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Jean-Nicolas Bernard, curé de Saint-Liguaire en 1789 : Différence entre versions

De WikiNiort
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Jean-Nicolas Bernard  est alors curé de Saint-Liguaire pendant la révolution de 1789.
 
Jean-Nicolas Bernard  est alors curé de Saint-Liguaire pendant la révolution de 1789.
 
  
 
==Départ de Jean-Nicolas Bernard.==
 
==Départ de Jean-Nicolas Bernard.==
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Bien que, privés d’église, ces prêtres ont continué à assurer  leur ministère dans des conditions souvent difficiles.
 
Bien que, privés d’église, ces prêtres ont continué à assurer  leur ministère dans des conditions souvent difficiles.
  
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==Retour de Jean-Nicolas Bernard.==
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Jean-Nicolas Bernard appartenait à une grande famille niortaise dont faisait parti Augustin Bernard (le peintre Bernard d’Agescy).
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Jean-Nicolas Bernard comme ses frères, refusa d’être assermenté et ainsi il fut frappé par la loi de déportation.
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Cette famille comptait en effet trois frères non assermenté.
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Il partit en exil avec trois autres prêtres.
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Les quatre prêtres partirent pour Rouen, puis Dieppe, ils montèrent sur une barque de pêcheurs et ils arrivèrent au Pays-Bas.
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Jean-Nicolas Bernard  passa ensuite en Allemagne.
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Il  resta une dizaine d’années absent puis revint à la cure de Saint-Liguaire après la signature du concordat de 1801.
  
 
==Vestiges de sculptures==
 
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La plus symbolique est celle de la grappe de raisin.
 
La plus symbolique est celle de la grappe de raisin.
 
  
 
==Anecdote==
 
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Version du 25 mai 2015 à 10:08

Article en construction

Porte avec linteau gravé
Porte cour
Différentes sculptures et gravure

Jean-Nicolas Bernard, curé de Saint-Liguaire.

Jean-Nicolas Bernard arrive à Saint-Liguaire au début de l’année 1775, comme l’atteste son premier acte enregistré sur le Registre Paroissial.

Il décide de faire construire le presbytère à Saint-Liguaire.

Ce fait est indiqué par cette gravure visible aujourd’hui sur un linteau d’une porte du presbytère. (Voir photo).

Inscription sur le linteau:

« CE PRESBITAIRE A ÉTÉ BATI EN L’ANNEE 1775 DES DENIERS DE MRE JEAN

NICOLAS BERNARD PRÊTRE ET CURÉ DE CETTE PAROISSE IL PRIE SES

SUCCESSEURS DE DIRE AUX FÊTES DE LA TOUSSAIN UN MISERERE

SUR LE REPOS DE SON AME »

Jean-Nicolas Bernard est alors curé de Saint-Liguaire pendant la révolution de 1789.

Départ de Jean-Nicolas Bernard.

Le 17 mars 1791, en l’église de Notre-Dame est proclamée la liste des curés nommés par les électeurs du district de Niort.

Joseph-Jean Mestadier, élu évêque des Deux-Sèvres en 1791, ne veut laisser prêcher dans les paroisses aucun prêtre non assermenté.

Jean-Nicolas Bernard est alors remplacé par le curé Soullard, prêtre assermenté.

Les actes signés par Jean-Nicolas Bernard sur le Registre Paroissial de Saint-Liguaire s’arrêtent le 6 juin 1791.

Cette décision de remplacement de certains prêtres, engendre une catégorie de prêtres appelés: « Les Prêtres Réfractaires », nombreux dans les Deux-Sèvres.

Beaucoup de ceux-ci furent déportés ou exterminés comme l’a été, en autre, l'abbé Pierre Landry vicaire à Notre-Dame.

Les fidèles conservaient leurs confiance aux prêtres non assermentés.

Bien que, privés d’église, ces prêtres ont continué à assurer leur ministère dans des conditions souvent difficiles.

Retour de Jean-Nicolas Bernard.

Jean-Nicolas Bernard appartenait à une grande famille niortaise dont faisait parti Augustin Bernard (le peintre Bernard d’Agescy).

Jean-Nicolas Bernard comme ses frères, refusa d’être assermenté et ainsi il fut frappé par la loi de déportation.

Cette famille comptait en effet trois frères non assermenté.

Il partit en exil avec trois autres prêtres.

Les quatre prêtres partirent pour Rouen, puis Dieppe, ils montèrent sur une barque de pêcheurs et ils arrivèrent au Pays-Bas.

Jean-Nicolas Bernard passa ensuite en Allemagne.

Il resta une dizaine d’années absent puis revint à la cure de Saint-Liguaire après la signature du concordat de 1801.

Vestiges de sculptures

Dans le jardin bucolique du presbytère de Saint-Liguaire on rencontre, ça et là, des vestiges de sculptures. (Voir Photo).

La plus symbolique est celle de la grappe de raisin.

Anecdote

Le poste d’évêque selon la constitution civile du clergé, ne devait pas être facile à administrer dans les Deux-Sèvres .

80% au moins des prêtres du département étaient non assermentés.

Le 1er scrutin avait fait élire le célèbre Curé Jallet qui démissionna après 4 mois.

Son successeur Prieur, refusa rapidement cet « honneur ».

Ce fut donc Joseph-Jean Mestadier, au caractère ambitieux, qui accepta ce poste peu convoité.

Après 2 années de charge de canonicat, il abdique à son tour.

Il s’établit à Coulon comme notaire et occasionnellement maître d’école avec son fils adoptif, Julien, Clerc de notaire.

Il décède à Coulon le 11 Vendémiaire An XII (3 Octobre 1803).

Sources

  • Archives 79
  • Semaine religieuse: diocèse de Poitiers.
  • Photos personnelles.
  • Henri Gelin.