organisation d'actions de Mémoire.<br />
Il est placé sous le haut patronage du Président de la République.<br />
*(2) Le 20/10/1903, le mémorial des Deux-Sèvres annonce cette inauguration. Par contre il n'y a aucun article sur cet événement certainement parce qu'à la même date est inauguré celui de Bressuire par le Général André, Ministre de la Guerre, inauguration à laquelle le journal consacre 2 pages.<br />
==Les combattants morts pour la France, année 1914==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" |Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | Profession et lieu de résidence <br />
! scope="col" | Matricule militaire (cause), Unité, Grade <br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | Acte de décès transcrit : date et lieu <br />
|-<br />
! scope="row" | Chevallier James William Armand<br />
| 18/11/1889 Niort<br />
| Cultivateur Souché<br />
|542 25ème RI Soldat<br />
|19/9/1914 Marne tué<br />
|18/10/1914 Saint-Philbert du Peuple (49)<br />
|-<br />
! scope="row" | Mounet Roger Louis<br />
| 20/9/1893 Souché<br />
| Cultivateur Souché<br />
|466 125ème RI Soldat<br />
|15/10/1914 Marne Maladie<br />
|21/11/1915 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Pelletier Fernand Auguste<br />
| 6/11/1890 Souché<br />
| Cultivateur Souché<br />
|479 114ème RI Sergent<br />
|24/10/1914 Belgique Tué<br />
|5/8/1915 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Éprinchard Octave<br />
| 18/4/1893 Souché<br />
| Cultivateur Souché<br />
|421 49ème RI Soldat<br />
|19/11/1914 Ardennes Prisonnier Blessures<br />
|24/9/1919 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Pétreau Alphonse<br />
| 5/6/1893 Souché<br />
| Menuisier ébéniste Souché<br />
|474 125ème RI Soldat<br />
|26/10/1914 Belgique Tué<br />
|23/6/1915 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Hervé Pierre Henri<br />
| 25/1/1881 Saint-Pardoux<br />
| Cultivateur Souché<br />
|1269 125ème RI Soldat<br />
|10/11/1914 Belgique Tué<br />
|18/4/1916 Saint-Florent<br />
|}<br />
==Les combattants morts pour la France, année 1915==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" |Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | Profession et lieu de résidence <br />
! scope="col" | Matricule militaire (cause), Unité, Grade <br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | Acte de décès transcrit : date et lieu <br />
|-<br />
! scope="row" | Larché Lucien François<br />
| 22/11/1888 Échiré <br />
| Professeur agronome ?<br />
|224 125ème RI Sergent<br />
|14/1/1915 Belgique Tué<br />
|2/12/1917 Paris<br />
|-<br />
! scope="row" | Thébault Ferdinand<br />
| 11/2/1877 Souché<br />
| Cultivateur Souché<br />
|1476 277ème RI Soldat<br />
|26/2/1915 Meurthe et Moselle Blessures<br />
| ? Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Bain Ernest Charles<br />
| 5/8/1889 Verrines sous Celles<br />
| Instituteur Souché<br />
|345 114ème RI Lieutenant<br />
|10/5/1915 pas de Calais Tué<br />
|23/6/1916 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Coudreau Léon<br />
| 16/2/1886 Souché<br />
| Militaire ?<br />
|? 7ème RCI Capitaine<br />
|4/6/1915 Dardanelles Tué<br />
|11/9/1915 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Pougnant (d) EmileLouis, Joseph<br />
| 2/7/1895 Souché<br />
| Forgeron Souché<br />
|2076 77ème RI Soldat<br />
|17/6/1915 Pas de Calais Blessures<br />
|10/9/1915 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Gobin Ferdinand Hippolyte<br />
| 8/3/1892 Souché<br />
| Cultivateur Souché<br />
|400 165ème RI Soldat<br />
|24/7/1915 Meuse Tué (croix de Guerre)<br />
|23/2/1916 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Chevallier Léonce Armand<br />
| 4/1/1892 Souché<br />
| Cultivateur Souché<br />
|379 2ème R de Zouaves Caporal<br />
|5/9/1915 Alexandrie Blessures<br />
|19/4/1921 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Ribraud (LT) Charles Auguste<br />
| 19/12/1878 Aiffres<br />
| Cultivateur Souché<br />
|233 2ème R d’Artillerie Coloniale (Maréchal des logis)<br />
|15/10/1915 Marne tué<br />
|21/02/1916 Souché<br />
|}<br />
==Les combattants morts pour la France, année 1916==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" |Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | Profession et lieu de résidence <br />
! scope="col" | Matricule militaire (cause), Unité, Grade <br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | Acte de décès transcrit : date et lieu <br />
|-<br />
! scope="row" | Delaunay Alphonse Joseph<br />
| 6/4/1875 Combrand Marié à Souché le 5/11/1900<br />
| Cultivateur Souché<br />
|1223 67ème RI Soldat<br />
|12/5/1916 Meuse Tué (croix de Guerre)<br />
|5/11/1916 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Moriceau Louis Édouard<br />
| 5/8/1880 Souché Marié à Souché le 14/10/1899<br />
|Tailleur de pierres Souché<br />
|2122 40ème RI Soldat<br />
|17/6/1916 Meuse Tué <br />
|31/10/1916 Niort<br />
|-<br />
! scope="row" | Bétier Louis Antoine<br />
| 28/9/1883 Saint-Maxire Marié à Souché le 2/10/1909<br />
| Cultivateur Souché<br />
|571 113ème RI Soldat<br />
|29/11/1916 Hautes Pyrénées Maladie<br />
|29/11/1916 Souché <br />
|-<br />
! scope="row" | Vergier Marcel Alfred<br />
| 18/8/1893 Souché<br />
| Peintre Souché<br />
|500 125ème RI Caporal<br />
|20/12/1916 Meuse Blessures<br />
|13/8/1917 Souché <br />
|}<br />
==Les combattants morts pour la France, année 1917==<br />
[[Fichier:Raoul BOURDET 14 18.jpg|200px|right|thumb|Raoul Bourdet (Cimetière Souché.)]]<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" |Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | Profession et lieu de résidence <br />
! scope="col" | Matricule militaire (cause), Unité, Grade <br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | Acte de décès transcrit : date et lieu <br />
|-<br />
! scope="row" | Bourdet Raoul Charles<br />
| 5/2/1890 Souché <br />
| Engagé volontaire en 1912 Souché<br />
|1017 8ème R d’artillerie Sous-lieutenant<br />
|1/5/1917 Aisne Accident<br />
|3/12/1917 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Mainson Albert<br />
| 13/3/1895 Souché<br />
| Cultivateur Souché<br />
|2051 409ème RI Soldat<br />
|4/5/1917 Marne Tué (Croix de Guerre)<br />
|21/1/1918 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Gauthier Frédéric<br />
| 29/10/1895 Souché<br />
| Maçon Souché<br />
|2023 174ème RI Soldat<br />
|4/5/1917 Aisne Tué <br />
|5/10/1917 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Charles Abel Léon<br />
