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Bon Cru (Ancien restaurant disparu en 1889) : Différence entre versions

De WikiNiort
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==Destruction de cette maison==
 
==Destruction de cette maison==
 
'''En octobre 1889, sous le titre d’une chronique : " ''Les embellissements de Niort'' " on écrit :'''
 
'''En octobre 1889, sous le titre d’une chronique : " ''Les embellissements de Niort'' " on écrit :'''
:« ''Les démolisseurs viennent de mettre la pioche dans la vieille construction située au coin de la rue du rabot et de la Place des Halles.''
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:« ''Les démolisseurs viennent de mettre la pioche dans la vieille construction située au coin de la rue du Rabot et de la Place des Halles.''
 
:''Dans quelques jours, il ne restera plus rien du vieux restaurant '''Au Bon Crû'''.''
 
:''Dans quelques jours, il ne restera plus rien du vieux restaurant '''Au Bon Crû'''.''
 
:''Les habitants y gagneront de voir dégagé l’entrée d’une rue des plus passantes et qui est une des voies d’accès à notre marché. »''
 
:''Les habitants y gagneront de voir dégagé l’entrée d’une rue des plus passantes et qui est une des voies d’accès à notre marché. »''

Version du 1 novembre 2023 à 14:28

Article en construction : 1er novembre 2023

Restaurant-Café Au Bon Crû

Restaurant-café : "Au Bon Crû" démoli en 1889.

Cette maison médiévale était située en position stratégique sur la place des Halles et au bout de la rue du Rabot (Voir photo).

Cette rue fut, jusqu’à la révolution et avant la démolition des anciennes halles, une rue principale permettant de traverser la ville pour rejoindre la porte des Vieux Ponts.
Ce Restaurant-Café était nommé "Au Bon Crû", ce nom faisait sans doute référence au bon vin (1) qui y était servi.
Sur le plan napoléonien de 1809, ce restaurant était situé à proximité de la Fontaine d’Austerlitz (Voir photo plan).
Ce café-restaurant qui prend des pensionnaires était tenu au milieu du XIXe siècle par Mme veuve Brillet qui pose vraisemblablement sur la photo.
Une toile étendue sur la façade faisait la publicité pour ses voisins.
Ces artisans ont créé, aux 16 et 18 rue du Rabot, une nouvelle fabrique de vannerie.
Dans les années 1880 et 1890, c’est Emile Chaissereau qui y était chaisier.
(1) Jusqu’à la fin du XIXe siècle le vin est produit en abondance au sud de Niort.
Le Phylloxera qui a détruit les vignes dans les années 1880 a entraîné une forte baisse de la production de vin.
Le vin était, à cette époque, non pas considéré comme une boisson mais bien comme un aliment.
En 1894, Alfred Rozeray (1858-1940) professeur départemental multiplie les conférences auprès des agriculteurs et instituteurs sur la méthode de greffage pour la Restitution du vignoble.

Destruction de cette maison

En octobre 1889, sous le titre d’une chronique : " Les embellissements de Niort " on écrit :

« Les démolisseurs viennent de mettre la pioche dans la vieille construction située au coin de la rue du Rabot et de la Place des Halles.
Dans quelques jours, il ne restera plus rien du vieux restaurant Au Bon Crû.
Les habitants y gagneront de voir dégagé l’entrée d’une rue des plus passantes et qui est une des voies d’accès à notre marché. »

Ce bâtiment datant au moins du XVe siècle a disparu à jamais en octobre 1889.

En 1954, sur un emplacement aussi favorable à l'extrémité de la rue du Pont, disparaissait une autre grande maison médiévale, Quai Cronstadt.
Extrait de plan de 1809 : Situation du restaurant à l'extrémité de la rue du Rabot (Cliquez sur l'image pour l'agrandir).

Chanson parlant de ce restaurant

Les paroles de cette chanson empreintes de nostalgie ont sans doute été écrites après la disparition du lieu :

« J’ai connu un temps,
La patronne à défunt Pandore,
Vous attirait les gens,
Par des airs engageants,
Rebondissante de poitrine,
Agréable et de bonne mine,
Ah ! Comme on allait,
Chez la veuve Brillet,
Mais depuis vingt ans,
Ça c’est toujours la même histoire,
Des gens pas contents,
Ont éprouvé du déboire,
Mais rien n’a changé,
C’est encore un même commerce,
Où l’on met les tonneaux en perce,
On en sort complet,
Tout comme chez Brillet... »

Sources

  • Archives 79.
  • Mémorial des Deux-Sèvres 1889
  • Chanson : Luc Monteret.
  • Texte illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.