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Fontenelles, chapelle et source : Différence entre versions

De WikiNiort
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== Origines==
 
== Origines==
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Au début du XIXe siècle, ces bâtiments étaient utilisés pour l'industrie du cuir.
  
Sur le plan du cadastre napoléonien de 1838, des Grands bâtiments existaient en cet endroit aux Fontenelles à Souché.
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En 1803, une tannerie y est répertoriée par le Préfet Dupin, le lieu étant choisi par la présence d'une fontaine abondante.
  
Les  Fontenelles appartiennent à la congrégation de l’Immaculée-Conception.
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Sur le plan du cadastre napoléonien de 1838, de Grands bâtiments existaient toujours, en cet endroit, aux Fontenelles à Souché.  
  
Elles ont été fondées le 8 décembre 1854 par François Dontien Pécot.
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'''Les Fontenelles appartiennent à la congrégation de l’Immaculée-Conception depuis 1854 et ont été fondées François Donatien Pécot.'''
  
Pendant la guerre de 1870, les Fontenelles accueillirent et soignèrent les soldats atteint de variole, maladie contagieuse et souvent mortelle.
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En 1867, Édouard Bignonneau fabricant de brosses dans l’usine des Fontenelles déclare faillite.
  
C’est à cette époque qu’officiait le célèbre père Mathieu Bontemps comme aumônier de la chapelle.
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Le 30 avril 1867, a lieu la vente aux enchères des marchandises etc...
  
On peut imaginer que les malades assistaient à la messe en étant isolés et suivaient donc l’office du haut de la Chapelle (Voir Photo 5).
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En '''1969''', les Sœurs de l'Immaculée Conception achetèrent la propriété des Fontenelles saisie à Édouard Bignonneau.
  
Plus récemment c’est le père Joseph Fouillet ancien prêtre  de Saint-Varent aujourd’hui disparu qui officiat en cette chapelle.
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Pendant la [[Guerre franco-prussienne de 1870|guerre de 1870]], les Fontenelles accueillirent et soignèrent les soldats atteints de variole, maladie contagieuse et souvent mortelle.  
  
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'''Alfred Monnet est maire de Niort en 1870, une lettre de remerciement est adressée en août à Mme la supérieure des Sœurs de l'Immaculée Conception.'''
  
== Différents lieux occupés par cette communauté à Niort ==
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::''" Madame la Supérieure'',
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::''Au moment où la variole sévissait dans notre ville, vous avez eu la bonne et généreuse pensée de mettre votre maison des Fontenelles, alors inoccupée, à la disposition de M. le Maire de Niort, pour y faire traiter les malades atteints de cette maladie contagieuse. Après avoir eu d’abord la pensée d'en charger MM. les administrateurs du bureau de bienfaisance, M. le Maire a confié à la commission administrative de l'hôpital-hospice le soin d'installer et de faire fonctionner, au compte de cet établissement, une ambulance aux Fontenelles. C'est à M. le Maire, surtout, qu'il appartient de vous exprimer les sentiments de reconnaissance qu’a dû inspirer à la population, l'offre spontanément faite par vous, de recevoir aux Fontenelles, et d'éloigner ainsi de la ville, des malades dont la présence à Niort pouvait contribuer, dans une certaine mesure, à aggraver les ravages de l'épidémie.''
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::''Quant à nous, Madame la Supérieure, nous vous remercions bien sincèrement… "''
  
Il y avait, il y a peu de temps, 5 communautés sur Niort:
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C’est à cette époque qu’officiait le célèbre père [[Edouard Bontemps]] comme aumônier de la chapelle.
  
Sainte-Marie, 144 Av de Paris, c’est la maison mère.
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On peut imaginer que les malades assistaient à la messe tout en étant isolés.
  
Les Fontenelles, 389 Av de Paris.
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Ils suivaient donc l’office du haut de la Chapelle ''(Voir la photo de l'estrade de la chapelle)''.
  
Les Epinettes, 21 Imp Armande Béjart.
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Sur le recensement de 1876, la communauté était composée de 62 personnes.
  
Le Clou Bouchet, 1 Rue paul Painlevé.
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Ces 62 personnes étaient composées de 61 femmes dont 23 religieuses.
  
Sevret 57, Rue du moulin à Vent.
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En cette fin du XIXe siècle, c'est le père Paul Gendre qui y était aumônier.
  