| 16/12/1896 Souché<br />
| Maçon Souché<br />
|494 224ème RI Soldat<br />
|24/7/1917 Aisne Blessures<br />
|21/11/1917 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Brenet Édouard<br />
| 20/11/1892 Rennes (35)<br />
| Brossier Souché<br />
|369 161ème RI Soldat<br />
|19/9/1917 Verdun Tué (Croix de Guerre)<br />
|27/6/1921 Souché <br />
|-<br />
! scope="row" | Raymond Camille<br />
| 12/3/1893 La Rochelle (17)<br />
| ?<br />
|1012 L. R. 7ème R des Hussards Soldat<br />
|15/10/1917 Marne Accident Chemin de Fer<br />
|? <br />
|-<br />
! scope="row" | Salzac (1) Adrien Auguste<br />
| 14/12/1895 Vouillé (79)<br />
| Scieur Cestas (33)<br />
|300 Libourne 99ème RI Soldat<br />
|23/10/1917 Aisne Tué <br />
|22/2/1918 Plassac (33)<br />
|}<br />
* (1) Né Pairault, de père inconnu. Il est reconnu par sa mère, Pairault Marie Alphonsine le 24/3/1896 puis par Salzac Pierre Henri lors de son mariage avec Pairault Marie à Vouillé le 4/11/1897.<br />
==Les combattants morts pour la France, année 1918==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" |Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | Profession et lieu de résidence <br />
! scope="col" | Matricule militaire (cause), Unité, Grade <br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | Acte de décès transcrit : date et lieu <br />
|-<br />
! scope="row" | Valade Marcel<br />
| 6/11/1874 La Revêtizon<br />
| ? Souché<br />
|609 81ème RI Soldat<br />
|13/7/1918 Alberville (73) Maladie<br />
|6/11/1920 Saint-Florent<br />
|-<br />
! scope="row" | Tellier Louis Adolphe<br />
| 21/12/1892 Niort<br />
| Teinturier Niort<br />
|465 500ème R Artillerie Caporal<br />
|11/6/1918 Oise Tué<br />
|2/5/1921 Niort<br />
|-<br />
! scope="row" | Papot Louis Eugène<br />
| 5/3/1876 Souché (Marié le 2/3/1909 à Souché)<br />
| Tailleur de pierres Souché<br />
|799 141ème R Artillerie Lieutenant<br />
|15/6/1918 Marne Tué (Croix de guerre et Légion d’honneur)<br />
|27/3/19 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Roullet René<br />
| 12/8/1895 St Martin de St Maixent<br />
| Cultivateur Souché<br />
|2085 32ème RI Soldat<br />
|17/6/1918 Oise Tué <br />
|14/11/1919 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Caillon Fernand Félix<br />
| 1/12/1884 Souché<br />
| Typographe Souché<br />
|2119 232ème RI Soldat<br />
|3/9/1918 Aisne Blessures <br />
|25/7/1919 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Picherit Jean Joseph<br />
| 12/7/1886 Jallais (49)<br />
| Meunier Jallais <br />
|1441 90ème RI Soldat<br />
|29/9/1918 Argenton/Creuse (36) Maladie <br />
|? Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Boutin Elizet Gustave<br />
| 26/7/1895 Niort<br />
| Forgeron Souché<br />
|1988 1er Zouave Soldat<br />
|29/9/1918 Niort Maladie <br />
|29/9/1918 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Arbouin Louis Léonce<br />
| 7/8/1898 Souché<br />
| Jardinier Souché<br />
|593 118ème R d’artillerie Soldat<br />
|16/10/1918 Aisne Blessures <br />
|20/5/1918 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Cousin Alexandre<br />
| 4/3/1877 Frontenay R R Marié à Souche le 22/9/1902<br />
| Boucher Souché<br />
|1489 20ème RI Soldat<br />
|17/11/1918 Souché Tuberculose<br />
|17/11/1918 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Évêque Roger André<br />
| 7/11/1891 Niort<br />
| Épicier Landrais (17)<br />
|828 (L. R.) 15ème R de Dragons Soldat<br />
|23/3/1918 ? Gaz <br />
| ? Landrais (17)<br />
|}<br />
==Soldats disparus==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" |Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | Profession et lieu de résidence <br />
! scope="col" | Matricule militaire (cause), Unité, Grade <br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | Acte de décès transcrit : date et lieu <br />
|-<br />
! scope="row" | Faucher Édouard Louis<br />
| 19/4/1894 Souché <br />
| Cultivateur Souché<br />
|1042 68ème RI Caporal<br />
|2/5/1916 Décédé en captivité<br />
|4/10/1920 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Sauquet Maurice Prosper<br />
| 7/11/1888 Niort Marié à Souché le 20/1/1908 <br />
| Cultivateur Souché<br />
|140 114ème RI Soldat<br />
|7/5/1916 Meuse<br />
|16/03/1921 Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Étien Alphonse<br />
| 27/2/1880 Souché Marié à Souché le 20/02/1909<br />
| Cordonnier Souché<br />
|463 275ème RI Soldat<br />
|16/4/1917 Aisne<br />
|19/7/1920 Souché<br />
|}<br />
==Soldat mort après la guerre==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" |Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | Profession et lieu de résidence <br />
! scope="col" | Matricule militaire (cause), Unité, Grade <br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | Acte de décès transcrit : date et lieu <br />
|-<br />
! scope="row" | Tranchet Paul<br />
| 29/12/1890 Largeasse (79)<br />
| Cultivateur Souché<br />
|500 6ème R des Dragons Caporal<br />
|1/3/1921 Souché Tuberculose<br />
| ? Acte état civil Mairie de Souché<br />
|}<br />
[[Fichier:Pelletier Souche 14 18.jpg|200px|right|thumb|Fernand Auguste Pelletier.]]<br />
[[Fichier:ex plaque SOUCHE 1870.jpg|300px|right|thumb|Exemple :[[Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché|Plaque morts 1870.]]]]<br />
<br />
==Remarques concernant les tableaux==<br />
Certains noms ont été replacés en fonction de l'année de décès donnée dans les matricules militaires.<br />
C'est le cas pour les noms suivants : Moriceau Louis inscrit en 1918 sur la plaque commémorative et replacé en 1916.<br />
Faucher Edouard inscrit en 1916 et replacé parmi les disparus.<br />
Salzac Adrien inscrit parmi les disparus et replacé en 1917.<br />
Raymond Camille inscrit parmi les disparus et replacé en 1917.<br />
<br />
D'autre part, certains noms sont également inscrits sur le monument d’une autre commune, c’est le cas de :<br />
*Bain Charles à Verrines sous Celles, <br />
*Chevalier James William à Saint-Phlibert du Peuple (49), <br />
*Évêque Roger à Landrais (17), <br />
*Tellier Louis Adolphe à Niort,<br />
*Salzac Adrien à Plassac (33).<br />
<br />
==Commentaire des tableaux==<br />
*À Souché, 39 combattants ont été victimes du conflit. Ils sont nés entre 1874 (Valade Marcel, classe 1894) et 1898 (Arbouin Louis, classe 1918). <br />
*19 sont nés à Souché, 17 dans d'autres communes des Deux-Sèvres et 3 dans d'autres départements. <br />
*Avant Guerre, 7 se sont mariés à Souché, 31 y vivent et 8 dans d'autres communes.<br />
