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Théâtre à Sainte-Pezenne en 1946 : Différence entre versions

De WikiNiort
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[[Fichier:Marice Pierrey.JPG|250px|right|thumb|[[DELAVAULT Eugène|Eugène Delavault]] peint par Maurice Pierrey. Tableau visible au musée d’Agesci.]]
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== Représentations théâtrales en 1946==  
 
== Représentations théâtrales en 1946==  
Un troupe de théâtre, en 1946 interprète un spectacle écrit par Jacques Pierrey à Sainte-Pezenne.
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:Une troupe de théâtre, en 1946, interprète un spectacle écrit par Jacques Pierrey à Sainte-Pezenne.
 
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:Le thème porte sur les différents quartiers de Sainte-Pezenne.
Le thème porte sur les différents quartiers de Sainte-Pezenne.
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:Jacques Pierrey est l’auteur des dialogues, des chants de cette pièce de théâtre. Il en assure la mise en scène.  
 
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:A l’époque, il n’y a pas de Salle des Fêtes à Sainte-Pezenne.
Jacques Pierrey est l’auteur des dialogues, des chants de cette pièce de théâtre.
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:Les spectacles ont lieu d'abord dans le grenier de la maison située au 24, rue du Moulin d’Âne (Voir photo) puis à proximité, rue du Bijou.
 
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:Ces maisons appartenaient à [[Cimetière familial à Sainte-Pezenne|Mme Lépiller]].
Il assure la mise en scène.  
 
 
 
A l’époque, il n’y a pas de Salle des Fêtes à Sainte-Pezenne.
 
 
 
Les spectacles ont lieu dans le grenier de la maison située au 24, rue du moulin d’Âne.
 
 
 
Cette maison appartenait à Mme Lépiller.
 
 
 
'''Anecdote:'''
 
 
 
En cet espace confiné sans chauffage où a lieu le spectacle, les spectatrices apportent des chaufferettes à charbon au mépris des risques d’incendie…
 
 
 
Les anciens Pexinois gardent un merveilleux souvenir de ces théâtres.
 
 
 
 
 
 
 
== Qui est Jacques Pierrey?==
 
 
 
On retrouve plusieurs adresses: '''le Logis de Surimeau''',  rue des Belles Feuilles à Paris,  à Haute Chapelle dans l’Orne ...
 
 
 
Jacques Pierrey est né le 8 février 1886, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.
 
 
 
Son père, Maurice Pierrey est artiste peintre, salué en son temps par la critique comme paysagiste  et auteur de belles scènes.
 
 
 
Jacques est fils unique, il se marie dans le XVème arrondissement de Paris le 25 avril 1911 avec Germaine Aubé.
 
 
 
Ils ont une fille, France née en 1913 et décédée en 1993.
 
 
 
Jacques Pierrey décède à Sainte-Pezenne le 20 mai 1953 et est inhumé à la Haute Chapelle dans l’Orne.
 
 
 
Lors de sa disparition, on peut lire cette nécrologie sur le Courrier de l’Ouest de juin 1953:
 
 
 
«'' Ce n’est pas sans tristesse que nous avons appris le décès, hier, de M. Jacques Pierrey, de Surimeau. ''
 
 
 
''Le défunt était trop connu en notre ville et dans la région pour qu’il nous soit nécessaire de rappeler ses titres et ses fonctions.''
 
 
 
''Tous ceux qui ont connu M. Jacques Pierrey, et ils sont nombreux, garderont de lui le souvenir d’un bon ami, serviable au maximun, d’un boute-en-train particulièrement agréable.''
 
 
 
''Plus d’un Niortais se rappellera l’excellente participation du défunt à bien des représentations théâtrales, dont il assurait toujours les premiers rôles... »''
 
 
 
 
 
== Témoignage d’un habitant de Sainte-Pezenne==
 
 
 
''« C’était un joyeux drille, bon vivant, aimant la bonne chair, les jolies dames et les belles voitures...
 
  
''Il aurait descendu les escaliers du marché de Niort en voiture…''
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'''Anecdote :'''
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:En cet espace confiné, dans le grenier, sans chauffage où a lieu le spectacle, les spectatrices apportent des chaufferettes à charbon au mépris des risques d’incendie...
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:Les anciens Pexinois gardent un merveilleux souvenir de ces théâtres.
  
