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==Témoignage de Pierre Naudin==
 
==Témoignage de Pierre Naudin==
 
À l'emplacement de la {{w|S.E.I.T.A}} en 1938, existait l'usine Mescle qui fabriquait du contreplaqué et des crosses de fusils :  
 
À l'emplacement de la {{w|S.E.I.T.A}} en 1938, existait l'usine Mescle qui fabriquait du contreplaqué et des crosses de fusils :  
:''Cette usine employait 150 ouvriers qui travaillaient en 3 x 8, sauf le samedi et le dimanche.''
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:''« Cette usine employait 150 ouvriers qui travaillaient en 3 x 8, sauf le samedi et le dimanche.''
 
:''L'été par temps chaud, la direction distribuait des boissons.  
 
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:''L'approvisionnement en billes de bois d'Oukoumé venant d'Afrique via la Rochelle était assuré par la gare.
 
:''L'approvisionnement en billes de bois d'Oukoumé venant d'Afrique via la Rochelle était assuré par la gare.
 
:''La gare de marchandise était située un peu plus haut vers les cimetières et qui s'appelait '''Bouillounouse'''.
 
:''La gare de marchandise était située un peu plus haut vers les cimetières et qui s'appelait '''Bouillounouse'''.
:''Les dirigeants Monsieur et Madame Victor Mescle avaient deux enfants, Robert et Christian.  
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:''Les dirigeants Monsieur et Madame Victor Mescle avaient deux enfants, Robert et Christian. » 
 
 
L'usine fut détruite par un incendie en décembre 1938 (Voir photo presse).
 
 
 
'''L'emplacement fut repris par les batteries Tudor qui fabriquaient des accus pour les sous-marins allemands.'''
 
 
 
==Témoignage de Michelle==
 
:''Vers 1941, mes parents sont arrivés à Niort pour démarrer l’Usine Tudor qui fabriquait des Batteries pour la seconde guerre mondiale.''
 
:''Mon père, Charles Colpaert était chef d’équipe, notre séjour à Niort ne dura que quelques années, il sont revenus dans le Nord vers 1946.
 
 
 
L'entreprise Tudor avait en 1940, deux usines de fabrication : à Lille dans le Nord et à Niort (Voir Photo).
 
 
 
L'usine a été détruite pendant la guerre par un incendie.
 
  
== Sources ==
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L'usine de contreplaqué et des crosses de fusils fut détruite par un incendie en décembre '''1938''' (Voir photo presse).
*Témoignage recueilli auprès de Monsieur Pierre Naudin (Voir article : [[Chizon]]), habitant Souché depuis 1934.
 
*Monsieur Pierre Naudin fut ouvrier dans cette usine de mai 1938 jusqu'à sa destruction par un incendie.
 
*Courrier de l'Ouest 1959.
 
*Presse 1938.
 
  
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:'''L'emplacement fut repris 1939 par les batteries Tudor qui fabriquaient des accus pour les sous-marins allemands.'''
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:'''L’ouverture de la manufacture d’accumulateur Tudor fut autorisée par arrêté préfectoral du 7 juin 1939 au lieu dit Belle-lune.'''
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==Témoignage de Michèle sur l'usine TUDOR==
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:''« Mon père, Charles Colpaert a été muté a Niort du 21 juin 1941 au 1er mai 1946, mes parents sont arrivés à Niort en 1941.
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:''Mon père devait démarrer l’Usine Tudor qui fabriquait des Batteries pour la seconde guerre mondiale.''
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:''Mon père, Charles Colpaert était chef d’équipe, notre séjour à Niort ne dura que quelques années, nous sommes retournés dans le Nord vers 1946. » 
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L'entreprise Tudor avait en 1940, trois usines de fabrication :
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::- à Lille (Nord),
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::- à Nanterre (Seine),
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::- à Niort (Deux-Sèvres) (Voir Photos).
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:'''L'usine de Niort a été détruite pendant la guerre par un incendie.'''
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==Anecdote de 1942 sur le marché noir ==
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:Le lundi 16 février 1942 à la gare de Niort, de nombreuses caisses solides en bois font l’objet d’un contrôle du chef de ravitaillement général. (Voir photo).
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:Ces caisses sont expédiées depuis l’usine '''Tudor''', elles sont sensées contenir des batteries électriques.
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:À l’ouverture des caisses, les inspecteurs découvrirent que les caisses contenaient de la viande salée et des légumes secs.
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:Le règlement intérieur de cette triste époque de guerre interdit ce type de transport sans autorisations.
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:Les autorités considèrent alors qu’il s’agit d’un vaste marché noir sous le coup de sanctions pénales.
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==Sources==
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:*Témoignage recueilli auprès de Monsieur Pierre Naudin (Voir article : [[Chizon]]), habitant Souché depuis 1934.
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:*Monsieur Pierre Naudin fut ouvrier dans cette usine de mai 1938 jusqu'à sa destruction par un incendie.
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:*Nous remercions Michèle pour son témoignage sur l'ancienne usine " Tudor " et pour les précieux documents qu'elle nous a confiés.
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:*Mémorial des Deux-Sèvres 1942.
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:*Courrier de l'Ouest 1959.
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:*Presse 1938, 1939.
 