L'armée française est alors une armée de conscription. Le service militaire est obligatoire à l'âge de 20 ans depuis la loi Berteaux du 21 mars 1905. <br />
<br />
Sa durée de 2 ans est portée à 3 avec la loi Bartou du 7 août 1913. Il s'agit de combler la différence des effectifs avec l'Allemagne plus peuplée.<br />
De plus avec la mobilisation générale du 1er août 1914 sont rappelés les hommes nés entre 1867 et 1891 soit à Souché 20 des 39 victimes.<br />
<br />
Ces morts sont principalement des paysans (16), mais aussi des artisans et commerçants (12). On compte aussi 2 tailleurs de pierre, 1 meunier, 1 jardinier, 1 scieur, 2 enseignants et 2 militaires. Nous ne connaissons pas la profession de 2 victimes. Cette répartition est le reflet de l'armée de la Grande Guerre : une armée composée en majorité de soldats issus des classes populaires.<br />
<br />
Ces soldats ont combattu dans des unités de l'infanterie comme par exemple le 114ème RI cantonné à Parthenay et sur les principaux champs de batailles de la guerre : Belgique, Aisne, Oise, Marne, Verdun, Meuse...<br />
*27 sont des soldats de 1ère ou 2de classes, 4 sont sous-officiers et 8 officiers.<br />
*18 ont été tués au combat. 8 sont morts de leurs blessures, 7 de maladies contractées au front, 2 d'accident et un a été gazé.<br />
<br />
==Supplément : la plaque commémorative de l'église de Souché==<br />
Cette plaque se situe dans la nef, à droite en entrant dans l'église. Les victimes du conflit sont classés par année. Sont inscrits les noms, prénoms et grades. La présence des prénoms écrits en toutes lettres nous a été précieuse dans nos recherches.<br />
<br />
Par rapport à la plaque commémorative du cimetière y sont gravés 6 noms supplémentaires (voir tableau ci-dessous),<br />
le nom de ces 6 victimes est inscrit sur le monument de la commune ayant reçu l'acte de décès.<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" |Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | Profession et lieu de résidence <br />
! scope="col" | Matricule militaire (cause), Unité, Grade <br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | Acte de décès transcrit : date et lieu <br />
|-<br />
! scope="row" | Colviat Georges Pierre<br />
| 24/11/1880 Souché <br />
| Menuisier Souché<br />
|554 125ème RI Soldat<br />
|10/11/1914 Belgique Tué<br />
|28/5/1920 Niort<br />
|-<br />
! scope="row" | Berthouin André Ferdinand<br />
| 15/10/1893 Souché <br />
| Commis aux Hypothèques Poitiers (86)<br />
|89 23ème Section d’Infirmiers Soldat<br />
|4/9/1916 Meuse Accident<br />
|7/2/1919 Saint-Symphorien <br />
|-<br />
! scope="row" | Boutin Henri Antonin<br />
| 3/1/1886 Souché <br />
| Journalier Paris à partir de 1910<br />
|3543 Versailles 164ème RI Soldat <br />
|3/8/1917 Marne Blessures<br />
|24/1/1918 Paris (15è)<br />
|-<br />
! scope="row" | Baudry Clément André<br />
| 9/11/1877 Granzay Marié à Souché le 30/7/1904<br />
| Gendarme Niort<br />
|542 9ème Légion de Gendarmerie<br />
|31/1/1918 Marne Maladie<br />
|1/2/1918 Maison-Alfort (94)<br />
|-<br />
! scope="row" | Herbreteau Octave Philémon<br />
| 21/3/1888 Île d’Olonne (85)<br />
| Agriculteur Poitiers<br />
|241 68ème RI Soldat<br />
|15/10/1918 Captivité en Allemagne Maladie<br />
|16/6/1922 Paris (14è)<br />
|-<br />
! scope="row" | Nadeau Ferdinand Théophile<br />
| 4/6/1898 Souché <br />
| Employé de commerce Aiffres<br />
|353 148ème RI Caporal<br />
|30/10/1918 Aiffres Maladie<br />
|? Aiffres<br />
|}<br />
<br />
==Remarques :==<br />
Pour 3 combattants nés à Souché, aucun acte de décès n'y a été transcrit. <br />
Par contre leur nom est inscrit sur le monument de la commune ayant reçu cet acte comme nous avons pu le vérifier :<br />
*Colviat Georges à Niort, <br />
*Berthouin André à Saint-Symphorien, <br />
*Nadeau Ferdinand à Aiffres.<br />
Herbreteau Octave Philémon résidait en 1911 à Souché (Chemin des Sablières).<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales : registres d'état-civil, matricules militaires, recensements.<br />
*Site internet : Mémoire des hommes, morts pour la France de la Première Guerre Mondiale.<br />
*Presse : Le Mémorial des Deux-Sèvres.<br />
<br />
*Recherches et texte : Maurice Vinck (Décembre 2016)<br />
*Mise en page et illustrations : Jean-Michel Dallet</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9858Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-05-20T07:30:13Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
<br />
==[[Monument aux morts de Souché 14/18|Le monument aux morts de Souché]]==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le faisceau des licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N° <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Coray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat<br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
<br />
Mai 2017.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Morts_pour_la_France_(1870-1871)_Monument_aux_morts_de_Souch%C3%A9&diff=9852Morts pour la France (1870-1871) Monument aux morts de Souché2017-05-19T08:42:49Z<p>Hier.Souche : Page créée avec « Catégorie:Souché Catégorie:Histoire ==Le contexte : la guerre contre la Prusse== Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.... »</p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
<br />
==Le contexte : la guerre contre la Prusse==<br />
Le 19 juillet 1870, l'Empereur Napoléon III déclare la guerre à la Prusse.<br />
<br />
Le 2 septembre, battu à Sedan, prisonnier des prussiens, il capitule.<br />
<br />
Le 4 septembre 1870, à l'Hôtel de Ville de Paris, les républicains avec Léon Gambetta proclament la déchéance de l'empire et la naissance de la IIIème République.<br />
<br />
Le 19 septembre les Prussiens assiègent Paris. Réfugié à Bordeaux, le gouvernement provisoire signe l'armistice le 28 janvier 1871.<br />
<br />
Le 1er mars, le gouvernement accepte les conditions de paix imposées par l'Allemagne :<br />
*Lors de la guerre de 1870, la Prusse obtient le ralliement de tous les états allemands. <br />
<br />
Après la défaite de la France, le 18 janvier 1871 à Versailles, Bismarck, chancelier de Guillaume 1er, fait proclamer l'Empire Allemand.<br />
*Par le traité de Francfort signé le 10 mai 1871 la France cède à l'Allemagne l'Alsace et une partie de la Lorraine. <br />
<br />
En outre elle reste occupée jusqu'au paiement d'une très lourde indemnité de guerre de 5 millions de francs or.<br />
<br />
==Le monument aux morts de Souché==<br />
