Combe-Velluet, peintre
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Combe-Velluet, peintre Niortais:
De son vrai nom, Louis Alphonse Velluet, il est né le 13 décembre 1943 à Poitiers.
Il épouse Lucie Lacombe.
On peut penser qu’il prend une partie du nom de sa femme pour créer son pseudonyme d’artiste peintre: Combe-Velluet.
Il est peintre paysagiste principalement régional. (Niort, Parthenay, Saintes, Poitiers…)
Il obtint une bourse du département et de Niort pour rejoindre l’école des Beaux-Arts de Paris.
Il fut élève de Jean-Léon Gérôme, il a exposé au Salon de Paris en 1878 et en 1882.
Il rencontre le peintre Jean-Baptiste Corot qui lui inspire son style de peinture.
Il fut directeur de l’école de dessin de Niort.
Il eut pour élève le célèbre sculpteur niortais, Pierre-Marie Poisson, qui devint son ami.
C’est un peintre paysagiste d’aquarelles et peintures à l’huile.
Ses tableaux qui sont réalisés la fin du XIXe siècle s’inspirent de son environnement proche.
On trouve notamment un tableau mettant en scène les pêcheurs de Saint-Liguaire. (Voir Photo).
Très inspiré par les paysages aquatiques, il peint les environs de la source du Vivier, etc…
En 1878, il réside au 40, rue des Rempart à Niort.
Il réside à la fin de sa vie, avec son épouse, dans le bourg de Saint-Liguaire, rue du Centre.
Il décède le 17 juin 1902.
Poème inspiré par ses œuvres:
L’un de ses tableaux représentant, les pêcheurs de Saint-Liguaire a sans doute inspiré un poème.
Ce poème qui date de la toute fin de XIXe siècle est peut-être l’œuvre de Henri Clouzot.
Ces vers sont extraits d’une revue présentée au théâtre de Niort en février 1898.
- À Saint-Liguaire:
Sur la rive au pied du coteau,
De grands ormeaux penchés sur l’eau,
Au clair miroir font un rideau
D’ombre légère,
Et le bon peintre aux yeux ravis
Ne peut plus quitter ce pays
Et rêve de tableau exquis
À Saint-Liguaire.
Quand les Niortais s’endimanchant
Songent à prend’ la clef des champs,
'Ils ne trouvent rien d’plus attachant
Que leur rivière.
On peut les voir venir, dès le matin,
De Comporté, de Saint-Martin,
Taquiner le menu fretin,
À Saint-Liguaire.
Y a des pêcheurs, y en a partout,
Y en a d’assis, y en a d’debout.
La plupart ne prenn’t rien du tout,
Dans l’onde claire.
Mais chacun gard’ son espoir
Et trempe son fil jusqu’au soir
Quand la nuit tend son manteau noir
À Saint-Liguaire.
Alors c’est l’heure du repos
Où tout se tait, le vents, les flots,
Où la grenoill’ sous les roseaux,
Coasse amère.
Où, sur les peupliers tremblants
Miroitent les rayons brillants
De la lune au croissant d’argent,
À Saint-Liguaire.
Jardin à Saint-Liguaire:
Jouxtant l’église de Saint-Liguaire, un jardin est aménagé à sa Mémoire.
Parfaitement aménagé de plantes variées, il est à l’image de ce peintre naturaliste de cette fin du XIXe siècle.
Une fontaine moderne complète le tableau végétal que forme ce Jardin à Saint-Liguaire. (voir photo).
Sources:
- Catalogue de Paris Salon 1878.
- Journal régional: CO 1962.
- Archives 79 et 86.
- http://www.alienor.org/