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Guy GUILLOTEAU : Différence entre versions

De WikiNiort
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:Il fait la campagne contre l’Allemagne de 1915 à 1919 et obtient la croix de guerre, en 1917 : Étoile de bronze.
 
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:Il s'installe à Niort avec son épouse Marcelle, au 31, rue Ricard, en 1931.
 
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:Il avait acheté sa société le 30 avril 1931, à Louis Cruchon et à Marie-Suzanne Chaigneau son épouse.
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:Cette nouvelle société « ''Guilloteau et Compagnie'' » était composée alors d’un fonds de commerce de Tabacs, Papeterie, Maroquinerie et Journaux, exploité au 31, rue Ricard.
  
 
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=='''Guy Guilloteau, résistant de la seconde guerre mondiale'''==
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:*"'' Compiègne-Dachau. Par le train de la mort ''". [[Henri Lambert]] 1950.
 
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Version du 31 octobre 2022 à 16:59

En construction, mars 2018.
1944, Camp de Buchenwald.
Extrait récit : " Compiègne-Dachau. Par le train de la mort." Henri Lambert 1950. (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)
Notes NR de 1994. (Cliquez sur l'image pour l'agrandir)

Guy Guilloteau

Guy Guilloteau était gérant de la "Civette", tabacs-photos-librairie au 31, rue Ricard à Niort.
Il est né le 7 juillet 1896 à Saint Hilaire des Loges en Vendée, il s’y marie le 10 juin 1924.
Il est incorporé à l’infanterie en 1915, puis il passe dans l’aviation en 1918.
Il fait la campagne contre l’Allemagne de 1915 à 1919 et obtient la croix de guerre, en 1917 : Étoile de bronze.
Il s'installe à Niort avec son épouse Marcelle, au 31, rue Ricard, en 1931.
Il avait acheté sa société le 30 avril 1931, à Louis Cruchon et à Marie-Suzanne Chaigneau son épouse.
Cette nouvelle société « Guilloteau et Compagnie » était composée alors d’un fonds de commerce de Tabacs, Papeterie, Maroquinerie et Journaux, exploité au 31, rue Ricard.

Guy Guilloteau, résistant de la seconde guerre mondiale

Il est mobilisé en 1939 comme sergent chef, il quitte l’armée en 1940 et s’engage dans la résistance contre l’occupant Nazi.

Le 27 juillet 1944, il est arrêté par la Gestapo qui procédait à Niort à d’ultimes arrestations de résistants.

Ces résistants partirent pour le camp de Buchenwald, il passèrent par la prison de la Pierre Levée à Poitiers et prirent le train de Compiègne.
Ces quelques résistants arrêtés par la Gestapo (liste non exhaustive), faisaient tous partie du réseau Delbo Phénix :
  • M. Maurice Lebrun ingénieur des ponts et chaussées,
  • M. François Tabard, entrepreneur de travaux publics,
  • M. Moinard, employé de M. Tabard,
  • M. Paul Gianesini, inspecteur des PTT,
  • M. Guy Guilloteau, gérant de la « Civette »,
  • Jules Gaufreteau tuiliers à la Véquière de Surin,
  • Gaston Gaufreteau tuiliers à la Véquière de Surin (Frère du précédent),
  • Raoul Balliard,
  • M. André Ségala, employé au cadastre…
Le 10 août 1944, les résistants partirent vers Compiègne.
Guy Guilloteau ne partit que le lendemain, son train ayant été bombardé par les FFI…
Certains ne sont pas revenus du camp des nazis :
  • François Tabard, Gaston Gaufreteau , Guy Guilloteau, André Ségala.
  • Jules Gaufreteau est mort d’épuisement quelques jours après son retour des camps nazis.
Le camp fut libéré par les Américains le 11 avril 1945.

Guy Guilloteau, très fatigué, était à l’infirmerie de Buchenwald, il ne devait jamais revenir à Niort.

Une impressionnante photo du camp de la mort de Buchenwald, montre la promiscuité des prisonniers et où se trouve peut être Guy Guilloteau….
Un service funèbre fut célébré à sa mémoire, en l’église Saint-Hilaire de Niort, le 27 juillet 1945.
Après la guerre, son épouse Marcelle Guilloteau se lance alors dans de difficiles recherches.
Elle reçoit une seule lettre lui indiquant que son mari était encore vivant le 3 avril 1945. (Voir photo)

En mars 1966, Marcelle Guilloteau visionne un film documentaire : Trente ans d’histoire (1964).

Sur ce film, elle assure reconnaître son mari sur une photo prise en 1944 dans le camp de Buchenwald.

Par un arrêté du Conseil Municipal de Niort du 23 juin 1980, une rue porte son nom (Rue Guy Guilloteau).

Sources

  • NR 1964, 1966, 1994 (Jean-Jacques Boissonnot).
  • Archives 85.
  • Archives municipales.
  • " Compiègne-Dachau. Par le train de la mort ". Henri Lambert 1950.
  • " La résistance en Deux-Sèvres ", M. Chaumet, J.M. Pouplain.
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel DALLET.
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