C'est l'un des rares monuments érigés dans les Deux-Sèvres en l'honneur des victimes de la guerre de 1870. <br />
<br />
Il est situé dans le cimetière communal. Réalisé par l'entrepreneur Pierre Papot, il a été financé par la commune de Souché et par l'association du Souvenir Français. <br />
<br />
Il a été inauguré le 25 octobre 1903. Par la suite y seront apposées les plaques commémoratives des 2 Guerres Mondiales, de la Guerre d'Indochine et de celle d'Algérie.<br />
<br />
Les noms des victimes de la guerre Franco-Prussienne sont inscrits en noir sur fond rouge sur une plaque en fer avec les mots « Morts pour la France » et « A nous le souvenir, A eux l'immortalité ». <br />
<br />
Chaque plaque en fer est placée à l'intérieur d'une des 6 plaques commémoratives en fonte de fer bronzée. <br />
<br />
Celles-ci sont décorées en haut du faisceau des licteurs entouré d'une couronne de lauriers (1). <br />
<br />
Sur les côtés des faisceaux représentent les différents corps d'armée : infanterie, artillerie, cavalerie, marine...<br />
<br />
En bas sont inscrits « Société Nationale » et « Souvenir français » (2) précisant ainsi l'origine de leur financement.<br />
<br />
Ces plaques commémoratives sont l'oeuvre du fondeur J Chapellier.<br />
<br />
==Autres monuments des Deux-Sèvres==<br />
*À Niort un [[Guerre franco-prussienne de 1870|monument situé place de Strasbourg]] est édifié en 1881 « A la mémoire des enfants des Deux-Sèvres morts pour la défense du pays 1870-1871 ». <br />
La statue représentant une « Gloire aux vaincus » est une copie en bronze de l'oeuvre d'Antonin Mercié.<br />
*À Melle le « monument en mémoire des mobiles des Deux-Sèvres » a été inauguré en Octobre 1891.<br />
*À Thouars le monument du au sculpteur Charles Desvergnes est inauguré le 16 septembre 1902.<br />
*Celui de Bressuire est inauguré par le ministre de la guerre le même jour que celui de Souché, le 25 octobre 1903.<br />
<br />
(1) Le faisceau des licteurs est l'un des symboles de la république française. En 1848, puis après 1870, il figure sur le sceau de la république.<br />
<br />
(2) Le Souvenir Français est une association créée en 1887 qui a pour vocation d'entretenir la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France.<br />
<br />
==Tableau des victimes de la guerre de1870==<br />
{| class="wikitable alternance centre"<br />
! scope="col" | Nom et prénom (s)<br />
! scope="col" | Date et lieu de naissance<br />
! scope="col" | N° Matricule Grade Unité<br />
! scope="col" | Date, lieu de décès, cause<br />
! scope="col" | N° et Date de l’Acte de décès,<br />
Mairie de Souché<br />
|-<br />
! scope="row" | Aillard François<br />
| Montluçon (03) 24 ans<br />
|Soldat 2ème R de Cuirassiers<br />
|10/3/1871 Fontenelles Blessures<br />
|N°51 11/03/71<br />
|-<br />
! scope="row" | Arvant Jacques<br />
| Niort (79) 20 ans<br />
|Soldat 1er Rt de Ligne<br />
|12/1/1871 Hôpital Périgueux (24) Variole<br />
|N°95 30/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" | Benoist Théodore<br />
| Faye l'Abbesse (79) ?<br />
|Garde mobile des D-S (1)<br />
|8/2/1871 Fontenelles<br />
|N° <br />
|-<br />
! scope="row" |Bernardin Clément<br />
|Bouillé St Paul (79) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S<br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°41 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berthouin Frédéric <br />
|Souché (79) 28 ans<br />
|6ème bataillon de chasseurs à pieds <br />
|1/9/1870 Auxonne (21)<br />
|N°92 18/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Berton René <br />
|St Martin de Sanzay (79) 32 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/3/1871 Fontenelles <br />
|N°43 2/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bichon Pierre <br />
|Noizé (79) 29ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°47 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bignon François <br />
|? <br />
|Soldat 69ème Rt de ligne<br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°9 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bodin Auguste<br />
|St Léger de Montbrun (79) 28ans<br />
|Soldat 3ème Légion <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°31 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Boudeau Henri Clément <br />
|Landes Génusson (85) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°53 14/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Bourdet Pierre <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°23 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Briot Camille <br />
|?<br />
|Soldat 1ème Rt d'artillerie <br />
|17/02/71 Fontenelles <br />
|N°29 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brossard Auguste <br />
|?<br />
|Garde Mobile des D-S <br />
|4/2/1871 Fontenelles <br />
|N°17 4/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Brousses Frédéric <br />
|Puy Gaillard (79) 20ans<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|22/2/1871 Fontenelles <br />
|N°37 22/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Cherchemain Alexis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°44 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Coray Pierre<br />
|Souché (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|9/11/1870 Hôpital Besançon (25) Typhoïde <br />
|N°63 11/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Delahaye Louis <br />
|La Forêt sur Sèvre (79) 27ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/5/1871 Fontenelles <br />
|N°73 21/5/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Destouet Simon<br />
|Gaujac (32) 22ans <br />
|Soldat 39ème de ligne <br />
|20/3/1871 Fontenelles <br />
|N°56 20/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Dujour François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|6/2/1871 Fontenelles <br />
|N°19 6/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Duret Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|18/2/1871 Fontenelles <br />
|N°32 18/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Favrioux Louis <br />
|Souché (79) 21 ans<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|29/1/1871 Isle sur Doubs (25) Blessures <br />
|N°94 28/12/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Février Auguste <br />
|St Bonnet (17) 21 ans <br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|30/4/1871 Fontenelles <br />
|N°69 30/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Frappier Pierre <br />
|Mousseau (16) 23 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|26/2/1871 Fontenelles <br />
