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Combe-Velluet, peintre

De WikiNiort
Pêcheurs à Saint-Liguaire (Sèvre Niortaise) (Musée Bernard d'Agesci)
Vue de la Source du Vivier (Musée Bernard d'Agesci)
jardin aménagé à Saint-Liguaire (2015).
Entrée du Jardin, l'église est située à gauche.
Auto-Portrait: Combe-Velluet 1889 (Musée Bernard d'Agesci)

Article en Construction

Combe-Velluet, peintre Niortais:

De son vrai nom, Louis Alphonse Velluet, il est né le 13 décembre 1843 à Poitiers.

Il fit ses début dans les Ponts-et-Chaussées.

Il épouse Lucie Lacombe.

On peut penser qu’il prend une partie du nom de sa femme pour créer son pseudonyme d’artiste peintre: Combe-Velluet.

Il est peintre paysagiste principalement régional. (Niort, Parthenay, Saintes, Poitiers…)

En 1868, le Conseil Général des Deux-Sèvres renouvelle sa subvention de 500F au jeune Velluet, peintre.

La ville de Niort lui accorde aussi son aide.

Ces subventions doivent permettre à M. Velluet de poursuivre ses études à l’École Impériale des Beaux-Arts.

Il fut élève de Jean-Léon Gérôme, il a exposé au Salon de Paris en 1878 et en 1882.

Il revint à Niort en 1873.

Il fut directeur de l’école de dessin de Niort.

Il eut pour élève le célèbre sculpteur Niortais, Pierre-Marie Poisson, qui devint son ami.

C’est un peintre paysagiste d’aquarelles et peintures à l’huile.

"L’Étang de la Fontaine aux Loups" est considéré à cette époque comme le chef-d’œuvre du peintre.

Ses tableaux qui sont réalisés la fin du XIXe siècle s’inspirent de son environnement proche.

On trouve notamment un tableau mettant en scène les pêcheurs de Saint-Liguaire. (Voir Photo).

Très inspiré par les paysages aquatiques, il peint les environs de la source du Vivier, etc…

En 1878, il réside au 40, rue des Rempart à Niort.

Il vit à la fin de sa vie, avec son épouse, dans le bourg de Saint-Liguaire, rue du Centre.

Il décède le 17 juin 1902.

Une partie de ses toiles maîtresses furent vendues au décès de son épouse en 1917.

Ces toiles furent exposées pour y être vendues dans des vitrines de magasins à Niort.

On put les admirer, notamment en 1917, chez M. Aubert, Avenue de la République.

Anecdote:

Un jour Corot visitant les élèves, s’arrête devant le chevalet du jeune peintre et lui dit:

« Petit, abandonne le figure, tu es un paysagiste ».

Cette rencontre avec le peintre Jean-Baptiste Corot lui inspira alors son style de peinture.

Poème inspiré par ses œuvres:

L’un de ses tableaux représentant, les pêcheurs de Saint-Liguaire a sans doute inspiré un poème.

Ce poème qui date de la toute fin de XIXe siècle est peut-être l’œuvre de Henri Clouzot.

Ces vers sont extraits d’une revue présentée au théâtre de Niort en février 1898.

  • À Saint-Liguaire:

Sur la rive au pied du coteau,

De grands ormeaux penchés sur l’eau,

Au clair miroir font un rideau

D’ombre légère,

Et le bon peintre aux yeux ravis

Ne peut plus quitter ce pays

Et rêve de tableau exquis

À Saint-Liguaire.

Quand les Niortais s’endimanchant

Songent à prend’ la clef des champs,

Ils ne trouvent rien d’plus attachant

Que leur rivière.

On peut les voir venir, dès le matin,

De Comporté, de Saint-Martin,

Taquiner le menu fretin,

À Saint-Liguaire.

Y a des pêcheurs, y en a partout,

Y en a d’assis, y en a d’debout.

La plupart ne prenn’t rien du tout,

Dans l’onde claire.

Mais chacun gard’ son espoir

Et trempe son fil jusqu’au soir

Quand la nuit tend son manteau noir

À Saint-Liguaire.

Alors c’est l’heure du repos

Où tout se tait, le vents, les flots,

Où la grenoill’ sous les roseaux,

Coasse amère.

Où, sur les peupliers tremblants

Miroitent les rayons brillants

De la lune au croissant d’argent,

À Saint-Liguaire.

Jardin à Saint-Liguaire:

Jouxtant l’église de Saint-Liguaire, un jardin est aménagé à sa Mémoire.

Ce jardin, parfaitement composé de plantes variées, il est à l’image de ce peintre naturaliste de cette fin du XIXe siècle.

Une fontaine moderne complète le tableau végétal que forme ce Jardin à Saint-Liguaire. (voir photo).

Sources:

  • Catalogue de Paris Salon 1878.
  • Journal régional: CO 1962.
  • Archives 79 et 86.
  • http://www.alienor.org/
  • Le Courrier de la Vienne et des Deux-Sèvres 1917.
  • PV du Conseil Général des DS en 1868.