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Bornes et Panneaux de directions du Niortais (Historique)

De WikiNiort

Article en construction 22 février 2023.

Emplacement de 2 bornes royales à Niort.
Ex : 2 Modèles de bornes.

Repères anciens des lieux pour les voyageurs

On peut imaginer que les clochers des villages furent les premiers repères des voyageurs.
Sous le règne de Louis XV, les routes royales comme celle de Paris à la Rochelle, via Niort, furent jalonnées de bornes en pierre de la région.
Ces bornes, appelées bornes royales ou militaires, distantes de 1000 toises (1949 mètres), étaient gravées simplement.
Ces bornes donnaient leur N° d’emplacement depuis Paris.
La première identifiée à Niort portait le N° 206, était située près de l’ancien Pont de Villemontée et la deuxième N° 207 était Place de la Brèche.
La borne 206 était encore visible au début du XXe siècle, quant à la borne 207, elle fut remplacée par la Pyramide de la Brèche, érigée en 1780 et détruite en partie en 1808.
La Pyramide de la Brèche fut ainsi construire sur l’emplacement de la borne 207, posée à l’époque de Louis XV.
Certaines bornes sont répétées sur le cadastre Napoléonien du XIXe siècle.
Certaines bornes sur la route Paris-La Rochelle sont encore visibles en 2023 comme celle située à l’entrée de la ville de Saint-Maixent, N°195, à la Crèche et Frontenay Rohan-Rohan, N° 211 (Voir photo), etc...

Origine des panneaux de directions (Michelin)

L’entreprise Michelin est célèbre pour avoir lancée, en 1889, sa fabrication de pneus à Clermont-Ferrand.
Afin d’inciter les utilisateurs d’automobiles à rouler pour user plus rapidement les pneus, les gérants de l’entreprise vont multiplier les innovations en direction des automobilistes voyageurs.
En 1900, naît le célèbre Guide Michelin et en 1910, l'entreprise lance sa première carte routière.
Afin de guider les automobilistes dans leur déplacements, la société Michelin va se lancer dans la fabrication de plaques émaillées offertes aux communes ou avec participation des villes pour indiquer les différentes directions pour traverser les villes sans difficultés.
Ex : Plaques pour indiquer la direction.
Ex : Indicateurs de direction sur la Place Saint-Jean.
Ex : Bornes d'angle à 4 faces, départ de la rue de Souché.

Premières installations à Niort des panneaux Michelin

Le samedi 21 mai 1939, les Établissements Michelin de Clermont-Ferrand de compte à demi avec les Ponts et Chaussées ont commencé à poser des plaques de signalisations à Niort.
Pour indiquer le chemin aux automobilistes, différentes plaques furent posées aux endroits les plus propices.
Des petites plaques furent très apparentes furent misent à l’entrée de quelque rues afin d’informer les automobilistes du côté pair pour aider aux stationnements. (Ex : 74, rue de Strasbourg)

Différents types de plaques posées en 1939

Des plaques rectangulaires de presque 1m² avec une flèche marques les principales directions.
On évalue alors la pose d’une quarantaine de lourds panneaux posés en ce mois de mai 1939 dans l’agglomération niortaise.
Des plaques en lave émaillées sont posées sur des murs de maisons dont les propriétaires pressentis ont accepté. (Voir photo : Maison près des Vieux Ponts).
Sur un fond blanc, les inscriptions sont en lettres noires très apparentes.
Leur finition est vitrifiée, afin de les garantir contre les intempéries et leur durée de vie.
Les indications sur certaines plaques s’accompagnent parfois de schémas pour préciser la bonne direction comme par exemple à l’entrée de l’Avenue Saint-Jean...
Au bas de certaines plaques est indiquée l’adresse du syndicat d’initiative de Niort (1).
Ce changement après avoir soulevé quelques critiques des niortais fut reconnut comme d’une grande utilité par les voyageurs.
(1) En 1936, le Syndicat d’Initiative est placé dans un Kiosque sur la place de la Brèche et tenu par Marie Jozeau (Vve).

Borne d’angle à Quatre Faces

En 1918, la borne d'angle à quatre faces composée d'une plaque en lave émaillée apposée sur un support en béton ne sera officiellement agréée qu'en 1931.
Quatre modèles seront fabriqués jusqu'en 1928, année où sera retenu celui que l'on connaît en Deux-Sèvres avec un pied aux formes arrondies, plus large à la base (Voir photo).
Exemple : on pouvait trouver une borne d’angle à l’entrée du chemin de Souché sur l’avenue de Paris (Voir photo).

Sources