|N°40 26/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gabard Louis <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|28/2/1871 Fontenelles <br />
|N°42 1/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gainnier Jean <br />
|?<br />
|Soldat1er Rt du train d'artillerie <br />
|12/2/1871 Fontenelles <br />
|N°25 12/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gauthier Eugène <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°33 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Gicquel Louis <br />
|Loudéac (22) ? <br />
|Garde mobile des Côtes du Nord <br />
|14/2/1871 Fontenelles <br />
|N°26 14/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Goubeau Pierre <br />
|Thénezay (79) ? <br />
|Garde Nationale des D-S <br />
|8/3/1871 Fontelles <br />
|N°49 8/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Henri Clément <br />
|Cerizay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|23/3/1871 Fontenelles <br />
|N°13 23/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Guédon Louis <br />
|St Pierre des Echaubrognes (79) ? <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°13 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Jahan François <br />
|Bouillé-Loretz (79) 39ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|20/2/1871 Fontenelles <br />
|N°35 20/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lamoline François <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|9/2/1871 Fontenelles <br />
|N°24 9/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lareine Pierre <br />
|Monflanquin (47) ?<br />
|Garde mobile du Lot et Garonne (47) <br />
|01/2/1871 Fontenelles <br />
|N°12 01/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lequellec François <br />
|Brest (29) 20ans <br />
|Soldat 4ème section d'ouvriers d'administration <br />
|10/3/1871 Fontenelles <br />
|N°50 10/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Leteiller<br />
|Léon Nécy (61) ?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|25/2/1871 Fontenelles <br />
|N°39 25/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Letourneur François <br />
|?<br />
|Soldat 60ème Rt de Ligne <br />
|8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°21 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Lièvre Ludovic <br />
|?<br />
|Soldat 1er Rt du train d'artillerie <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°45 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mathurin Louis <br />
|Brion (79) 28 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|27/1/1871 Fontenelles <br />
|N°8 28/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Melleraye Julien <br />
|?<br />
|Garde mobile du Maine et Loire <br />
|2/2/1871 Fontenelles <br />
|N°15 2/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Mestay Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|4/3/1871 Fontenelles <br />
|N°46 4/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Minsat Jean-Baptiste <br />
|Limoges (87) 26 ans <br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°28 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau Eugène <br />
|?<br />
|Soldat<br />
|1er Rt du train d'artillerie <br />
8/2/1871 Fontenelles <br />
|N°20 8/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Noireau François <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|3/2/1871 Fontenelles <br />
|N°16 3/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pain François <br />
|Thénezay (79) 21 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|2/4/1871 Fontenelles <br />
|N°59 2/4/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Paquier Pierre <br />
|?<br />
|Garde mobile des D-S <br />
|17/2/1871 Fontenelles <br />
|N°30 17/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Piteau Auguste <br />
|Faye l'abesse (79) 26ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|19/2/1871 Fontenelles <br />
|N°34 19/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Pollegeay Jean <br />
|Verruyes (79) 25 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|21/2/1871 Fontenelles <br />
|N°36 21/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Proust Jean <br />
|?<br />
|Cavalier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|16/03/71 Fontenelles <br />
|N°55 16/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Redien Charles <br />
|Souché (79) 32 ans <br />
|Garde mobile des D-S <br />
|14/3/1871 Hospice de Niort <br />
|N°54 15/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Renaud Auguste <br />
|?<br />
|Garde mobile d' Ille et Vilaine (35) <br />
|31/1/1871 Fontenelles <br />
|N°10 31/1/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillant Alexandre <br />
|Mayenne (53) 35 ans <br />
|Maréchal des Logis 7ème Rt de cuirassés <br />
|7/3/1871 Fontenelles <br />
|N°48 7/3/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Saillard Joseph <br />
|?<br />
|Soldat 90ème Rt de Ligne <br />
|24/2/1871 Fontenelles <br />
|N°38 24/2/1871<br />
|-<br />
! scope="row" |Sans Clément <br />
|?<br />
|Brigadier 1er Rt du train d'artillerie <br />
|14/3/1871 Fontenelles <br />
|N°52 14/3/1871<br />
|}<br />
<br />
==Garde Mobile==<br />
Corps constitué d'hommes de 20 à 40ans venant de toutes les régions. <br />
<br />
En 1870, 1200 sont originaires des Deux-Sèvres. <br />
<br />
Ce sont des réservistes n'ayant pas effectués de service militaire du fait du tirage au sort mais qui étaient soumis à des périodes de préparation militaire.<br />
<br />
En temps de guerre, ils devaient combattre aux côtés des troupes régulières. <br />
<br />
En août 1870, 400 bataillons furent constitués en province avec une formation et un équipement minimum.<br />
<br />
La garde mobile comptait aussi un large contingent d'artillerie.<br />
<br />
Elle s'illustra particulièrement lors du siège de Belfort du 4 novembre 1870 au 18 février 1871.<br />
<br />
==Commentaire du tableau==<br />
Les 53 soldats dont le nom est inscrit sur le monument aux morts de Souché sont des hommes jeunes âgés entre 20 et 39 ans :<br />
*Sur les 31 lieux de naissance recensés, 20 se situent dans les Deux-Sèvres.<br />
*La majorité (30) appartient à la Garde Mobile dont 26 sont des Deux-Sèvriens. <br />
*Treize autres sont membre du 1er régiment du train d'artillerie, unité liée à la garde mobile.<br />
*Parmi ces soldats, 48 sont décédés aux [[Fontenelles, chapelle et source|Fontenelles à Souché]]. <br />
<br />
En effet, dès septembre 1870 les blessés sont accueillis à l'hôpital de Niort. <br />
