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Fontanes (rue) : Différence entre versions

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==Toponymie de Louis de Fontanes==
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Du nom de Louis de Fontanes (né en 1757 à Niort - mort en 1817 à Paris), poête et homme politique français.
  
==Toponymie==
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L’enfance de Louis se déroule dans une ambiance familiale sereine. Le jeune garçon est confiée à un prêtre rigoriste, héritier du Jansénisme, à La Foye Montjault, dans la campagne niortaise.
  
Du nom de Louis de Fontanes (né en 1757 à Niort - mort en 1817 à Paris), poête et homme politique français.
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Puis, il  regagne le foyer familial à Niort où il intègre le [[Oratoriens de Niort (1617 / 1792)|collège de l’Oratoire]].  
  
L’enfance de Louis se déroule dans une ambiance familiale sereine. Le jeune garçon est confiée à un prêtre rigoriste, héritier du Jansénisme, à La Foye Montjault, dans la campagne niortaise. Puis, il  regagne le foyer familial à Niort où il intègre le collège de l’oratoire. Les oratoriens niortais, ouverts aux idées nouvelles des lumières y prodiguent un enseignement « d’avant garde » tout en privilégiant les humanités classiques.
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Les oratoriens niortais, ouverts aux idées nouvelles des lumières y prodiguent un enseignement « d’avant garde » tout en privilégiant les humanités classiques.
  
 
Le décès en 1774 de son frère aîné puis de son père et celui, en 1776, de sa mère le pousse à partir à Paris, en 1777, pour se consacrer à sa passion : l’écriture et surtout la poésie.
 
Le décès en 1774 de son frère aîné puis de son père et celui, en 1776, de sa mère le pousse à partir à Paris, en 1777, pour se consacrer à sa passion : l’écriture et surtout la poésie.
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Il se marie à Lyon en 1792 à une jeune lyonnaise, riche et douée  pour les arts, Geneviève-Marie-Faustine-Chantal Cathelin. Son premier enfant naît pendant la fuite de la famille lors du siège de cette ville.
 
Il se marie à Lyon en 1792 à une jeune lyonnaise, riche et douée  pour les arts, Geneviève-Marie-Faustine-Chantal Cathelin. Son premier enfant naît pendant la fuite de la famille lors du siège de cette ville.
  
Caché à Paris, il dut s’enfuir à nouveau, trouva refuge à Sevran, près de Livry puis aux Andelys. A la chute de Robespierre, on le nomme professeur de littérature à l’Ecole Centrale des Quatre-Nations ; il devient ainsi l’un des membres fondateurs de l’Institut, où il est élu le 27 septembre 1795 dans la section « poésie ».
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Caché à Paris, il dut s’enfuir à nouveau, trouva refuge à Sevran, près de Livry puis aux Andelys.  
  
Exilé de nouveau par le Directoire, il se retrouve à Londres où il s’associe à Chateaubriand, pour qui il gardera toujours admiration et amitié, sentiments partagés par le grand poète français. Toutefois, il revint  rapidement en  France,  où son admiration pour  Napoléon, qu’il  rencontre par  l’intermédiaire d’Elisa Bonaparte, dont on dit qu’elle fut sa maîtresse, assura son retour à l’iInstitut et une « belle » promotion politique.
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A la chute de Robespierre, on le nomme professeur de littérature à l’Ecole Centrale des Quatre-Nations ; il devient ainsi l’un des membres fondateurs de l’Institut, il est élu le 27 septembre 1795 dans la section « poésie ».
  
1802, il est élu au corps législatif qu’il présidera de 1804 à 1810.
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Exilé de nouveau par le Directoire, il se retrouve à Londres où il s’associe à Chateaubriand, pour qui il gardera toujours admiration et amitié, sentiments partagés par le grand poète français.  
  
1803, il est élu à l’Académie Française où il remplace Jean-François Marmontel.
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Toutefois, il revint  rapidement en  France,  où son admiration pour [[Napoléon à Niort|Napoléon]], qu’il rencontre par l’intermédiaire d’Elisa Bonaparte, dont on dit qu’elle fut sa maîtresse, assura son retour à l’iInstitut et une « belle » promotion politique.
  
1804, il est fait commandeur de la Légion d’Honneur.  
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:- 1802, il est élu au corps législatif qu’il présidera de 1804 à 1810.
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:- 1803, il est élu à l’Académie Française où il remplace Jean-François Marmontel.
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:- 1804, il est fait commandeur de la Légion d’Honneur.
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:- 1808, il devient grand maître de l’université puis Comte d’empire.
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:- 1817, il devient marquis.
  
