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Chêne classé à Saint-Liguaire (Ancien) : Différence entre versions

De WikiNiort
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La presse faisait alors écho aux remarques de ces administrés mécontents des restrictions sur les obligations de constructions imposées par ce classement...
 
La presse faisait alors écho aux remarques de ces administrés mécontents des restrictions sur les obligations de constructions imposées par ce classement...
  
Cet arbre, resté dans la mémoire, n’a pas survécu à l’urbanisation du Quartier de Saint-Liguaire.
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'''Selon le témoignage d'une dame, voisine de l'emplacement de cet arbre, ce chêne bien que malade était toujours présent en 1973.'''
  
Sa disparition date probablement des années 70.
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À cette époque (1973), son classement posait toujours des problèmes en interdisant le choix de la couleur des tuiles où du motif des grilles des balcons, etc...
  
Aujourd’hui, il a été remplacé par un autre arbre situé dans un petit espace aménagé.  
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Cet arbre, resté dans la mémoire, n’a donc pas survécu à l’urbanisation du Quartier de Saint-Liguaire.
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Cet emplacement est situé entre la rue des Marais et l'Impasse de la plante, le long de l'ancienne voie de chemin de fer.
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Sa disparition date probablement des années 75.
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Aujourd’hui, il a été remplacé par un autre chêne situé dans un petit espace public aménagé, ce nouvel arbre côtoie un frêne à l'espérance de vie bien plus courte...  
  
 
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Version du 19 mai 2017 à 16:49

Article en construction

Chêne classé à Saint-Liguaire

En exécution de la loi du 21 avril 1906 (1), 15 monuments naturels et beaux arbres, furent classés en Deux-Sèvres.

Un vieux chêne centenaire situé à proximité de Saint-Liguaire fut ainsi classé en 1906.

Cet arbre était sur la propriété du Comte de Malartic (2), important propriétaire terrien à Saint-Liguaire.

Selon M. Saboureau (3), Maire de Saint-Liguaire en 1965, l’arbre subit vers 1930 de fortes amputations (sans autorisation).

Cet élagage était consécutif à la réalisation d’une ligne électrique Haute-Tension en direction de Faymoreau.

« Ce chêne est particulièrement vilain, pourtant personne ne peut s’attaquer à son classement.» déclarait M. le Maire à la presse en 1965.

La presse faisait alors écho aux remarques de ces administrés mécontents des restrictions sur les obligations de constructions imposées par ce classement...

Selon le témoignage d'une dame, voisine de l'emplacement de cet arbre, ce chêne bien que malade était toujours présent en 1973.

À cette époque (1973), son classement posait toujours des problèmes en interdisant le choix de la couleur des tuiles où du motif des grilles des balcons, etc...

Cet arbre, resté dans la mémoire, n’a donc pas survécu à l’urbanisation du Quartier de Saint-Liguaire.

Cet emplacement est situé entre la rue des Marais et l'Impasse de la plante, le long de l'ancienne voie de chemin de fer.

Sa disparition date probablement des années 75.

Aujourd’hui, il a été remplacé par un autre chêne situé dans un petit espace public aménagé, ce nouvel arbre côtoie un frêne à l'espérance de vie bien plus courte...

Notes

(1) Cette Loi du 21 avril 1906 organise la protection des sites et monuments naturels de caractère artistique.

Loi du 21 avril 1906, extrait :

Articles 3 :

  • « Les propriétaires des immeubles désignés s’engagent à ne pas détruire ni modifier l’état des lieux ou l’aspect, sauf autorisation spéciale du ministre... »

Article 5 :

  • « Toute modification des lieux, sans autorisation, sera punie d’une amende de 100 à 3000 Francs (1906)... »

(2) En 1965, la comtesse de Malartic habitait Paris.

(3) Le Maire était M. Constant Saboureau, sabotier « artisanal » , il habitait à le village de Sevreau.

Sources

  • Loi du 21 avril 1906, (Assemblée Nationale).
  • NR 1964.
  • Henri Gelin , B. S. H. S. des Deux-Sèvres (1912).
  • M. Ernest Gousseau (2017).