<br />
Par contre, à partir de janvier 1871, les militaires atteints de maladies contagieuses (variole, typhoïde, diphtérie …) sont transférés aux Fontenelles appartenant aux sœurs de l'Immaculée Conception.<br />
*L'acte de décès de ces 48 victimes, daté de l'année 1871, est enregistré à la mairie de Souché. <br />
<br />
C'est le cas également pour les 5 soldats décédés ailleurs certainement parce que 4 sont nés à Souché et un à Niort.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79<br />
*Sites internet : Wiki-Niort, Wikipedia<br />
*Recherche et texte : Maurice Vinck<br />
*Mise en page : Jean-Michel Dallet<br />
<br />
Mai 2017.</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=La_Fouace_Les_Deux-S%C3%A8vres_%C3%A0_Paris&diff=9726La Fouace Les Deux-Sèvres à Paris2017-03-16T17:17:24Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Ouvrages évoquant Niort]]<br />
[[Catégorie:Littérature]]<br />
[[Fichier:FOUACE P1.jpg|200px|right|thumb|Page 1, Les Deux-Sèvres à Paris - La Fouace. ]]<br />
==Les Deux-Sèvres à Paris - La Fouace==<br />
« ''La Fouace'' » fut le nom donné à une amicale créée à Paris par des Deux-Sèvriens et notamment par de nombreux et célèbres Niortais.<br />
<br />
Elle fut créée en 1892, par cinq Deux-Sèvriens dont le Niortais '''Arthur Taire'''.<br />
<br />
La « Fouace » était une galette à croûte noire, vendue à la foire, sur la place de la Brèche.<br />
<br />
En 2015, un ouvrage écrit par Philippe Landreau retrace cette histoire et liste les personnages célèbres expatriés à Paris en cette première partie du XXe siècle.<br />
<br />
Cette amicale qui dura jusqu’en 1938 accueillait des membres de toutes tendances politiques. <br />
<br />
Philippe Landreau est Attaché de Conservation aux [[Archives des Deux-Sèvres (Historique)|Archives départementales des Deux-Sèvres.]] <br />
<br />
<br />
*'''Pour plus d'informations sur cet ouvrage, cliquez sur le lien''' : [http://archives.deux-sevres.com/Archives79/Portals/Archives/ActionCulturelle/201512_DDM.pdf]</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=La_Fouace_Les_Deux-S%C3%A8vres_%C3%A0_Paris&diff=9725La Fouace Les Deux-Sèvres à Paris2017-03-16T17:16:53Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Ouvrages évoquant Niort]]<br />
[[Catégorie:Littérature]]<br />
[[Fichier:FOUACE P1.jpg|200px|right|thumb|Page 1, Les Deux-Sèvres à Paris - La Fouace. ]]<br />
=+Les Deux-Sèvres à Paris - La Fouace+=<br />
« ''La Fouace'' » fut le nom donné à une amicale créée à Paris par des Deux-Sèvriens et notamment par de nombreux et célèbres Niortais.<br />
<br />
Elle fut créée en 1892, par cinq Deux-Sèvriens dont le Niortais '''Arthur Taire'''.<br />
<br />
La « Fouace » était une galette à croûte noire, vendue à la foire, sur la place de la Brèche.<br />
<br />
En 2015, un ouvrage écrit par Philippe Landreau retrace cette histoire et liste les personnages célèbres expatriés à Paris en cette première partie du XXe siècle.<br />
<br />
Cette amicale qui dura jusqu’en 1938 accueillait des membres de toutes tendances politiques. <br />
<br />
Philippe Landreau est Attaché de Conservation aux [[Archives des Deux-Sèvres (Historique)|Archives départementales des Deux-Sèvres.]] <br />
<br />
<br />
*'''Pour plus d'informations sur cet ouvrage, cliquez sur le lien''' : [http://archives.deux-sevres.com/Archives79/Portals/Archives/ActionCulturelle/201512_DDM.pdf]</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=La_Fouace_Les_Deux-S%C3%A8vres_%C3%A0_Paris&diff=9724La Fouace Les Deux-Sèvres à Paris2017-03-16T17:16:06Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Ouvrages évoquant Niort]]<br />
[[Catégorie:Littérature]]<br />
[[Fichier:FOUACE P1.jpg|200px|right|thumb|Page 1, Les Deux-Sèvres à Paris - La Fouace. ]]<br />
=Les Deux-Sèvres à Paris - La Fouace=<br />
« ''La Fouace'' » fut le nom donné à une amicale créée à Paris par des Deux-Sèvriens et notamment par de nombreux et célèbres Niortais.<br />
<br />
Elle fut créée en 1892, par cinq Deux-Sèvriens dont le Niortais '''Arthur Taire'''.<br />
<br />
La « Fouace » était une galette à croûte noire, vendue à la foire, sur la place de la Brèche.<br />
<br />
En 2015, un ouvrage écrit par Philippe Landreau retrace cette histoire et liste les personnages célèbres expatriés à Paris en cette première partie du XXe siècle.<br />
<br />
Cette amicale qui dura jusqu’en 1938 accueillait des membres de toutes tendances politiques. <br />
<br />
Philippe Landreau est Attaché de Conservation aux [[Archives des Deux-Sèvres (Historique)|Archives départementales des Deux-Sèvres.]] <br />
<br />
<br />
*'''Pour plus d'informations sur cet ouvrage, cliquez sur le lien''' : [http://archives.deux-sevres.com/Archives79/Portals/Archives/ActionCulturelle/201512_DDM.pdf]</div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=9723Colonne du cimetière de Souché2017-03-16T17:14:14Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |300px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort le 26 octobre 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
<br />
Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
<br />
Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Presse NR 1969.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
<center><gallery><br />
Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=9706Colonne du cimetière de Souché2017-03-08T17:37:20Z<p>Hier.Souche : </p>
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |300px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |300px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort en 1760 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Épisodes de la Révolution de 1789==<br />
*On raconte qu’après la révolution, Michel André Delavault, père de Louise Elisabeth, juge et échevin de Niort, seigneur de la Moujaterie se cacha à Souché.<br />
Au bout de 3 mois, il fut découvert et passé par les armes.<br />
*Son cousin, Alexandre Assailly, écuyer, seigneur de la Salmondière à Vouillé, eut une meilleure idée.<br />
Afin d’échapper aux balles et au courroux du peuple, <br />
il se cacha chez un de ses fermiers à Martigny, commune d’Aiffres.<br />
<br />
Chaque matin, il nettoyait les écuries et roulait les brouettes.<br />
<br />
Ainsi, en acceptant de faire un travail pénible et un peu humiliant pour un seigneur, il ne fut jamais découvert.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Presse NR 1969.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
