Angélina Faity : Différence entre versions
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Elle épouse, le 2 décembre 1907 à Sainte-Pezenne, Paul Seigné né et résidant à Sainte-Pezenne. | Elle épouse, le 2 décembre 1907 à Sainte-Pezenne, Paul Seigné né et résidant à Sainte-Pezenne. | ||
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Avec son mari Paul Seigné, elle met courageusement à disposition, sa ferme de Sainte-Pezenne pour y déposer du matériel et transmettre par radio les messages destinés aux résistants. | Avec son mari Paul Seigné, elle met courageusement à disposition, sa ferme de Sainte-Pezenne pour y déposer du matériel et transmettre par radio les messages destinés aux résistants. | ||
| − | + | Ces résistants appartiennent au réseau "Delbo-Phénix" qui est dirigé par Jean Depraetère. | |
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| + | Cette émission se déroule à 12h 30, mais elle est vite repérée par une voiture allemande de repérage "Gonio". | ||
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| + | Paul Seigné constatant l'arrivée des Allemands, avertit Georges Gibeault et De Kinder présents à la ferme. | ||
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| + | Ceux-ci cachent le matériel, immédiatement retrouvé par les Allemands. | ||
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| + | Seul Georges Gibeault est arrêté, puis torturé par la Gestapo. | ||
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Elle est transférée à Poitiers, puis Romainville et déportée le 25 mai 1944 à Neue Bremm. | Elle est transférée à Poitiers, puis Romainville et déportée le 25 mai 1944 à Neue Bremm. | ||
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C’est le 20 novembre 2001 sur le Journal Officiel (Voir Extrait) qu’elle est reconnue officiellement: « Morte en déportation ». | C’est le 20 novembre 2001 sur le Journal Officiel (Voir Extrait) qu’elle est reconnue officiellement: « Morte en déportation ». | ||
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==Rue Angélina Faity== | ==Rue Angélina Faity== | ||
Le 25 février 1982, le conseil municipal de Niort décide par arrêté qu’une rue portera son nom. | Le 25 février 1982, le conseil municipal de Niort décide par arrêté qu’une rue portera son nom. | ||
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==Anecdote:== | ==Anecdote:== | ||
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Version du 26 mars 2015 à 18:58
Sommaire
Biographie simplifiée
Angélina Faity est née le 19 mars 1885 à Saint-Symphorien, mais va rejoindre Sainte-Pezenne l’année suivante.
La famille habite Sainte-Pezenne, Angélina est l’aînée d’une famille de quatre filles et un garçon.
Elle passe toute sa jeunesse dans une ferme à Sainte-Pezenne, route de Fontenay le Comte.
Elle épouse, le 2 décembre 1907 à Sainte-Pezenne, Paul Seigné né et résidant à Sainte-Pezenne.
Tragique destin pendant la guerre 39/45
Le couple va habiter une modeste ferme (Voir photo) située dans cette rue appelée aujourd’hui: Rue Angélina Faity.
Avec son mari Paul Seigné, elle met courageusement à disposition, sa ferme de Sainte-Pezenne pour y déposer du matériel et transmettre par radio les messages destinés aux résistants.
Ces résistants appartiennent au réseau "Delbo-Phénix" qui est dirigé par Jean Depraetère.
Le 12 avril 1944, Jean Depraetère demande en urgence une émission radio depuis la ferme des Seigné.
Cette émission se déroule à 12h 30, mais elle est vite repérée par une voiture allemande de repérage "Gonio".
Paul Seigné constatant l'arrivée des Allemands, avertit Georges Gibeault et De Kinder présents à la ferme.
Ceux-ci cachent le matériel, immédiatement retrouvé par les Allemands.
Seul Georges Gibeault est arrêté, puis torturé par la Gestapo.
Le lendemain 13 avril 1944, Madame Seigné (Angélina Faity) est arrêtée en représailles en l'absence de son mari qui prévenu de l'arrivée des Allemands a pu fuir, elle a 59 ans.
Elle est transférée à Poitiers, puis Romainville et déportée le 25 mai 1944 à Neue Bremm.
Elle est enfin transférée au camp de Ravensbruck où elle décède le 26 janvier 1945.
C’est le 20 novembre 2001 sur le Journal Officiel (Voir Extrait) qu’elle est reconnue officiellement: « Morte en déportation ».
Rue Angélina Faity
Le 25 février 1982, le conseil municipal de Niort décide par arrêté qu’une rue portera son nom.
Anecdote:
Des maquisards présents sur Sainte-Pezenne avaient pris l’habitude de se cacher sur les coteaux du chemin des Pêcheurs dans des « grottes » consécutives aux extractions des pierres.
Sources
- Mémoires
- Archives Moulin du Roc.
- Archives 79
- Journal Officiel 2001
- La Résistance en Deux-Sèvres. M Chauvet, JM Pouplain.
