Henri Clouzot : Différence entre versions

Version actuelle en date du 1 décembre 2020 à 18:09

Biographie simplifiée

Étienne-Henri Clouzot est né le 17 septembre 1865, rue des Halles à Niort, il est le fils de Joseph Léon Clouzot, et de Stéphanie Geffré,.

En 1905, il épouse Yvonne Règnier rencontrée pendant les vacances d’autrefois à Royan.

Il aura deux filles, Marie Rose, pianiste et Marianne.

Marianne Clouzot, sa fille, fut peintre, sculpteur, graveuse, illustratrice, elle est née le 6 août 1908 au Vésinet et décédée le 23 juillet 2007 à Niort.

Son père était imprimeur et éditeur et possédait une librairie rue Victor Hugo.

Henri Clouzot étudia au lycée Fontanes de Niort où il passa son baccalauréat.

Il fit ensuite son service militaire et revint en 1884, travailler avec son père.

Il est nommé Chevalier de la Légion d’honneur le 2 février 1922, puis Officier de la Légion d’honneur le 31 mai 1926.

Homme au service de l'Art

C'était un journaliste, écrivain et critique d’art, il est à l’origine de nombreuses publications artistiques.

De 1908 à 1920, il dirigea la Bibliothèque Forney de la ville de Paris.

De 1920 à 1935, il est conservateur au Musée Galliera à Paris dans le 16e..

En 1937, il fut chargé de l’organisation de l’Exposition Universelle.

Il était passionné par la vie intellectuelle et fréquentais le café des Colonnes, cénacle niortais.

Il s’est lié d’amitié avec Antonin Proust, Jean Philippe, Tribert, Abel Bardonnet et Auguste Tolbecque.

Il signe ses premiers articles dans deux journaux locaux qui sont le Mémorial des Deux-Sèvres et la Revue de l’Ouest.

Puis il créera avec des amis deux journaux, Niort-artiste et Le Grain qui n’a pas levé.

Par la suite, il est admis à la société des Statistiques, lettres, sciences et arts des Deux-Sèvres.

Exemples de publications

Il publie en 1891 sa première communication : " Notes pour servir l’histoire de l’imprimerie de Niort ", suivie de beaucoup d’autres.

De manières éclectiques, il produit de nombreuses publications, certaines sont en relations avec sa ville natale, voir exemples ci-dessous :

1891 et 1905 - L'Imprimerie à Niort.

1891 - Portraits à la Plume (Combe-Velluet, les Fontanes, etc...).

1895 - Guide à Niort (illustrations de Giraudeau-Laurent).

1904 - État de Niort au XIIIe siècle.

1910 - Philibert de l'Orme.

1910 - Journal de Jean Migault.

1912 -Ancien Théâtre en Poitou.

1912-1914 - La Toile peinte en France : la Manufacture de Jouy.

1913-1914 - Rabelais : Gargantua et Pantagruel. Texte transcrit et annoté par Henri Clouzot.

1914 - Le Métier de la Soie en France.

1919 - Sculptures Africaines et Océaniennes (en coll. avec André Level).

1920 - Les Métiers d'Art.

1921 - Le Travail du Métal.

1922 - Les Meubles du XVIIIe siècle.

1925 - Des Tuileries à Saint-Cloud, L'Art décoratif du Second Empire.

1926 - La Manufacture de Jouy et la Toile imprimée en France au XVIIIe siècle.

1926 - Le Paris de la Comédie humaine.

1927 - L'Art du Poitou.

1928 - Une Ville, un Enfant (Souvenirs de jeunesse).

1931 - Il est l'auteur avec Alphonse Farault d'un ouvrage publié en 1931, traitant du nom des rues de Niort : " Niort et sa banlieue ".

1932 - « L'Heptaméron de la Royne de Navarre », mis en français moderne par H. C. 1935 - Histoire du Papier peint eu France (en coll. avec Ch. Follot).

1933 - Le Corset dans l'Art et dans les Mœurs du XIIe au XXe siècle (en coll. avec F. Libron).

1939 - Les Voyages de Mme de Maintenon en Poitou.

1989 - Préface aux « Vieilles Chansons du Pays d'Ouest », 40 aquarelles de Louis Suire. 1939 - Le Style Louis-Philippe-Napoléon III.

1939 - " Maître Pierre ", petite histoire de Niort à travers les âges (paru en feuilleton dans le « Mémorial des Deux-Sèvres » du 16 mars au 4 avril 1939).

Il composera aussi seul ou en collaboration: des revues, comédie, drame et opérette avec plus ou moins de succès:

Niort en scène,

Le Sillon, le Miracle des blés,

Après la valse...

Il essayera à nouveau de créer d’autres journaux avec des amis : La Pallice revue, Royan, L’Ageasse, Le Mercure Poitevin.

C'est notamment dans le Le Mercure Poitevin où l'on peut lire un poème sur Saint-Liguaire. (Voir article : Combe-Velluet, peintre).

Il accompagnera ensuite son frère à Paris. Eudel, un grand expert collectionneur parisien l’engage comme secrétaire.

Critique d’art reconnu, il publiera des articles dans l’Opinion, l’Europe nouvelle, Le Renaissance de l’art français.

En parallèle, il écrira pour de nombreux journaux comme : " La Renaissance de l’Art français " de 1917 à 1929, " La gazette des Beaux-Arts " de 1912 à 1934 etc...

Il revint à Niort après la déclaration de guerre de septembre 1939.

Il décède le 24 septembre 1941, il résidait au 14, rue de Washington à Paris.

Il lègue à la bibliothèque municipale de Niort, manuscrits, œuvres imprimées, notes d’articles et correspondances.

Nom de rue

Par arrêté du Conseil Municipal de Niort du 31 mars 1955, une rue, qui part de la rue du Rabot et rejoint la rue Saint-Jean, porte son nom.

Sources

• Signatures en Deux-Sèvres.
• Archives municipales.
• " Le Mémorial des Deux-Sèvres " 1941.