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Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=9701Colonne du cimetière de Souché2017-03-07T08:21:07Z<p>Hier.Souche : </p>
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |200px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
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==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
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==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort en 1761 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
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On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la [[Lambon (Rivière du)|vallée du Lambon]] et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
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Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=9700Colonne du cimetière de Souché2017-03-07T08:17:37Z<p>Hier.Souche : </p>
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |200px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
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==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
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Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
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==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
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Elle est née à Niort en 1761 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer '''(1)''', seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot '''(2)''' de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] '''(3)''' à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale '''(4)'''. <br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
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On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*'''(1)''' Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*'''(2)''' Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*'''(3)''' [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la vallée du Lambon et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*'''(4)''' Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
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Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=9699Colonne du cimetière de Souché2017-03-07T08:12:42Z<p>Hier.Souche : </p>
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[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |200px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
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==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
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==Pierres tombales==<br />
'''Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ».'''<br />
*Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
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Elle est née à Niort en 1761 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
*La tombe du milieu doit être celle de Joseph Gabriel Grellet Desprades, né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer (1), seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
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Lors de son mariage, il reçoit en dot (2) de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] (3) à Souché. <br />
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C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale (4). <br />
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Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
*La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*(1) Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*(2) Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*(3) [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la vallée du Lambon et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*(4) Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
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==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
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Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulettes et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |200px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
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==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
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==Pierres tombales==<br />
Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ». <br />
<br />
Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort en 1761 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
<br />
Celui-ci dont la tombe doit être celle du milieu est né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer (1), seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot (2) de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] (3) à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale (4). <br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
<br />
La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*(1) Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*(2) Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*(3) [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la vallée du Lambon et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*(4) Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center><br />
<center><gallery><br />
Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulette et un sabre.<br />
1829 L E Delavault.jpg|1829 Louise Elisabeth Delavault <br />
</gallery></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Fichier:1829_L_E_Delavault.jpg&diff=9697Fichier:1829 L E Delavault.jpg2017-03-07T07:58:25Z<p>Hier.Souche : </p>
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<div></div>Hier.Souchehttp://www.wiki-niort.fr/index.php?title=Colonne_du_cimeti%C3%A8re_de_Souch%C3%A9&diff=9696Colonne du cimetière de Souché2017-03-06T18:09:33Z<p>Hier.Souche : </p>
<hr />
<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |200px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
<br />
==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
<br />
==Pierres tombales==<br />
Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ». <br />
<br />
Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort en 1761 et s'y est mariée le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
<br />
