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Moulins à vent dans Niort (Anciens) : Différence entre versions

De WikiNiort
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==Moulin à vent de la Tiffardière==
 
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Il est situé au nord de Saint-Liguaire, sur un plateau près de la Roussille et sur la rive droite de la Sèvre.
 
Il est situé au nord de Saint-Liguaire, sur un plateau près de la Roussille et sur la rive droite de la Sèvre.
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Jean Forestier décède le 24 avril 1835 âgé de 67 ans à la Tiffardière de Saint-Liguaire.
 
Jean Forestier décède le 24 avril 1835 âgé de 67 ans à la Tiffardière de Saint-Liguaire.
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==La disparition des moulins à vent==
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'''Au début du XXème siècle un poète régional écrivait ceci''' (extrait) :
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''Qu’écrasaient autrefois leurs lourdes meules blondes''
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''Leur parvient, les moulins en demeurent troublés...'' »
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Le rôle principal des moulins à vent étaient de suppléer les moulins à eaux par manque d’eau ou en période de gel dans les rivières.
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'''L’invention des cylindres métalliques vers 1878, entraînés par des moteurs, a permis la mécanisation des moulins.'''
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Les moteurs à vapeur puis au mazout, ont vite remplacé l’usage du moulin à vent.
  
 
==Sources==
 
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*Henri Gelin. Au temps passé.
 
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*Photos personnelles.
 
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*NR 1964
 
   
 
   
 
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Fichier:inter Moulin Tiffardiere.jpg|Vue intérieure du moulin.
 
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Fichier:escalier Moulin Tiffardiere.JPG|Vestiges de l'escalier intérieur.
 
 
Fichier:Exemple Meules.jpg|Exemple de meules: dormante et tournante
 
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Version du 19 avril 2017 à 17:05


Article en construction

Moulin de la Tiffardière
Gravure du Bail de 1811
Vestiges de l'escalier intérieur.

Moulin à vent de la Tiffardière

Il est situé au nord de Saint-Liguaire, sur un plateau près de la Roussille et sur la rive droite de la Sèvre.

Coordonnées GPS: Latitude: 46.337031 et longitude: -0.503349

Ce moulin à vent ne semble pas avoir été opérationnel après la moitié du XIXe siècle.

Son diamètre intérieur est de 3,50m, son diamètre extérieur est de 5,50m et sa hauteur est de 8m (sans le toit).

Construit en pierre calcaire, sa construction cylindrique a nécessité un volume de 110m3 de pierre.

Deux portes (est et ouest), diamétralement opposées, permettent l’accès à l'intérieur du moulin quelque soit la position de ses ailes.

Ce moulin était coiffé d’un calotte tournant sur un pivot central afin de diriger les ailes contre le vent.

Les ailes étaient recouvertes de toile puis, plus tard, de planchettes mobiles.

Une poutrelle appelée « guivre » qui pendait obliquement du côté opposé aux ailes permettait de faire tourner la « calotte ».

Deux meules cylindriques , l’une « dormante » et l’autre « tournante », permettaient l’écrasement des céréales et de production de farine.

Un escalier dont il reste quelques vestiges permettait l'accès à la partie haute du moulin. (Voir photo).

Selon un recensement de 1809, on comptait 466 moulins à vent dans les Deux-Sèvres.

  • Moulin de Ribray :

Il y avait sur les côteaux de Ribray à quelques encablures du moulin de la Tiffardière un autre moulin à vent sur la rive gauche.

Selon Henri Gelin, célèbre historien local, le moulin de Ribray avait « commencer de fariner le jour où l’empereur est monté le trône » (1804).

En 1880, le moulin à vent de Ribray servait de poulailler, il a disparu complètement à ce jour.

  • Moulin de la rue Brun Puyrajoux :

Ce moulin qui a perdu depuis longtemps ses ailes, date aussi de 1804.

Après avoir fonctionné pendant 2 années à la vapeur, il fut ensuite aménagé en pigeonnier, il est toujours visible en 2017.

Gravures identifiées

La gravure la plus importante date de 1811, elle identifie la propriétaire de cette époque, Mme Suzanne Moreau.

Suzanne Moreau conclut un bail pour l’utilisation de ce moulin le 1er août 1811 avec Jean Fouretier, meunier ou farinier.

Il s’agit de Jean Forestier qui signait Jean Fouretier comme l’atteste les documents de l’État civil de Saint-Liguaire. (voir photo).

La notification du bail est gravée de façon soignée sur l’entrée ouest de ce moulin.(Voir photo).

  • Reproduction de cette gravure.

CE MOULIN APARTIEN A MME SUZANE

MOREAU BAIL LE PREMIER AOUT 1811

1811 JEAN FOURETIER FARINIER

Jean Forestier, meunier au moulin à vent

Jean Forestier a épousé Jeanne Marteau, il habite au village de la la Tiffardière. Ils ont au moins 3 enfants:

  • Jeanne née le 29 novembre 1807.
  • Jean né le 6 novembre 1808.
  • Marie Madeleine née le 2 mars 1821.

Jean Forestier décède le 24 avril 1835 âgé de 67 ans à la Tiffardière de Saint-Liguaire.

La disparition des moulins à vent

Au début du XXème siècle un poète régional écrivait ceci (extrait) :

« ...Entre eux subsiste encore la saine odeur des blés

Qu’écrasaient autrefois leurs lourdes meules blondes

Aussi, quand le parfum doré des moissons blondes

Leur parvient, les moulins en demeurent troublés... »

Le rôle principal des moulins à vent étaient de suppléer les moulins à eaux par manque d’eau ou en période de gel dans les rivières.

L’invention des cylindres métalliques vers 1878, entraînés par des moteurs, a permis la mécanisation des moulins. Les moteurs à vapeur puis au mazout, ont vite remplacé l’usage du moulin à vent.

Sources

  • Archives 79.
  • Henri Gelin. Au temps passé.
  • Photos personnelles.
  • NR 1964
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