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Ferme de Chey : Différence entre versions

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La ferme a hébergé la famille Gobeil, originaire de la Paroisse de Saint-Liguaire. Jean Gobeil, marié à Jeanne Guillet en 1654 est métayer de l’abbaye de Saint-Liguaire et plus précisément de la ferme de « Ché ».
 
La ferme a hébergé la famille Gobeil, originaire de la Paroisse de Saint-Liguaire. Jean Gobeil, marié à Jeanne Guillet en 1654 est métayer de l’abbaye de Saint-Liguaire et plus précisément de la ferme de « Ché ».
  
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C’était un marais sauvage et insalubre, peuplé de « rouches », joncs et roseaux, créé par l’accumulation des sables et des bris marins et d’alluvions déposées par la Sèvre niortaise.
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Version du 17 mai 2014 à 10:10


La Ferme de Chey est liée à l'histoire de la Nouvelle France, en d'autres termes : le Québec.

Chey1.jpg

La ferme a hébergé la famille Gobeil, originaire de la Paroisse de Saint-Liguaire. Jean Gobeil, marié à Jeanne Guillet en 1654 est métayer de l’abbaye de Saint-Liguaire et plus précisément de la ferme de « Ché ».

Accompagné de sa femme et de ses quatre filles, il décide de traverser l’Atlantique en 1665 pour s’installer en Nouvelle-France, à Chateau-Richer, dans une ferme qu’il loue à un bourgeois de Québec.

L’histoire de cette famille est un exemple rare du départ d’une famille vers le nouveau continent.


Les origines de la Ferme de Chey

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C’était un marais sauvage et insalubre, peuplé de « rouches », joncs et roseaux, créé par l’accumulation des sables et des bris marins et d’alluvions déposées par la Sèvre niortaise.

Ce marais baptisé « Golfe des pictons » présentait quelques îlots sur lesquels, au cours des siècles, les moines construiront leurs abbayes dont celle de Saint-Liguaire.

La boucle de la Sèvre Niortaise, où ils ont implanté le site de Chey, offrait de l’eau douce, des terrains de chasse et de pêche et des terres cultivables. De plus, il existait ça et là des gués qui permettaient la circulation et les échanges avec les habitants de la plaine de La Tiffardière et Sevreau…


Chey, un site fréquenté

Découverte d’une hache de pierre polie à La Tiffardière. Découverte de cinq haches de bronze à « Bois Châtaigner » en 1848. Découverte de vestiges gallo-romains à Bessac, au bas du Coteau Saint-Hubert et dernièrement à La Moucherie.

Les historiens locaux, prétendent qu’une ancienne ferme gauloise serait enfouie dans la boucle de la Sèvre. Au temps des Gaulois, la région fut occupée par les « Pictavis » (originaires du Nord des Iles Britanniques, ils tenaient leur nom du fait qu’ils adoraient se peindre le visage et le corps). Alliés de Vercingétorix (vaincu à Alésia par Jules César), le « pays », comme toute la Gaule, sera colonisé par les Légions Romaines. Ainsi on a retrouvé un denier d’argent de l’Empereur Tibère au Galuchet.

Pendant ce temps, la chrétienté s’implante dans la région, et dès l’an 500, une première église est construite sur l’îlot de Saint-Liguaire : Notre Dame de Bon Port, dépendante de la première Abbaye de Saint-Maixent dirigée à l’époque par Agapit, lequel sera rapidement rejoint par un jeune homme nommé Adjutor (originaire d’Agde), à l’origine de très nombreux miracles qui attireront les plus puissants dont Clovis, roi des Francs.