Celui-ci dont la tombe doit être celle du milieu est né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer (1), seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot (2) de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] (3) à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale (4). <br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
<br />
La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*(1) Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*(2) Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*(3) [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la vallée du Lambon et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*(4) Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur l'image pour l'agrandir'''''</center><br />
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Fichier:Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulette et un sabre.<br />
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<div>[[Catégorie:Souché]]<br />
[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |200px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
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==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du [[Monument aux morts de Souché 14/18|monument aux morts]]. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
<br />
==Pierres tombales sculptées==<br />
Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ». <br />
<br />
Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort en 1761 et s'y est marié le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
<br />
Celui-ci dont la tombe doit être celle du milieu est né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer (1), seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot (2) de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] (3) à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire de terres, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale (4). <br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
<br />
La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*(1) Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*(2) Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*(3) [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la vallée du Lambon et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*(4) Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur l'image pour l'agrandir'''''</center><br />
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Fichier:Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulette et un sabre.<br />
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[[Catégorie:Histoire]]<br />
[[Fichier:Colonne Souché.jpg |200px|right|thumb|Colonne situé dans le cimetière de Souché.]]<br />
[[Fichier:Plaque Souché 1823.jpg |200px|right|thumb|Reproduction de la plaque située sur la colonne.]]<br />
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==Situation de la colonne de Souché==<br />
Cette colonne se situe à proximité du monument aux morts. La concession étant à l'abandon, elle est aujourd'hui propriété de la ville de Niort qui l'a récemment restaurée.<br />
<br />
Cette colonne d'environ 5 mètres de haut a un chapiteau de style dorique surmonté d'une vasque et à sa base est posée une plaque en bronze. (Voir photo 1)<br />
<br />
Sur celle-ci est gravée une épitaphe en l'honneur : « d'un époux et d'un père » et que : « ce monument...est élevé par sa veuve et par son fils ». Par contre aucun nom ou prénom n'y est inscrit. (Voir photo 2)<br />
<br />
==Pierres tombales sculptées==<br />
Face à cette colonne se trouvent 3 pierres tombales en calcaire et en forme de « dos d'âne ». <br />
<br />
Celle de droite est la seule a avoir une inscription : <br />
Il s'agit donc de la sépulture de Louise Elisabeth Delavault décédée à Souché le 21 août 1829.<br />
<br />
Elle est née à Niort en 1761 et s'y est marié le 18 août 1781 avec Joseph Gabriel Grellet Desprades.<br />
<br />
Celui-ci dont la tombe doit être celle du milieu est né le 16 mars 1749 à Limoges.<br />
<br />
Il a hérité de son père, Joseph Grellet Desprades, d'importantes propriétés et des titres : « d'écuyer (1), seigneur de Loublande et autres lieux ». <br />
<br />
Lors de son mariage, il reçoit en dot (2) de son épouse, le domaine de la [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] (3) à Souché. <br />
<br />
C'est donc un grand propriétaire de terres, mais aussi un notable. En effet, sous la révolution il est nommé chef de la Garde Nationale (4). <br />
<br />
Par la suite il devient Agent municipal de Souché en l'an IV (1795) puis '''Maire de Souché jusqu'à son décès le 13 juin 1823'''.<br />
<br />
La dernière tombe serait donc celle de leur fils : Gabriel Joseph Grellet Desprades né à Niort le 12 mars 1787, naturalisé Suisse, décédé à Souché à la Moujaterie le 11 mars 1842 à l'âge de 61 ans.<br />
<br />
On peut donc conclure avec certitude que '''cette colonne a été élevée (financée) par Louise Elisabeth Delavaut et par son fils Gabriel Joseph Grellet Desprades en l'honneur de Joseph Gabriel Desprades époux et père.'''<br />
<br />
*(1) Ecuyer : A l'origine, au moyen-âge, un écuyer est un gentilhomme qui accompagne un chevalier. Sous l'ancien régime le rang d'écuyer n'était pas un titre de noblesse mais une façon de qualifier un noble. C'est un titre honorifique.<br />
*(2) Dot : Biens qu'une femme apporte lors de son mariage au patrimoine du nouveau ménage.<br />
*(3) [[La Moujaterie et son pigeonnier|Moujaterie]] : Vaste domaine dominant la vallée du Lambon et le bourg de Souché. Outre des terres il comprend un logis composé de 6 corps de bâtiment avec jardins à la française. De ce logis il ne reste aujourd'hui qu'un seul bâtiment appelé « château ».<br />
*(4) Garde nationale : Nom donné sous la révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville ; elle a existé en France jusqu'à sa dissolution en juillet 1871 aux lendemains de la Commune de Paris.<br />
<br />
==Sources==<br />
*Archives départementales 79 : registres paroissiaux et d'état civil, cadastre.<br />
* Wiki-Niort.<br />
*Services du conservatoire des cimetières de la ville de Niort.<br />
*Article réalisé par Maurice Vinck et Jean-Michel Dallet,<br />
*« Hier Souché » Mars 2017.<br />
<center>'''''Cliquez sur l'image pour l'agrandir'''''</center><br />
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Fichier:Souché pierre tombale 1823.jpg |Pierre tombale située près de la colonne, on distingue 2 épaulette et un sabre.<br />
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