Guérineau -Trois générations de juges suppléants niortais : Différence entre versions
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:Il avait épousé le 30 prairial an VIII, Marie Clémentine Cruvelier, fille de Jean de Dieu Cruvelier, marchand, et divorcée de Jean-Louis Guillemeau, habitant du [[Fort Foucault]]. | :Il avait épousé le 30 prairial an VIII, Marie Clémentine Cruvelier, fille de Jean de Dieu Cruvelier, marchand, et divorcée de Jean-Louis Guillemeau, habitant du [[Fort Foucault]]. | ||
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:À l’image de son père, il fut avocat, juge suppléant près du tribunal de première instance de Niort. | :À l’image de son père, il fut avocat, juge suppléant près du tribunal de première instance de Niort. | ||
:En 1840, ils résident au N°3 du Parvis de Notre Dame. | :En 1840, ils résident au N°3 du Parvis de Notre Dame. | ||
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:Il a épousé Anne Marie Clémence Béraud à Laleu (17) le 14 septembre 1875, décédée le 13 août 1913. | :Il a épousé Anne Marie Clémence Béraud à Laleu (17) le 14 septembre 1875, décédée le 13 août 1913. | ||
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:En 1880, à la naissance d’une fille à Sainte Pezenne dans ce qui est alors leur maison de campagne, il est noté ancien magistrat. | :En 1880, à la naissance d’une fille à Sainte Pezenne dans ce qui est alors leur maison de campagne, il est noté ancien magistrat. | ||
:Louis Maurice Guérineau décède le 24 décembre 1924 à Sainte Pezenne. | :Louis Maurice Guérineau décède le 24 décembre 1924 à Sainte Pezenne. | ||
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:Marie Ernest Joseph Guérineau, né le 15 novembre 1889, est le fils de Louis Maurice Guérineau. | :Marie Ernest Joseph Guérineau, né le 15 novembre 1889, est le fils de Louis Maurice Guérineau. | ||
:Il a épousé Armandine Lucie Edith Thireau le 1er septembre 1919 à Sainte Pezenne. | :Il a épousé Armandine Lucie Edith Thireau le 1er septembre 1919 à Sainte Pezenne. | ||
:Il fut propriétaire, il décède le 20 mars 1963 au bourg de Sainte Pezenne. | :Il fut propriétaire, il décède le 20 mars 1963 au bourg de Sainte Pezenne. | ||
− | ==Maison | + | ==Marie Georgette Guérineau (Femme de lettres)== |
− | :Jean de Dieu-Jules Guérineau et son épouse Marie Thérèze Marina Bourdon ont été les premiers de la famille à résider dans cette belle et grande demeure située dans le bourg de Sainte-Pezenne, dominant la Vallée de la Sèvre (Voir photo). | + | :Marie Guérineau est née à Niort le 24 décembre 1840, elle est la sœur de Louis Maurice Guérineau. |
+ | :Elle fut très impliquée dans la vie religieuse niortaise. | ||
+ | :Elle a publiée sous le pseudonyme de '''Marie Gué''' plusieurs ouvrages (Exemples) : | ||
+ | ::"''-Un gentilhomme vendéen''", | ||
+ | ::"''-Histoire de Notre-Dame de Lourdes, d'après Henri Lasserre, racontée aux enfants''". '''(1)''' | ||
+ | :Marie Georgette Guérineau décède le 17 mars 1897 au 2, rue du Parvis de Notre Dame, elle est propriétaire. | ||
+ | ::'''(1)''' On trouve dans ce livre le récit [[Accident ferroviaire impliquant des Niortais|d’un accident ferroviaire de niortais]] miraculeusement sortis indemnes. | ||
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+ | :Jean de Dieu-Jules Guérineau et son épouse Marie Thérèze Marina Bourdon ont été les premiers de la famille à résider dans cette belle et grande demeure située dans le bourg de '''[[Sainte Pezenne, son nom et sa relique|Sainte-Pezenne]]''', dominant la Vallée de la Sèvre (Voir photo). | ||
:La date d’installation de la famille Guérineau dans cette maison se situe entre 1844 et avant 1875. | :La date d’installation de la famille Guérineau dans cette maison se situe entre 1844 et avant 1875. | ||