''Il aurait transporté Joséphine Baker, lors de sa venue à Niort dans sa belle décapotable.''
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== Qui était Jacques Pierrey ?==
 
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:On retrouve plusieurs adresses : '''le Logis de Surimeau''', rue des Belles Feuilles à Paris, à Haute Chapelle dans l’Orne ...
''Riche et généreux, il dépensait sans compter pour ses loisirs.''
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:Ce logis de Surimeau est situé à l'angle de la rue du [[Moulin d'Ane (rue du)|moulin d'Âne]] et de la rue du Haut Surimeau.
 
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:Jacques Pierrey est né le 8 février 1886, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.
''Sa vie n’était faite que de loisirs.''
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'''Son père, Maurice Pierrey (1854/1912) est artiste peintre. Il fut un héritier du célèbre Musicien Niortais [[DELAVAULT Eugène|Eugène Delavault]] (1814-1892), dont il peint le portrait.'''
 
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:Il est salué en son temps par la critique comme paysagiste et auteur de belles scènes.
''Il dépensa tant et si bien, qu’à la fin tout fut dilapidé…''
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:Jacques est fils unique, il se marie dans le XVème arrondissement de Paris le 25 avril 1911 avec Germaine Aubé.
 
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:Ils ont une fille, France, née en 1913 et décédée en 1993.
''Adieu veau, vaches, belles voitures!''
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:En 1914, Jacques Pierrey est propriétaire à Surimeau, il possède notamment, la ferme de la Berlandière.
 
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'''Il se présente aux élections législatives du 26 avril 1914.'''
''Il n’avait plus qu’un triporteur pour mener sa femme à la messe de Sainte-Pezenne... »''
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:Il s'inscrit dans la première circonscription de Niort sous l'étiquette de l' A.L.P..
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:L'Action Libérale Populaire est classée réactionnaire, elle réunit les catholiques ralliés à la République.
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:Les résultats de cette élection, lui donne 4076 voix au premier tour sur plus de 15000 votants.
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:Jacques Pierrey décède à Sainte-Pezenne le 20 mai 1953 et est inhumé à la Haute Chapelle dans l’Orne.
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'''Lors de sa disparition, on peut lire cette nécrologie sur le Courrier de l’Ouest de juin 1953 :'''
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::«'' Ce n’est pas sans tristesse que nous avons appris le décès, hier, de M. Jacques Pierrey, de Surimeau. ''
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::''Le défunt était trop connu en notre ville et dans la région pour qu’il nous soit nécessaire de rappeler ses titres et ses fonctions.''  
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::''Tous ceux qui ont connu M. Jacques Pierrey, et ils sont nombreux, garderont de lui le souvenir d’un bon ami, serviable au maximun, d’un boute-en-train particulièrement agréable.''
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::''Plus d’un Niortais se rappellera l’excellente participation du défunt à bien des représentations théâtrales, dont il assurait toujours les premiers rôles... »''
  
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== Témoignage d’un habitant de Sainte-Pezenne concernant Jacques Pierrey:==
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::''« C’était un joyeux drille, bon vivant, aimant la bonne chair, les jolies dames et les belles voitures...
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::''Il aurait descendu les escaliers du marché de Niort en voiture...''
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::''Il aurait transporté Joséphine Baker, lors de sa venue à Niort dans sa belle décapotable.''
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::''Riche et généreux, il dépensait sans compter pour ses loisirs.''
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::''Sa vie n’était faite que de loisirs.''
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::''Il dépensa tant et si bien, qu’à la fin tout fut dilapidé...''
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::''Adieu veau, vaches, belles voitures !''
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::''Il n’avait plus qu’un triporteur pour mener sa femme à la messe de Sainte-Pezenne !.. »''
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::« ''La seule profession qu'on lui connaît est celle de représentant d'extincteurs...''»
  
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=Théâtre en 1956.=
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:En 1956, dans une [[Salle des fêtes du quartier de Sainte-Pezenne|nouvelle salle des fêtes]], rue du Moulin d’Âne, on joue une pièce de Molière.
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:Cette nouvelle pièce est le « ''Malade imaginaire'' ».
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:C’est M. l'[[Abbé Morice]] qui est l’organisateur du spectacle.
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:Le mise en scène est réalisée par M. Marcel Neau.
 +
:Le rôle principal d’Argan est magistralement tenu par M. Pierre Cailleton.
 +
:Une interprétation musicale d’une pianiste est assurée pendant tout le spectacle.
 +
:Les autres interprètes ont agréablement surpris les spectateurs par leur jeu « vrai ».
  
