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Four à pain de la Roussille (Ancien) : Différence entre versions

De WikiNiort
 
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==Le four à pain==
 
==Le four à pain==
Ce four à pain est positionné à droite de l’impasse de la Roussille, au centre du hameau. (voir photo: plan).
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:Ce four à pain est positionné à droite de l’impasse de la Roussille, au centre du hameau. (voir photo: plan).
 
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:Coordonnées GPS:  Latitude : 46.333481  Longitude : -0.505942
Coordonnées GPS:  Latitude : 46.333481  Longitude : -0.505942
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:Ce four contrairement à la plupart des fours de cette époque, est situé à l’écart de  tout bâtiment.
 
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:On trouve à Sainte-Pezenne [[Moulin d'Ane (rue du)|un four, rue du Moulin d'Âne]] de même facture, visible sur le plan Napoléonien de 1810.
Ce four contrairement à la plupart des fours de cette époque, est situé à l’écart de  tout bâtiment.
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:Selon les témoignages, ce four était mis à la disposition des habitants du hameau de la Roussille.
 
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:Ce four à pain était proche du moulin à eau.
On trouve à Sainte-Pezenne [[Moulin d'Ane (rue du)|un four, rue du Moulin d'Âne]] de même facture, visible sur le plan Napoléonien de 1810.
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:Ce moulin permettait d’obtenir un approvisionnement de proximité en farine.
 
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:Un puits situé à moins de 50m devait alimenter le four.
Selon les témoignages, ce four était mis à la disposition des habitants du hameau de la Roussille.
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:La partie cuisson du four est située dans la partie basse. (Voir photos)
 
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:Ce four à pain fut construit vers la fin du XIXè siècle.
Ce four à pain était proche du moulin à eau.
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:L’ensemble du village étant à ce moment la propriété des notables de [[Tiffardière (Château de la)|la Tiffardière]], le baron de Petier puis la famille Roger Lévesque.
 
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:Le pain était alors considéré, en cette période, comme l’aliment de base.
Ce moulin permettait d’obtenir un approvisionnement de proximité en farine.
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:Ce '''four banal''' a fonctionné pour les habitants jusqu’au milieu de XXè siècle.
 
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:En 1863, on vend un four banal à Saint-Liguaire (Voir photo).
Un puits situé à moins de 50m devait alimenter le four.
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La partie cuisson du four est située dans la partie basse. (Voir photos)
 
 
 
Ce four à pain fut construit vers la fin du XIXè siècle.
 
 
 
L’ensemble du village étant à ce moment la propriété des notables de la Tiffardière, le baron de Petier puis la famille Roger Lévesque.
 
 
 
Le pain était alors considéré, en cette période, comme l’aliment de base.
 
 
 
Ce four a fonctionné pour les habitants jusqu’au milieu de XXè siècle.
 
 
 
 
==Le blé et les moulins==
 
==Le blé et les moulins==
À la fin du XIXè siècle, l’arrivée dans les campagnes de solides charrues de fer a permis la culture du froment (blé).
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:À la fin du XIXè siècle, l’arrivée dans les campagnes de solides charrues de fer a permis la culture du froment (blé).
 
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:Les amendements tels que la chaux ont favorisé cette culture assez exigeante.
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:Le blé, plus adapté à la fabrication du bon pain, remplace peu à peu le seigle et autres céréales réservés à l’alimentation des animaux.
 
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:Le pain gris devient du pain blanc, symbole de qualité en cette époque.  
Le blé, plus adapté à la fabrication du bon pain, remplace peu à peu le seigle et autres céréales réservés à l’alimentation des animaux.
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:Le moulin à eau de la Roussille aménagé sur la Sèvre est alimenté grâce à l’aménagement des chaussées.
 
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:Le travail de mouture du moulin à eau demeurait l’été, souvent insuffisant, par manque d’eau dans la Sèvre.
Le pain gris devient du pain blanc, symbole de qualité en cette époque.  
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:Ainsi sur la colline toute proche se dressait, à moins de 400m du moulin à eau de la Roussille, [[Moulins à vent dans Niort (Anciens)|un moulin à vent]].
 
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:Les deux moulins formaient alors un couple complémentaire, même si l’usage du moulin à eau restait prépondérant.
Le moulin à eau de la Roussille aménagé sur la Sèvre est alimenté grâce à l’aménagement des chaussées.
 
 
 
Le travail de mouture du moulin à eau demeurait l’été, souvent insuffisant, par manque d’eau dans la Sèvre.
 
 
 
Ainsi sur la colline toute proche se dressait, à moins de 400m du moulin à eau de la Roussille, [[Moulin à vent de la Tiffardière|un moulin à vent]].
 
 
 
Les deux moulins formaient alors un couple complémentaire, même si l’usage du moulin à eau restait prépondérant.
 