Depuis quelques années les Fontenelles sont désaffectées
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Plus récemment c’est le père Joseph Fouillet, ancien prêtre de Saint-Varent aujourd’hui disparu, qui officia en cette chapelle.
  
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'''Sœur Marie-Pierre ([[FRACARD Marie-Louise|Marie-Louise Fracard]]), célèbre Historienne, a fait partie de cette communauté pendant plus de 50 ans.'''
  
== Découverte du lieu : chapelle==
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Depuis 1889, les Fontenelles ont abrité une maison de retraite pour religieuses...
  
C’est en venant des Brizeaux par la rue Louise Michel, aujourd’hui transformée en chemin piétonnier que l’on aperçoit la chapelle,
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== Les différents lieux occupés par cette communauté à Niort ==
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[[Fichier:Vue sur les Fontenelles.jpg|350px|right|thumb|Vue sur les Fontenelles par la rue Louise Michel]]
  
son petit  clocher  et ses bâtiment contigus. (Photos 1, 2 et 3).
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'''Il y a encore peu de temps, il existait 5 communautés sur Niort :'''
  
Ces bâtiments surmontent la vallée du Lambon.
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:*Sainte-Marie, 144 Avenue de Paris, qui est la maison mère.
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:*Les Fontenelles, 389 Avenue de Paris.
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:*Les Epinettes, 21 Impasse Armande Béjart.
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:*Le Clou Bouchet, 1 Rue paul Painlevé.
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:*Sevret 57, Rue du moulin à Vent.
  
En entrant par porte de cette chapelle (photo 4), on découvre à l’intérieur un endroit plein de lumière et une architecture de belle facture. (photos 6 et 7),
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Depuis quelques années, les Fontenelles sont désaffectées.  
  
Si aujourd’hui l’endroit est vide et silencieux, il garde néanmoins toute son « âme ».  
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Le cimetière privé de la communauté, contenant plus de 500 inhumations, a été déplacé en avril 2012.
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Les sœurs reposent désormais dans le cimetière communal de Buhors, rue Gustave Flaubert, à Niort.
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'''La doyenne de cette Congrégation niortaise, la Sœur Anna (Rosalie Berthomé) est décédée le 8 décembre 2017 à l’âge de 108 ans'''
  
Sur le fond de l’édifice pend la corde qui animait jadis la cloche que l’on aperçoit au-dessus du toit.
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Elle repose désormais avec ses sœurs au cimetière des Buhors.
  
Cette cloche servait à inviter les résidents aux offices.
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Sœur Anna est née à la Mandière de Boulogne (85) près des Essards le 12 novembre 1909, ses parents sont cultivateurs.
  
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Sa fonction de cuisinière, en entrant dans la Congrégation l’a amené à s’occuper des plus pauvres et des enfants de [[Orphelinat du Port (Ancien)|l’orphelinat du quartier du Port]] à Niort.
  
== Découverte du lieu : source, lavoir et parc==
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== Découverte du lieu : La Chapelle des Fontenelles ==
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C’est en venant des Brizeaux par la rue Louise Michel, aujourd’hui transformée en chemin piétonnier, que l’on aperçoit la chapelle, son petit clocher et ses bâtiment contigus. (Voir la photo numéro 1).
  
La communauté bénéficiait à l’époque d’une source souterraine qui traverse les bâtiments, une ouverture dans une pièce donne accès à l’eau
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On peut aussi apercevoir les bâtiments de cet ancien couvent qui dominent la vallée du Lambon.
  
qui coule toujours en permanence (Photo 8).
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En entrant par porte de cette chapelle, on découvre à l’intérieur un endroit baigné de lumière avec une architecture de belle facture.  
  
L’eau qui continue son écoulement, passe alors en souterrain et verse dans le lavoir de la communauté. (photos 9 et 10).
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Si aujourd’hui l’endroit est vide et silencieux, il garde néanmoins toute son « âme ».  
  
Un parc, d’exposition sud, protégé des vents, laisse imaginer des moments de quiétude et de recueillement qui ont jalonnés ces 150 années écoulées. (Photo 11).
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Sur le fond de l’édifice pend la corde qui animait jadis la cloche que l’on aperçoit au-dessus du toit. Cette cloche servait à inviter les résidents aux offices.
  
