Le logiciel MediaWiki a été mis à jour afin d’être plus rapide. Si vous observez des problèmes, veuillez laisser un message sur Le Bistro.
Il a été ajouté l’éditeur visuel pour faciliter l’édition (exemple) et un système de discussions amélioré (exemple).

Préfecture des Deux-Sèvres : Différence entre versions

De WikiNiort
Ligne 10 : Ligne 10 :
 
Aménagements provisoires, improvisés dans des bâtiments vétustes, pendant 20 ans Monsieur Dupin et ses successeurs se plaignirent de l'incommodité du logis, les boiseries vermoulues et les sommes englouties pour les réparations urgentes.  
 
Aménagements provisoires, improvisés dans des bâtiments vétustes, pendant 20 ans Monsieur Dupin et ses successeurs se plaignirent de l'incommodité du logis, les boiseries vermoulues et les sommes englouties pour les réparations urgentes.  
  
Cette Préfecture a vu passer deux fois Napoléon : en 1808 à son retour d'Espagne et en 1815, après son abdication, au moment de son embarquement pour Sainte-Hélène.  
+
Cette Préfecture a vu passer deux fois Napoléon : en 1808 à son retour d'Espagne et en 1815, après son abdication, au moment de son embarquement pour Sainte-Hélène. (Voir: [[Napoléon à Niort]])
  
 
==La construction d'une nouvelle préfectures==
 
==La construction d'une nouvelle préfectures==

Version du 13 novembre 2015 à 12:09


La première préfecture au couvent des Cordeliers

En arrivant dans les Deux-Sèvres, en 1800, le premier préfet du département, Monsieur Dupin, trouva l'administration centrale établie dans l'ancien couvent des Cordeliers.

Il dut loger en ville, n'ayant trouvé une maison apte à accueillir "par sa grandeur et son architecture, à abriter convenablement le premier magistrat du Département."

Aménagements provisoires, improvisés dans des bâtiments vétustes, pendant 20 ans Monsieur Dupin et ses successeurs se plaignirent de l'incommodité du logis, les boiseries vermoulues et les sommes englouties pour les réparations urgentes.

Cette Préfecture a vu passer deux fois Napoléon : en 1808 à son retour d'Espagne et en 1815, après son abdication, au moment de son embarquement pour Sainte-Hélène. (Voir: Napoléon à Niort)

La construction d'une nouvelle préfectures

En 1821, le département décida de faire construire une préfecture sur les terrains de l'ancien château que la municipalité de Niort venait de lui céder.

Et voici tout à coup, les rôles renversés : le conseil général voulait que l'on agisse tout de suite et c'était le Préfet qui se montrait moins pressé à tel point que le conseil , en 1822, lui infligea un blâme "pour n'avoir point avancé d'avantage le projet".

Sans doute, le préfet n'avait-il pas si tort puisque revenant de tant d'urgence, le conseil général passa sept années à la vente des anciens locaux pour en tirer le meilleur prix.

La nouvelle Préfecture, dont les plans étaient confiés à l'architecte Pierre-Théophile Segrétain, ne fut commencé qu'en 1829, pour être occupée définitivement au début de 1833.

Son architecture et sa disposition

C'était un beau et vaste monument, totalement isolé par deux rues, la Sèvre et le Donjon.

Au centre, l'hôtel préfectoral avec deux ailes, celle de gauche pour le cabinet et le secrétariat, celle de droite pour les bureaux et services divers.

Reliant les deux ailes, une cour d'honneur sur laquelle s'ouvrait le grand vestibule, d'aspect sévère, mais d'un très bel effet, donnant accès à la salle du conseil de Préfecture et aux salons, ainsi q'un grand escalier.

Au premier étage, le salon de famille et de chaque côté les appartement du préfet.

L'ensemble n'a pas tellement changé depuis. Le goût des grandes pièces ayant disparu, les appartements privés se sont resserrés peu à peu devenant plus confortables et plus intimes. Quelques immeubles du voisinage ont été acquis pour y installer les services qui se multipliaient.

En 1834, deux adjonctions importantes furent apportées aux deux ailes par l'architecte Mongeaud : du côté sud, de nouveaux bureaux et une somptueuse salle pour le conseil général, du côté nord, un bâtiment très moderne pour les archives jusque-là stockées dans le Donjon de Niort.

Le parc de la préfecture

Dès 1798, sur un terrain vallonné dépendant de l'ancien château et descendant vers la Sèvre, le naturaliste Jozeau, ex-professeur au collège de l'Oratoire, devenu professeur à l'école centrale, avait créé un jardin botanique avec labyrinthe et carrés d'expériences, plantés de rares essences.

Il avait même établi une piscine au débouché d'une source naturelle d'eau chaude qui, jusque-là, se perdait dans la rivière.

Le jardin botanique devenu parc de la Préfecture, ses harmonieuses dispositions furent respectées.

Il y a peu d'années, on pouvait voir encore certains de ses arbres magnifiques et centenaires.

Ses événements

Il s'y est donné plusieurs fêtes dans les deux grands salons. Surtout au temps où Niort avait en garnison un régiment de cavalerie.

On raconte qu'une fois, pour protester contre la politique du jour, ces messieurs vinrent danser en tenue de campagne.

Sources

  • Document écrit par M.béguin
  • Témoignage de J.Aubouin