1808, il devient grand maître de l’université puis Comte d’empire.
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Il s’éteint à Paris, le 17 mars 1821 et est enterré au Père Lachaise.
  
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Fontanes, républicain, bonapartiste et royaliste, laisse un nom important dans l’histoire de l’éducation nationale.  
  
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Nommé grand maître de l’université par décret du 17 mars 1808, il a organisé l’Université de France telle qu’elle fut encore récemment.  
  
Il s’éteint à Paris, le 17 mars 1821 et est enterré au Père Lachaise.
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D’autre part, il a été le grand organisateur des lycées, lycées d’internes aux programmes nets, construits sur des idées pédagogiques à la fois traditionnelles et neuves.  
  
Fontanes, républicain, bonapartiste et royaliste, laisse un nom important dans l’histoire de l’éducation nationale. Nommé grand maître de l’université par décret du 17 mars 1808, il a organisé l’Université de France telle qu’elle fut encore récemment. D’autre part, il a été le grand organisateur des lycées, lycées d’internes aux programmes nets, construits sur des idées pédagogiques à la fois traditionnelles et neuves.
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Un Lycée devenu collège, porte son nom depuis 1861 voir article : [[Lycée Fontanes (Historique)]]
  
 
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*http://amopa79.org/pages/cinquantenaire-amopa/hommes-celebres/fontanes.htm
http://amopa79.org/pages/cinquantenaire-amopa/hommes-celebres/fontanes.htm
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*wiki niort

Version du 24 janvier 2019 à 19:13

Toponymie de Louis de Fontanes

Du nom de Louis de Fontanes (né en 1757 à Niort - mort en 1817 à Paris), poête et homme politique français.

L’enfance de Louis se déroule dans une ambiance familiale sereine. Le jeune garçon est confiée à un prêtre rigoriste, héritier du Jansénisme, à La Foye Montjault, dans la campagne niortaise.

Puis, il regagne le foyer familial à Niort où il intègre le collège de l’Oratoire.

Les oratoriens niortais, ouverts aux idées nouvelles des lumières y prodiguent un enseignement « d’avant garde » tout en privilégiant les humanités classiques.

Le décès en 1774 de son frère aîné puis de son père et celui, en 1776, de sa mère le pousse à partir à Paris, en 1777, pour se consacrer à sa passion : l’écriture et surtout la poésie.

Les premiers poèmes dont quelques uns sont inspirés par les modèles anglais apparurent dans « l’Almanach des Muses ». Fontanes était un réformateur modéré et en 1790, il devint éditeur-adjoint du « Modérateur ».

Il se marie à Lyon en 1792 à une jeune lyonnaise, riche et douée pour les arts, Geneviève-Marie-Faustine-Chantal Cathelin. Son premier enfant naît pendant la fuite de la famille lors du siège de cette ville.

Caché à Paris, il dut s’enfuir à nouveau, trouva refuge à Sevran, près de Livry puis aux Andelys.

A la chute de Robespierre, on le nomme professeur de littérature à l’Ecole Centrale des Quatre-Nations ; il devient ainsi l’un des membres fondateurs de l’Institut, où il est élu le 27 septembre 1795 dans la section « poésie ».

Exilé de nouveau par le Directoire, il se retrouve à Londres où il s’associe à Chateaubriand, pour qui il gardera toujours admiration et amitié, sentiments partagés par le grand poète français.

Toutefois, il revint rapidement en France, où son admiration pour Napoléon, qu’il rencontre par l’intermédiaire d’Elisa Bonaparte, dont on dit qu’elle fut sa maîtresse, assura son retour à l’iInstitut et une « belle » promotion politique.

- 1802, il est élu au corps législatif qu’il présidera de 1804 à 1810.
- 1803, il est élu à l’Académie Française où il remplace Jean-François Marmontel.
- 1804, il est fait commandeur de la Légion d’Honneur.
- 1808, il devient grand maître de l’université puis Comte d’empire.
- 1810, il devient sénateur.
- 1817, il devient marquis.

Il s’éteint à Paris, le 17 mars 1821 et est enterré au Père Lachaise.

Fontanes, républicain, bonapartiste et royaliste, laisse un nom important dans l’histoire de l’éducation nationale.

Nommé grand maître de l’université par décret du 17 mars 1808, il a organisé l’Université de France telle qu’elle fut encore récemment.

D’autre part, il a été le grand organisateur des lycées, lycées d’internes aux programmes nets, construits sur des idées pédagogiques à la fois traditionnelles et neuves.

Un Lycée devenu collège, porte son nom depuis 1861 voir article : Lycée Fontanes (Historique)

Localisation

http://www.openstreetmap.org/#map=19/46.32877/-0.47148

Sources