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*'''Anecdote''' : [[Nouvelle République à Niort depuis 1944|Le mardi 28 décembre 1999]], des rafales de vent soufflant à 140 kms balaient le niortais, en s'engouffrant dans la vallée de la [[Sèvre Niortaise (le fleuve)|Sèvre]], plusieurs cheminées de cette maison se sont alors effondrées puis reconstruites rapidement. | *'''Anecdote''' : [[Nouvelle République à Niort depuis 1944|Le mardi 28 décembre 1999]], des rafales de vent soufflant à 140 kms balaient le niortais, en s'engouffrant dans la vallée de la [[Sèvre Niortaise (le fleuve)|Sèvre]], plusieurs cheminées de cette maison se sont alors effondrées puis reconstruites rapidement. | ||
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:Ce chemin mène à la [[Fontaine des Amourettes de Sainte-Pezenne]]. | :Ce chemin mène à la [[Fontaine des Amourettes de Sainte-Pezenne]]. | ||
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− | :Un parc ancien d’environ 25000 m², véritable arboretum, représente un biotope entre le chemin des Amourettes et la [[Sèvre Niortaise (le fleuve)|Sèvre]]. | + | :Un parc ancien d’environ 25000 m², véritable arboretum, appartenait à cette famille. |
+ | :Il représente un biotope entre le chemin des Amourettes et la [[Sèvre Niortaise (le fleuve)|Sèvre]]. | ||
+ | :Il est située sur la rive droite de la Sèvre et longe le Chemin des Amourettes (Voir photo). | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
:*Archives 17, 79 | :*Archives 17, 79 | ||
− | :*Mémorial des Deux-Sèvres | + | :*Mémorial des Deux-Sèvres 1843 |
+ | :*Histoire de Notre-Dame de Lourdes, d'après Henri Lasserre, racontée aux enfants par Marie Gué. | ||
:*wiki-niort | :*wiki-niort | ||
:*Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet. | :*Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet. |
Version actuelle en date du 27 août 2024 à 16:51
Article en construction 15 mars 2024
Sommaire
Joseph Casimir Guérineau
1- Joseph-Casimir Guérineau est né le 26 octobre 1773, fils d’Etienne-Louis Philippe Guérineau, avocat en parlement et au siège royal de Niort, et de dame Ursule Giboin.
- Il avait épousé le 30 prairial an VIII, Marie Clémentine Cruvelier, fille de Jean de Dieu Cruvelier, marchand, et divorcée de Jean-Louis Guillemeau, habitant du Fort Foucault.
- Il fit ses études aux Oratoriens de Niort puis entra dans une maison de commerce à Orléans.
- Revenu à Niort, il fut employé aux convois militaires de l’armée puis au bureau de l’administration départementale.
- Puis, pour pouvoir suivre la carrière de son père, il étudie le droit, fut nommé avoué le 25 fructivor an VIII puis avoué agrégé à l’agence judiciaire du trésor public.
- Après avoir acquis une licence d’avocat, il fut nommé par décret du 19 mai 1811, juge suppléant au tribunal de Niort, il quitta ce poste en 1829.
- En 1833, Pierre Antoine Baugier est poursuivi pour avoir inséré dans « L'indépendant » dont il est le gérant et le rédacteur en chef, le toast porté par des républicains réunis lors d'un banquet patriotique :
- « ...au triomphe de la république, à la chute du gouvernement anti-national qui pèse depuis 3 ans sur le sol français... ».
- Joseph-Casimir Guérineau, avocat, est alors chargé de soutenir l’accusation à la place de M. Bodin en 1833, procureur du roi, dont on qualifiait sévèrement l’absence dans l’auditoire, a rempli sa tâche avec modération digne d’éloge.
- Joseph-Casimir Guérineau a dit aux jurés que l’intention seule du gérant, Pierre Antoine Baugier, étant à examiner, il ne pouvait mieux faire que de s’en rapporter à leur prudence et à leur sagacité.
- Le journal et Pierre Antoine Baugier sont acquittés lors de l'audience de la cour d'assises tenue à Niort le 22 octobre 1833.
- Joseph-Casimir Guérineau poursuivit ses activités d’avocat, bâtonnier de l’ordre, il cessa de plaider en 1840.
- Il eut de nombreuses fonctions sociales :
- -Membre du conseil de la fabrique de Notre Dame.
- -Il fut élu et membre du Conseil municipal de Niort du 3 frimaire an IX jusqu’à son décès.
- -Il accepta de faire partie de la Société de Statistique à sa création.
- Jean-Casimir Guérineau décède le 26 mai 1843 au N°3 du Parvis de Notre Dame.