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Fichier:1938 incendie Niort.jpg|Usine détruite par un incendie en décembre 1938.
 
Fichier:1938 incendie Niort.jpg|Usine détruite par un incendie en décembre 1938.
 
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Version actuelle en date du 20 mai 2024 à 13:50

Ordre de Mission, Usine "TUDOR". (1942)
Arrivée du tabac à Bouillounouse. (1959)

Témoignage de Pierre Naudin

À l'emplacement de la S.E.I.T.A Wikipedia-logo.svg.png en 1938, existait l'usine Mescle qui fabriquait du contreplaqué et des crosses de fusils :

« Cette usine employait 150 ouvriers qui travaillaient en 3 x 8, sauf le samedi et le dimanche.
L'été par temps chaud, la direction distribuait des boissons.
L'approvisionnement en billes de bois d'Oukoumé venant d'Afrique via la Rochelle était assuré par la gare.
La gare de marchandise était située un peu plus haut vers les cimetières et qui s'appelait Bouillounouse.
Les dirigeants Monsieur et Madame Victor Mescle avaient deux enfants, Robert et Christian. » 

L'usine de contreplaqué et des crosses de fusils fut détruite par un incendie en décembre 1938 (Voir photo presse).

L'emplacement fut repris 1939 par les batteries Tudor qui fabriquaient des accus pour les sous-marins allemands.
L’ouverture de la manufacture d’accumulateur Tudor fut autorisée par arrêté préfectoral du 7 juin 1939 au lieu dit Belle-lune.

Témoignage de Michèle sur l'usine TUDOR

« Mon père, Charles Colpaert a été muté a Niort du 21 juin 1941 au 1er mai 1946, mes parents sont arrivés à Niort en 1941.
Mon père devait démarrer l’Usine Tudor qui fabriquait des Batteries pour la seconde guerre mondiale.
Mon père, Charles Colpaert était chef d’équipe, notre séjour à Niort ne dura que quelques années, nous sommes retournés dans le Nord vers 1946. » 
Marché noir à l'usine "TUDOR". (1942)

L'entreprise Tudor avait en 1940, trois usines de fabrication :

- à Lille (Nord),
- à Nanterre (Seine),
- à Niort (Deux-Sèvres) (Voir Photos).
L'usine de Niort a été détruite pendant la guerre par un incendie.

Anecdote de 1942 sur le marché noir

Le lundi 16 février 1942 à la gare de Niort, de nombreuses caisses solides en bois font l’objet d’un contrôle du chef de ravitaillement général. (Voir photo).
Ces caisses sont expédiées depuis l’usine Tudor, elles sont sensées contenir des batteries électriques.
À l’ouverture des caisses, les inspecteurs découvrirent que les caisses contenaient de la viande salée et des légumes secs.
Le règlement intérieur de cette triste époque de guerre interdit ce type de transport sans autorisations.
Les autorités considèrent alors qu’il s’agit d’un vaste marché noir sous le coup de sanctions pénales.

Sources

  • Témoignage recueilli auprès de Monsieur Pierre Naudin (Voir article : Chizon), habitant Souché depuis 1934.
  • Monsieur Pierre Naudin fut ouvrier dans cette usine de mai 1938 jusqu'à sa destruction par un incendie.
  • Nous remercions Michèle pour son témoignage sur l'ancienne usine " Tudor " et pour les précieux documents qu'elle nous a confiés.
  • Mémorial des Deux-Sèvres 1942.
  • Courrier de l'Ouest 1959.
  • Presse 1938, 1939.
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