Vieille Rose (rue) : Différence entre versions
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« ''Déambulant par les vieux quartiers si pittoresques de Niort, '''''écrivait Henri Galoy''''', je découvris l'autre jour la rue Vieille-Rose. L'étrangeté de ce nom poétique et vieillot me parut exquise et m'inspira cette balade » :'' | « ''Déambulant par les vieux quartiers si pittoresques de Niort, '''''écrivait Henri Galoy''''', je découvris l'autre jour la rue Vieille-Rose. L'étrangeté de ce nom poétique et vieillot me parut exquise et m'inspira cette balade » :'' | ||
:::BALLADE DE LA RUE VIEILLE ROSE | :::BALLADE DE LA RUE VIEILLE ROSE |
Version du 7 janvier 2021 à 08:46
Rue Vieille Rose
Cette rue qui s’est toujours appelée Rue vieille-Rose porte le nom d’une très ancienne auberge qui n’existait plus au début du XVIIe siècle.
- Elle appartenait en 1610 à Jean Arnauldet. Il s’agit probablement de Jehan (Jean) Arnauldet qui fut pair et secrétaire-greffier de Niort de 1630 à 1634 ainsi qu'élu receveur des deniers en 1638.
- L’arrêté municipal du 24 décembre 1825 confirma le nom de cette rue.
La photographie montre une enseigne moderne mais qui permet peut-être de situer l’emplacement de cette ancienne auberge. Notes sur enseigne « LA VIEILLE ROSE » 1535
Poésie sur la rue Vieille Rose en 1932
« Déambulant par les vieux quartiers si pittoresques de Niort, écrivait Henri Galoy, je découvris l'autre jour la rue Vieille-Rose. L'étrangeté de ce nom poétique et vieillot me parut exquise et m'inspira cette balade » :
- BALLADE DE LA RUE VIEILLE ROSE
- Rose " inclyte " d'un vieux Mai,
- Rose aujourd'hui disparue,
- Quelle rose a parfumé
- De son nom la vieille rue ?
- Cherchez-la : Coquecigrue !
- Moi, je m’en suis informe •
- Et les gens ont ri (pour cause)
- Cependant, j'aurais aimé
- Respirer la Vieille Rose.
- Fut-elle balcon fleuri
- De quelque maison pointue
- Au temps du bon roi Henri ?
- La maison fut abattue,
- La Rose alors fut perdue.
- Que cherches-tu. nez au vent ?
- Mon Dieu, monsieur, pas grand'chose.
- C'est un caprice d'enfant,
- Je cherche la Vieille Rose,
- Ou tout au moins son parfum,
- Car peut-être encore il flotte,
- Très doux, à peine défunt,
- Dans la ruelle vieillotte...
- Bah ! cela sent l'échalote,
- Le rance et les cabinets.
- La Rose se décompose ;
- C'est à se boucher le nez,
- L'odeur de la Vieille Rose.
- Cher monsieur, raillez toujours,
- Mais moi, je reste morose.
- Nulle rose de nos jours
- Ne vaudra la Vieille Rose...
Sources
- Revue de l'Ouest 1932
- Henri Galoy (1878-1937). Poète, Prix de l’Académie en 1932 Œuvres Henri Galoy
- JMD