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Pâtes fabriquées à Niort en 1941 au Coteau de Ribray : Différence entre versions

De WikiNiort
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==Nouvel atelier de fabrication de pâtes alimentaires à Niort en 1941==
 
==Nouvel atelier de fabrication de pâtes alimentaires à Niort en 1941==
'''Un article du « Petit Courier » du 15 août 1941, nous apprend qu’une fabrication de pâtes alimentaires est lancée à Niort.'''
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'''Un article du « Petit Courrier » du 15 août 1941, nous informe qu’une fabrication de pâtes alimentaires est lancée à Niort.'''
En cette période de restriction, les pâtes font un menu peu onéreux et nourrissant...
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:Un atelier de fabrication s’est installé sur le coteau de Ribray, entre la rue de Ribray et la rue du Bas Sablonnier.
Un atelier de fabrication s’est installé sur le coteau de Ribray, entre la rue de Ribray et la rue du Bas Sablonnier.
 
  
 
'''L’usine est créée par M. Blanc, venu de Paris, mais originaire de Niort, en ce début d’août 1941.'''
 
'''L’usine est créée par M. Blanc, venu de Paris, mais originaire de Niort, en ce début d’août 1941.'''
 
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:Le personnel pour la fabrication  se compose de deux jeunes femmes et de deux hommes.
Le personnel pour la fabrication  se compose de deux jeunes femmes et de deux hommes.
 
  
 
==Production==
 
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'''La production atteint  entre 700 kg et 800 kg par jour'''.
 
'''La production atteint  entre 700 kg et 800 kg par jour'''.
 
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:Des machines permettent  la production mécanisée, en série.
Des machines permettent  la production mécanisée, en série.
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:M. Blanc a apporté, de Paris, ses machines à débiter les différentes sortes de pâtes.
 
 
M. Blanc a apporté, de Paris, ses machines à débiter les différentes sortes de pâtes.
 
  
 
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Les pâtes se composent uniquement de farine, d’eau et de sel.
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La semoule qui en sort est alors compactée par une meule de 700kg, le tout dure 40 minutes.
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:Selon le moule qui équipe la presse, sortent des macaronis, des nouilles, des vermicelles ou des "pastillettes" pour le potage.
Des vis sans fin entraînent la pâte vers des couteaux et dans un pétrin en la chauffant pour la ramollir.
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:À la sortie de cette machine, un ventilateur à air froid refroidit les pâtes ou vermicelles pour éviter qu’elles se collent entre elles.
 
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:Les pâtes sont ensuite séchées à 30° pendant 24 heures avant d’être livrées à la consommation.
La pâte qui en sort est passée à la coupeuse-laminoir qui alimente une presse en continue.
 
 
 
Selon le moule qui équipe la presse, sortent des macaronis, des nouilles, des vermicelles ou des "pastillettes" pour le potage.
 
 
 
À la sortie de cette machine, un ventilateur à air froid refroidit les pâtes ou vermicelles pour éviter qu’elles se collent entre elles.
 
 
 
Les pâtes sont ensuite séchées à 30° pendant 24 heures avant d’être livrées à la consommation.
 
  
 
==Anecdote==
 
==Anecdote==
C’est à la même époque que [[Panzani|Jean Panzani]] lance sa fabrication de pâtes à Niort.
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:'''Si la marque « Panzani » est encore connue et célèbre, aujourd’hui en 2020, qu’est-il devenue de la fabrique des pâtes de M. Blanc à Niort après 1941 ?'''
'''Si la marque « Panzani » est encore connue et célèbre, aujourd’hui en 2017, qu’est-il devenue de la fabrique des pâtes de M. Blanc à Niort après 1941 ?'''
 
  
==Source==
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==Sources==
*Le Petit Courrier 1941
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:*" ''Le Petit Courrier'' " (1941)
*Archives régionales 79.
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:*Archives régionales 79.
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:*JMD

Version du 2 août 2020 à 08:26


Nouvel atelier de fabrication de pâtes alimentaires à Niort en 1941

Photo : Atelier fabrication de Macaronis etc... (1941)

Un article du « Petit Courrier » du 15 août 1941, nous informe qu’une fabrication de pâtes alimentaires est lancée à Niort.

En cette période de restriction, les pâtes font un menu peu onéreux et nourrissant...
Un atelier de fabrication s’est installé sur le coteau de Ribray, entre la rue de Ribray et la rue du Bas Sablonnier.

L’usine est créée par M. Blanc, venu de Paris, mais originaire de Niort, en ce début d’août 1941.

Le personnel pour la fabrication se compose de deux jeunes femmes et de deux hommes.

Production

La production atteint entre 700 kg et 800 kg par jour.

Des machines permettent la production mécanisée, en série.
M. Blanc a apporté, de Paris, ses machines à débiter les différentes sortes de pâtes.

Fabrication

Les pâtes se composent uniquement de farine, d’eau et de sel.
Ces trois ingrédients entrent dans un mélangeur.
La semoule qui en sort est alors compactée par une meule de 700kg, le tout dure 40 minutes.
Des machines à vis sans fin entraînent la pâte vers des couteaux et dans un pétrin en la chauffant pour la ramollir.
La pâte qui en sort est passée à la coupeuse-laminoir qui alimente une presse en continue.
Selon le moule qui équipe la presse, sortent des macaronis, des nouilles, des vermicelles ou des "pastillettes" pour le potage.
À la sortie de cette machine, un ventilateur à air froid refroidit les pâtes ou vermicelles pour éviter qu’elles se collent entre elles.
Les pâtes sont ensuite séchées à 30° pendant 24 heures avant d’être livrées à la consommation.

Anecdote

C’est à la même époque que Jean Panzani lance sa fabrication de pâtes à Niort.
Si la marque « Panzani » est encore connue et célèbre, aujourd’hui en 2020, qu’est-il devenue de la fabrique des pâtes de M. Blanc à Niort après 1941 ?

Sources

  • " Le Petit Courrier " (1941)
  • Archives régionales 79.
  • JMD