  
 
==Population du hameau de la Roussille en 1901==
 
==Population du hameau de la Roussille en 1901==
Sur le recensement de 1901, le hameau de la Roussille compte 5 familles et 21 habitants.
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:Sur le recensement de 1901, le hameau de la Roussille compte 5 familles et 21 habitants :
*Pierre Giraud , '''cabaratier'''.
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:- [[Ecluse de la Roussille en 1911 (Niort)|Pierre Giraud]], '''cabaratier'''.
*François Chollet, '''meunier''', son fils Léon et Eugène Loriou, ouvriers meuniers.  
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:- François Chollet, '''meunier''', son fils Léon et Eugène Loriou, ouvriers meuniers.  
*Louis Savariaud, '''éclusier'''.
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:- Louis Savariaud, '''éclusier'''.
*Louis-Napoléon Chevallier, '''chef d’exploitation'''.
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:- Louis-Napoléon Chevallier, '''chef d’exploitation'''.
*Alexandre Décemme, '''cultivateur'''.  
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:- Alexandre Décemme, '''cultivateur'''.  
  
 
==Sources==
 
==Sources==
*Mémoires habitants (Mme Jacqueline Chatellier, propriétaire actuelle).
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:*Mémoires habitants ([[Théâtre à Saint Liguaire en 1949|Mme Jacqueline Chatellier]], propriétaire actuelle).
*Archives 79.
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:*Archives 79.
*Henri Gelin. Au temps passé.
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:*[[Henri Gelin (rue)|Henri Gelin]]. " ''Au temps passé'' ".
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:*Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel DALLET
 
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Fichier:1863 Four banal.jpg|1863, vente d'un '''four banal''' à Saint-Liguaire.
 
Fichier:Plan.jpg|Plan de situation
 
Fichier:Plan.jpg|Plan de situation
 
Fichier:Four à pain entree.jpg |Porte entrée du bâtiment
 
Fichier:Four à pain entree.jpg |Porte entrée du bâtiment
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Fichier:Moulin Roussille.jpg|[[Ecluse de la Roussille en 1911 (Niort)|Moulin de la Roussille]] en 1911.
 
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Version actuelle en date du 12 janvier 2024 à 08:52

Four à pain, vue d'ensemble
Entrée du four

Le four à pain

Ce four à pain est positionné à droite de l’impasse de la Roussille, au centre du hameau. (voir photo: plan).
Coordonnées GPS: Latitude : 46.333481 Longitude : -0.505942
Ce four contrairement à la plupart des fours de cette époque, est situé à l’écart de tout bâtiment.
On trouve à Sainte-Pezenne un four, rue du Moulin d'Âne de même facture, visible sur le plan Napoléonien de 1810.
Selon les témoignages, ce four était mis à la disposition des habitants du hameau de la Roussille.
Ce four à pain était proche du moulin à eau.
Ce moulin permettait d’obtenir un approvisionnement de proximité en farine.
Un puits situé à moins de 50m devait alimenter le four.
La partie cuisson du four est située dans la partie basse. (Voir photos)
Ce four à pain fut construit vers la fin du XIXè siècle.
L’ensemble du village étant à ce moment la propriété des notables de la Tiffardière, le baron de Petier puis la famille Roger Lévesque.
Le pain était alors considéré, en cette période, comme l’aliment de base.
Ce four banal a fonctionné pour les habitants jusqu’au milieu de XXè siècle.
En 1863, on vend un four banal à Saint-Liguaire (Voir photo).
Recensement des moulins à farine en activité sur Niort en 1809.

Le blé et les moulins

À la fin du XIXè siècle, l’arrivée dans les campagnes de solides charrues de fer a permis la culture du froment (blé).
Les amendements tels que la chaux ont favorisé cette culture assez exigeante.
Le blé, plus adapté à la fabrication du bon pain, remplace peu à peu le seigle et autres céréales réservés à l’alimentation des animaux.
Le pain gris devient du pain blanc, symbole de qualité en cette époque.
Le moulin à eau de la Roussille aménagé sur la Sèvre est alimenté grâce à l’aménagement des chaussées.
Le travail de mouture du moulin à eau demeurait l’été, souvent insuffisant, par manque d’eau dans la Sèvre.
Ainsi sur la colline toute proche se dressait, à moins de 400m du moulin à eau de la Roussille, un moulin à vent.
Les deux moulins formaient alors un couple complémentaire, même si l’usage du moulin à eau restait prépondérant.

Population du hameau de la Roussille en 1901

Sur le recensement de 1901, le hameau de la Roussille compte 5 familles et 21 habitants :
- Pierre Giraud, cabaratier.
- François Chollet, meunier, son fils Léon et Eugène Loriou, ouvriers meuniers.
- Louis Savariaud, éclusier.
- Louis-Napoléon Chevallier, chef d’exploitation.
- Alexandre Décemme, cultivateur.

Sources

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