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Confiserie niortaise Leclercq (Historique)

De WikiNiort
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Alexandre Leclercq en 1970, découpage des berlingots
Fabrication de la guimauve (1997) (Photo D. Mar)

Un établissement centenaire

Les générations - des anciens - ont toujours connu des sandwicheries au bas de la place de la Brèche, avant qu'elles ne soient déplacées dans les nouveaux kiosques.

Personne ne peut se vanter d'avoir assisté à l'ouverture de la confiserie Leclercq : c'était en 1897 !
C'est le grand-père, Auguste Leclercq (1864-1912), venu de Charente, qui installe à cet endroit stratégique son banc de bonbons et de sucres d'orge maison.
Auguste-François Leclercq, confiseur, décède le 6 avril 1912, il est veuf d’Augustine Domisse, il réside au 15, rue Martin Beaulieu à Niort.
Leur fond de commerce est vendu en 1912 à Alice-Esther-Zélie Leclercq, épouse Marsault, qui réside 11, rue Mère-Dieu à Niort.
Avec ses fils, Maurice jusqu'en 1929, l'année de la Grande Crise, puis Alexandre pendant près de cinquante ans, le banc devient baraque sur roues.
Pendant les fastes années soixante, la maison fait travailler jusqu'à treize personnes.
C'est ensuite Jean-Pierre, un petit-fils, qui reprend l'affaire au tournant des années quatre-vingt.
Une affaire rentable jusqu'en 2010 mais les travaux de la Brèche et le déplacement ont sans doute perturbé les habitudes des clients.

Un article de " Vivre-à-Niort " leur est consacré pour les 110 ans en février 2008 :

-► Confiserie Leclercq.
L'un des plus anciens commerces de Niort baisse alors le rideau au printemps 2013.

Des bonbons en exclusivité

En descendant du manège pour les plus jeunes, à la sortie du cinéma pour les autres, qui n'a pas salivé devant les rangées de pommes d'amour écarlates, les guimauves alanguies aux tons pastel, les gaufres nappées de chocolat ?...
Et cette odeur de sucre doux qui s'échappait de la roulotte pouvait aller vous titiller jusqu'aux terrasses de café les plus éloignées.
Bonbons, barbes à papa et autres sucettes étaient le lot des Niortais en goguette.
Mais il serait dommage de passer sous silence les deux spécialités de la maison : la guimauve chaude que l'on pouvait voir s'étirer sous nos yeux, brassée par une machine au mouvement machiavélique.
Ce berlingot Leclerc est une exclusivité envoyée dans toute la France dont Alexandre avait déposé le brevet en 1959.
Cent seize ans de sucreries : ça en fait des caries ! il n'y a pas que les enfants qui vont les regretter, les dentistes aussi !

Petit film INA

En 1970, la télévision régionale fit un petit reportage sur la fabrication de nougats par Alexandre Leclercq.

Ce petit film est titré : "Fabrication nougats à Niort"

Sources

  • Nouvelle République du 27 avril 2013
  • Mémorial des Deux-Sèvres 1912
  • INA 1970 (Limousin actualités)