Deux ifs majestueux forment une superbe voûte végétale qui coupe un chemin de promenade. (Photo 12).
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<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center>
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Fichier:Entrée principale.jpg|Entrée principale des Fontenelles
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Fichier:Clocher de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Clocher de la chapelle des Fontenelles
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Fichier:Porte de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Entrée de la Chapelle
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Fichier:Chœur de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Chœur de la Chapelle
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Fichier:Estrade de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Estrade de la chapelle
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Fichier:Vue sur la Choeur.jpg|Vue sur le Chœur
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Fichier:Vitrail.jpg|Vitrail
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Fichier:Mur latéral de la Chapelle des Fontenelles.jpg|Mur latéral de la chapelle
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== Découverte du lieu : La source souterraine, le lavoir et le parc des Fontenelles==
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La communauté bénéficiait à l’époque d’une source souterraine qui traverse les bâtiments, une ouverture dans une pièce donne accès à l’eau qui coule toujours en permanence.
  
== Sources ==
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L’eau qui continue son écoulement, passe alors en souterrain et verse dans le lavoir de la communauté.
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Un parc, d’exposition sud, protégé des vents, laisse imaginer des moments de quiétude et de recueillement qui ont jalonné ces 150 années écoulées.
  
Photos personnelles.
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Deux ifs majestueux forment une superbe voûte végétale qui coupe un chemin de promenade.
  
Diocèse.
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<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center>
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Fichier:Bassin.jpg|Bassin
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Fichier:Lavoir des Fontenelles.jpg|Le lavoir des Fontenelles
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Fichier:Ecoulement lavoir.jpg|Ecoulement lavoir
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Fichier:Alimentation du lavoir des Fontenelles.jpg|Alimentation du lavoir
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Fichier:Source souterraine des Fontenelles.jpg|Source souterraine
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Fichier:Réserve.JPG|Réserve
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Fichier:Promenade dans le parc des Fontenelles.jpg|Promenade dans le parc des Fontenelles
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Fichier:Ifs dans le parc des Fontenelles.jpg|Ifs du parc
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Archives 79
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== Sources ==
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:*Photos personnelles (2014).
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:*Diocèse.
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:*Mémorial de Deux-Sèvres 1867.
 +
:*Archives 79,85.
 +
:*Article [[Guerre franco-prussienne de 1870]]
 +
:*Mémoires Statistiques des DS (Préfet Dupin an XII, 1803)
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:*Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.

Version actuelle en date du 10 août 2024 à 17:25

Origines

Façade des Fontenelles

Au début du XIXe siècle, ces bâtiments étaient utilisés pour l'industrie du cuir.

En 1803, une tannerie y est répertoriée par le Préfet Dupin, le lieu étant choisi par la présence d'une fontaine abondante.

Sur le plan du cadastre napoléonien de 1838, de Grands bâtiments existaient toujours, en cet endroit, aux Fontenelles à Souché.

Les Fontenelles appartiennent à la congrégation de l’Immaculée-Conception depuis 1854 et ont été fondées François Donatien Pécot.

En 1867, Édouard Bignonneau fabricant de brosses dans l’usine des Fontenelles déclare faillite.

Le 30 avril 1867, a lieu la vente aux enchères des marchandises etc...

En 1969, les Sœurs de l'Immaculée Conception achetèrent la propriété des Fontenelles saisie à Édouard Bignonneau.

Pendant la guerre de 1870, les Fontenelles accueillirent et soignèrent les soldats atteints de variole, maladie contagieuse et souvent mortelle.

Alfred Monnet est maire de Niort en 1870, une lettre de remerciement est adressée en août à Mme la supérieure des Sœurs de l'Immaculée Conception.

" Madame la Supérieure,
Au moment où la variole sévissait dans notre ville, vous avez eu la bonne et généreuse pensée de mettre votre maison des Fontenelles, alors inoccupée, à la disposition de M. le Maire de Niort, pour y faire traiter les malades atteints de cette maladie contagieuse. Après avoir eu d’abord la pensée d'en charger MM. les administrateurs du bureau de bienfaisance, M. le Maire a confié à la commission administrative de l'hôpital-hospice le soin d'installer et de faire fonctionner, au compte de cet établissement, une ambulance aux Fontenelles. C'est à M. le Maire, surtout, qu'il appartient de vous exprimer les sentiments de reconnaissance qu’a dû inspirer à la population, l'offre spontanément faite par vous, de recevoir aux Fontenelles, et d'éloigner ainsi de la ville, des malades dont la présence à Niort pouvait contribuer, dans une certaine mesure, à aggraver les ravages de l'épidémie.
Quant à nous, Madame la Supérieure, nous vous remercions bien sincèrement… "

C’est à cette époque qu’officiait le célèbre père Edouard Bontemps comme aumônier de la chapelle.

