Tuileries de la région niortaise (Anciennes) : Différence entre versions

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:Émile Marbouty  et Henry Bouchiat sont donc les arrières petit-fils de Jean Bouret  (1789-1856) par alliance:.
 
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:Henri Bouchiat, né à Lubersac, a épousé Hortense Marbouty à Bessines en 1810.
 
:Henri Bouchiat, né à Lubersac, a épousé Hortense Marbouty à Bessines en 1810.
:Madeleine Marbouty (1920-1973), fille d’Émile, tuilier, a épousé, en 1943, l’artiste peintre Paul Malan.
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:Madeleine Marbouty (1920-1973), fille d’Émile, tuilier, a épousé, en 1943, l’artiste peintre [[MALAN Pol (Peintre Niortais)|Paul Malan]].
 
==Autres familles de tuiliers de la route de la Rochelle==
 
==Autres familles de tuiliers de la route de la Rochelle==
 
::En 1861, apparait Jean-Joseph Gaufreteau né à Surin, une famille nombreuse de tuiliers de Surin (79) de ce nom va créer et développer les tuileries de la Véquière de Surin...
 
::En 1861, apparait Jean-Joseph Gaufreteau né à Surin, une famille nombreuse de tuiliers de Surin (79) de ce nom va créer et développer les tuileries de la Véquière de Surin...

Version du 21 juin 2025 à 07:12

Article en construction : 21 juin 2025

Anciennes tuileries de la région niortaise

Les tuileries anciennes, datant du XIXe siècle, sont des petites entreprises artisanales souvent tenues par les mêmes familles.
Les tuiles sont confectionnées manuellement, en remplissant des moules en bois permettant de donner la forme souhaitée.
Les tuileries anciennes sont situées à proximité d’un terrain argileux, ce qui leur permet de recueillir l’argile nécessaire à la fabrication des tuiles.
Ce sont principalement les tuiles, appelée tiges de bottes, qui sont produites dans la région niortaises.
Les tuiles sont cuitent dans des fours chauffés au bois récolté aux environs proches.
Les ouvriers sont des tuiliers et aussi des charretiers pour transporter la glaise puis les tuiles en utilisant un tombereau et un cheval. (Voir photo).
La tuilerie abordée dans cet article se situe au sud de l’agglomération niortaise en direction de la Rochelle.
Les exploitants et ouvriers certains originaires du Limousin, Creuse et Corrèze (1), rejoignent les tuileries de la région niortaise.
On retrouvait à Niort dès le XVIIIe siècle, la rue Limousine (Aujourd’hui rue Yser), rappelant l’installation dans cette rue des ouvriers venus du Limousin : maçons, tailleurs de pierres, tuiliers, etc…
En 1876, 17 familles de tailleurs de pierres résident rue Limousine.
(1) En 1785, une ordonnance du parlement royal, appliquée à une partie de la Creuse, interdit aux creusois de continuer à utiliser de la paille pour leurs toitures.
Cela provoque une subite demande de tuiles, laquelle fait naître en Creuse de multiples tuileries familiales et artisanales.

Famille Bouret tuilier à la Tuilerie

Jean Bouret est né le 1er septembre 1789 à Aubusson (Creuse) (1) et se retrouve à Bessines en 1823.
En 1824, Jean Bouret est tuilier, il épouse à Bessines le 2 mars, Elisabeth Bourolleau née à Sant-Symphorien demeurant à l’Ebaupin de Bessines.
Ils ont deux fils tuiliers : Pierre né en 1824, Calixte né en 1837.
En 1836, Jean Bouret est tuilier et réside avec son épouse, Elisabeth Bourolleau, près de Chamaillard (Voir photo), près du village de la Tuilerie.
C’est probablement Jean Bouret qui afferme la tuilerie en 1842 (Voir photo) au propriétaire, M. Chaigneau orfèvre, rue des Halles à Niort.
Jean Bouret décède le 28 mars 1856.
En 1861, Pierre né en 1824 et Calixe né en 1837, les fils du précédent sont tuiliers à la tuilerie de Pied de fond, avec leur mère veuve depuis 1856.
Au moins 6 ouvriers travaillent dans cette usine en 1861 et 1866.
En 1872, la famille Bouret, Pierre et Calixe sont toujours exploitant de la tuilerie
Pierre Bouret (fils) est décédé en 1874, âgé de 50 ans, son épouse Marie Favrioux se remarie avec Alexandre Proust, tuilier en 1880.
En 1881, Calixe Bouret est toujours chef tuilier, il décède en 1882.
En 1889, Léonard Marbouty, né à Lubersac en Corrèze en 1861, travaille à la tuilerie des Lizons à Aigonay (Voir photo), il épouse Hortance Bouret et rejoint son père Jean à la tuilerie de Bessines.
En 1896, cinq ouvriers travaillent dans cet atelier en compagnie des familles Alphonse Bouret et Léonard Marbouty .
En 1901, Alphonse Bouret (1866-1927), fils de Pierre, est tuilier-briquetier avec son beau frère Léonard Marbouty né à Lubersac en 1861 et qui a épousé Hortense Bouret.
En 1913, Henry Bouchiat né en 1879 à Lubersac, est tuilier à la Tuilerie, il est le gendre Léonard Marbouty et de Hortense Bouret
En 1936, Émile Marbouty né en 1890, fils de Léonard et Hortense Bouret, exploite une briqueterie à la Tuilerie de Bessines.
Émile Marbouty et Henry Bouchiat sont donc les arrières petit-fils de Jean Bouret (1789-1856) par alliance:.
Henri Bouchiat, né à Lubersac, a épousé Hortense Marbouty à Bessines en 1810.
Madeleine Marbouty (1920-1973), fille d’Émile, tuilier, a épousé, en 1943, l’artiste peintre Paul Malan.

Autres familles de tuiliers de la route de la Rochelle

En 1861, apparait Jean-Joseph Gaufreteau né à Surin, une famille nombreuse de tuiliers de Surin (79) de ce nom va créer et développer les tuileries de la Véquière de Surin...
En 1872, la tuilerie, située à la Tuilerie, est exploitée par deux familles.
La seconde famille, avec la famille Bouret, est composée d’Etienne Roulet avec ses fils Antoine et Louis et 3 ouvriers tous venus de Corrèze.
En 1881, François Audrerie, gendre d’Etienne Roulet est chef tuilier.
En 1886, Alphonse Bouret fils de Pierre Bouret né en 1866 est aussi chef tuilier, il décède en 1927.
La seconde famille est alors composée de Jean Barbouty du fils Armand et de deux ouvriers.
Cette famille va s’allier à la famille Bouret pour mariage.

Sources

  • Archives 79, 23, 19.
  • Recherche, texte et illustrations : Jean-Michel Dallet.