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Segretain à Niort : Différence entre versions

De WikiNiort
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Version du 13 janvier 2015 à 18:07

Article en construction
Château de Burbaillon Rue d'Antes
Plan de la Crypte de l'église de Saint-Florent (PT Segretain)

Biographie simplifiée

Pierre-Théophile Segretain est né à Niort, son père est Esprit-Côme Segretain, propriétaire, et sa mère est Geneviève-Radégonde Bion.

Après ses premières études à Niort, il continue à Poitiers d’où il présente d’exceptionnelles aptitudes aux mathématiques.

Il entre alors à l’École polytechnique en 1815.

Cette école ferme ses portes temporairement au bout de 6 mois, Segretain entre dans l’étude de M.Bruyère inspecteur général des ponts et chaussées et directeur de la ville de Paris pour satisfaire ses goûts sur l’architecture, il y reste jusqu’en 1820.

Il fut l’auteur des planches qui illustrèrent l’ouvrage : Études sur l’Art des Constructions, publié par Bruyère en 1924.

En 1920, il revient à Niort pour travailler avec son père qui dirigeait des travaux importants sur les routes du département des Deux- Sèvres.

En 1824, il est nommé architecte du département des Deux-Sèvres.

Il se marie en 1824 avec Alexandrine Barbier qui décède en 1846, il eut deux fils: Côme Alexandre Théophile né le17 février 1826 et Benjamin Edmond, né le 16 mars 1827.

En 1852, il s’intéresse à l’archéologie religieuse.

C’est à cette époque, qu’il entretient de nombreuses correspondances avec Prosper Mérimée, inspecteur général des monuments historiques.

Travaux réalisés en sa direction sur Niort

De 1829 à 1835, Hôtel de la préfecture. En 1829, le Palais de Justice. La prison, etc...

En 1843, il restaure une des flèches de l’église Saint-André. (Voir article: Passerelle de Pelet).

Le 15 septembre 1844, Prosper Mérimée rejoint Segretain à Niort sur son invitation.

Il étudie la construction de l’église Saint-Hilaire et du Carmel, rue de Strasbourg.

En 1845, il reçut du Ministre de l’intérieur, une médaille rappelant ses nombreux travaux, il est membre de la Société Française d’Archéologie pour la conservation des monuments Historiques.

En 1835, ses idées sociales l’amenèrent à fonder la Caisse d’Épargne de Niort.

Entre 1824 et 1852, il accepte la direction d’un très grand nombre de constructions particulières comme le Château de Burbaillon. (Voir Photo).

Crypte de Saint-Florent

Le 4 juin 1857, il décrit sa découverte de la crypte de l’église de Saint-Florent.

Extraits:

« ...tout près du niveau du sol, deux petites barbacanes murées pouvaient indiquer de l’extérieur, à ceux qui auraient eu la curiosité et la bonne inspiration de les chercher, que cette église eut autrefois un crypte…

...On s’est rappelé en outre que, lorsqu’au commencement du siècle on dut faire à l’Église quelques travaux d’appropriation, des traces de cette crypte avaient été trouvées…

...un coffre tumulaire en pierre recouvert d’une dalle et renfermant quelques ossements …

...cette circonstance nous permet d’assurer presque avec certitude que ce coffre en pierre de Saint-Florent a contenu un corps saint..

...En le quittant, je me disais qu’il faut bien se résoudre à laisser dans son état actuel cette crypte si modestement précieuse... »

Il réalise un plan de haute qualité de sa modeste découverte. (Voir photo).

Il décède le 8 novembre 1864 dans son bureau, place de la Brèche, le crayon à la main.

Rue à Niort

Une rue (Rue Segretain) porte son nom par arrêté municipal du 12 juillet 1868.

Source

Mai 1865, Alfred Monnet.