On peut imaginer que les malades assistaient à la messe tout en étant isolés.

Ils suivaient donc l’office du haut de la Chapelle (Voir la photo de l'estrade de la chapelle).

Sur le recensement de 1876, la communauté était composée de 62 personnes.

Ces 62 personnes étaient composées de 61 femmes dont 23 religieuses.

En cette fin du XIXe siècle, c'est le père Paul Gendre qui y était aumônier.

Plus récemment c’est le père Joseph Fouillet, ancien prêtre de Saint-Varent aujourd’hui disparu, qui officia en cette chapelle.

Sœur Marie-Pierre (Marie-Louise Fracard), célèbre Historienne, a fait partie de cette communauté pendant plus de 50 ans.

Depuis 1889, les Fontenelles ont abrité une maison de retraite pour religieuses...

Les différents lieux occupés par cette communauté à Niort

Vue sur les Fontenelles par la rue Louise Michel

Il y a encore peu de temps, il existait 5 communautés sur Niort :

  • Sainte-Marie, 144 Avenue de Paris, qui est la maison mère.
  • Les Fontenelles, 389 Avenue de Paris.
  • Les Epinettes, 21 Impasse Armande Béjart.
  • Le Clou Bouchet, 1 Rue paul Painlevé.
  • Sevret 57, Rue du moulin à Vent.

Depuis quelques années, les Fontenelles sont désaffectées.

Le cimetière privé de la communauté, contenant plus de 500 inhumations, a été déplacé en avril 2012.

Les sœurs reposent désormais dans le cimetière communal de Buhors, rue Gustave Flaubert, à Niort.

La doyenne de cette Congrégation niortaise, la Sœur Anna (Rosalie Berthomé) est décédée le 8 décembre 2017 à l’âge de 108 ans

Elle repose désormais avec ses sœurs au cimetière des Buhors.

Sœur Anna est née à la Mandière de Boulogne (85) près des Essards le 12 novembre 1909, ses parents sont cultivateurs.

Sa fonction de cuisinière, en entrant dans la Congrégation l’a amené à s’occuper des plus pauvres et des enfants de l’orphelinat du quartier du Port à Niort.

Découverte du lieu : La Chapelle des Fontenelles

C’est en venant des Brizeaux par la rue Louise Michel, aujourd’hui transformée en chemin piétonnier, que l’on aperçoit la chapelle, son petit clocher et ses bâtiment contigus. (Voir la photo numéro 1).

On peut aussi apercevoir les bâtiments de cet ancien couvent qui dominent la vallée du Lambon.

En entrant par porte de cette chapelle, on découvre à l’intérieur un endroit baigné de lumière avec une architecture de belle facture.

Si aujourd’hui l’endroit est vide et silencieux, il garde néanmoins toute son « âme ».

Sur le fond de l’édifice pend la corde qui animait jadis la cloche que l’on aperçoit au-dessus du toit. Cette cloche servait à inviter les résidents aux offices.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Découverte du lieu : La source souterraine, le lavoir et le parc des Fontenelles

La communauté bénéficiait à l’époque d’une source souterraine qui traverse les bâtiments, une ouverture dans une pièce donne accès à l’eau qui coule toujours en permanence.

L’eau qui continue son écoulement, passe alors en souterrain et verse dans le lavoir de la communauté.

Un parc, d’exposition sud, protégé des vents, laisse imaginer des moments de quiétude et de recueillement qui ont jalonné ces 150 années écoulées.

Deux ifs majestueux forment une superbe voûte végétale qui coupe un chemin de promenade.

Cliquez sur les images pour les agrandir

Sources

  • Photos personnelles (2014).
  • Diocèse.
  • Mémorial de Deux-Sèvres 1867.
  • Archives 79,85.
  • Article Guerre franco-prussienne de 1870
  • Mémoires Statistiques des DS (Préfet Dupin an XII, 1803)
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.