Jean de Dieu-Jules Guérineau
2- Jean de Dieu-Jules Guérineau, né le 12 floréal an XII (2 mai 1804), est le fils de Jean-Casimir Guérineau.
- Il a épousé Marie Thérèse Marina Bourdon, elle est veuve en 1872.
- À l’image de son père, il fut avocat, juge suppléant près du tribunal de première instance de Niort.
- En 1840, ils résident au N°3 du Parvis de Notre Dame.
- Par ordonnance royale du 1er juillet 1843, Jules Guérineau, avocat, ancien procureur du roi à Marennes, est nommé juge suppléant au tribunal de première instance, en remplacement de son père décédé.
- En 1875, son épouse habite à Sainte-Pezenne lors du mariage de son fils Louis Maurice Guérineau.
Louis Maurice Guérineau
3- Louis Maurice Guérineau, né le 18 août 1843 à Niort, est le fils de Jean de Dieu-Jules Guérineau et de Marie Thérèse Marina Bourdon.
- En 1872, il est juge suppléant près du tribunal de première instance de Niort.
- Il a épousé Anne Marie Clémence Béraud à Laleu (17) le 14 septembre 1875, décédée le 13 août 1913.
- Anne Marie Clémence Béraud est la fille de Jean Erasme Béraud, ancien conservateur des eaux et forêts.
- Louis Maurice Guérineau, réside au N°3 du Parvis de Notre Dame.
- Louis Maurice qui réside chez sa mère, veuve puis réside à Niort après son mariage.
- En 1880, à la naissance d’une fille à Sainte Pezenne dans ce qui est alors leur maison de campagne, il est noté ancien magistrat.
- Louis Maurice Guérineau décède le 24 décembre 1924 à Sainte Pezenne.
Marie Ernest Joseph Guérineau
- Marie Ernest Joseph Guérineau, né le 15 novembre 1889, est le fils de Louis Maurice Guérineau.
- Il a épousé Armandine Lucie Edith Thireau le 1er septembre 1919 à Sainte Pezenne.
- Il fut propriétaire, il décède le 20 mars 1963 au bourg de Sainte Pezenne.
Marie Georgette Guérineau (Femme de lettres)
- Marie Guérineau est née à Niort le 24 décembre 1840, elle est la sœur de Louis Maurice Guérineau.
- Elle fut très impliquée dans la vie religieuse niortaise.
- Elle a publiée sous le pseudonyme de Marie Gué plusieurs ouvrages (Exemples) :
- "-Un gentilhomme vendéen",
- "-Histoire de Notre-Dame de Lourdes, d'après Henri Lasserre, racontée aux enfants". (1)
- Marie Georgette Guérineau décède le 17 mars 1897 au 2, rue du Parvis de Notre Dame, elle est propriétaire.
- (1) On trouve dans ce livre le récit d’un accident ferroviaire de niortais miraculeusement sortis indemnes.
Maison aux 7 cheminées
- Jean de Dieu-Jules Guérineau et son épouse Marie Thérèze Marina Bourdon ont été les premiers de la famille à résider dans cette belle et grande demeure située dans le bourg de Sainte-Pezenne, dominant la Vallée de la Sèvre (Voir photo).
- La date d’installation de la famille Guérineau dans cette maison se situe entre 1844 et avant 1875.
- Anecdote : Le mardi 28 décembre 1999, des rafales de vent soufflant à 140 kms balaient le niortais, en s'engouffrant dans la vallée de la Sèvre, plusieurs cheminées de cette maison se sont alors effondrées puis reconstruites rapidement.
Cimetière privé
- Plusieurs sépultures d’une partie des descendants de cette famille sont alignées dans un petit cimetière caché derrière le mur de soutènement longeant le chemin des Amourettes. (Voir photo).
- Ce chemin mène à la Fontaine des Amourettes de Sainte-Pezenne.
Parc arboretum
- Un parc ancien d’environ 25000 m², véritable arboretum, appartenait à cette famille.
- Il représente un biotope entre le chemin des Amourettes et la Sèvre.
- Il est située sur la rive droite de la Sèvre et longe le Chemin des Amourettes (Voir photo).
Sources
- Archives 17, 79
- Mémorial des Deux-Sèvres 1843
- Histoire de Notre-Dame de Lourdes, d'après Henri Lasserre, racontée aux enfants par Marie Gué.
- wiki-niort
- Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.