 
== Sources ==
 
== Sources ==
 
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:*Mémoires d’habitants de Sainte-Pezenne.  
*Mémoires d’habitants de Sainte-Pezenne.  
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:*Archives Paris.
 
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:*Archives 79.
*Archives Paris.
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:*Le Courrier de l’Ouest 1953, mars 1956
 
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:*Le Mémorial des Deux-Sèvres 1932.
*Le Courrier de l’Ouest 1953
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<center>'''''Cliquez sur les images pour les agrandir'''''</center>
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Fichier:Theatre Ste Pez 1932.jpg|Théâtre à Sainte-Pezenne en '''avril 1932'''.
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Fichier:Theatre mars 1956.jpg|Théâtre à Sainte-Pezenne en '''mars 1956'''.
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Version du 5 novembre 2019 à 12:26

Troupe de Comédiens de Sainte-Pezenne (au centre, au premier plan: Jacques Pierrey)
Maison où se tenaient les Spectacles en 1946 (Dans le grenier)
Eugène Delavault peint par Maurice Pierrey. Tableau visible au musée d’Agesci.

Représentations théâtrales en 1946

Une troupe de théâtre, en 1946, interprète un spectacle écrit par Jacques Pierrey à Sainte-Pezenne.
Le thème porte sur les différents quartiers de Sainte-Pezenne.
Jacques Pierrey est l’auteur des dialogues, des chants de cette pièce de théâtre. Il en assure la mise en scène.
A l’époque, il n’y a pas de Salle des Fêtes à Sainte-Pezenne.
Les spectacles ont lieu d'abord dans le grenier de la maison située au 24, rue du Moulin d’Âne (Voir photo) puis à proximité, rue du Bijou.
Ces maisons appartenaient à Mme Lépiller.

Anecdote :

En cet espace confiné, dans le grenier, sans chauffage où a lieu le spectacle, les spectatrices apportent des chaufferettes à charbon au mépris des risques d’incendie...
Les anciens Pexinois gardent un merveilleux souvenir de ces théâtres.

Qui était Jacques Pierrey ?

On retrouve plusieurs adresses : le Logis de Surimeau, rue des Belles Feuilles à Paris, à Haute Chapelle dans l’Orne ...
Ce logis de Surimeau est situé à l'angle de la rue du moulin d'Âne et de la rue du Haut Surimeau.
Jacques Pierrey est né le 8 février 1886, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.

Son père, Maurice Pierrey (1854/1912) est artiste peintre. Il fut un héritier du célèbre Musicien Niortais Eugène Delavault (1814-1892), dont il peint le portrait.

Il est salué en son temps par la critique comme paysagiste et auteur de belles scènes.
Jacques est fils unique, il se marie dans le XVème arrondissement de Paris le 25 avril 1911 avec Germaine Aubé.
Ils ont une fille, France, née en 1913 et décédée en 1993.
En 1914, Jacques Pierrey est propriétaire à Surimeau, il possède notamment, la ferme de la Berlandière.

Il se présente aux élections législatives du 26 avril 1914.

Il s'inscrit dans la première circonscription de Niort sous l'étiquette de l' A.L.P..
L'Action Libérale Populaire est classée réactionnaire, elle réunit les catholiques ralliés à la République.
Les résultats de cette élection, lui donne 4076 voix au premier tour sur plus de 15000 votants.
Jacques Pierrey décède à Sainte-Pezenne le 20 mai 1953 et est inhumé à la Haute Chapelle dans l’Orne.

Lors de sa disparition, on peut lire cette nécrologie sur le Courrier de l’Ouest de juin 1953 :

« Ce n’est pas sans tristesse que nous avons appris le décès, hier, de M. Jacques Pierrey, de Surimeau.
Le défunt était trop connu en notre ville et dans la région pour qu’il nous soit nécessaire de rappeler ses titres et ses fonctions.
Tous ceux qui ont connu M. Jacques Pierrey, et ils sont nombreux, garderont de lui le souvenir d’un bon ami, serviable au maximun, d’un boute-en-train particulièrement agréable.
Plus d’un Niortais se rappellera l’excellente participation du défunt à bien des représentations théâtrales, dont il assurait toujours les premiers rôles... »

Témoignage d’un habitant de Sainte-Pezenne concernant Jacques Pierrey:

« C’était un joyeux drille, bon vivant, aimant la bonne chair, les jolies dames et les belles voitures...
Il aurait descendu les escaliers du marché de Niort en voiture...
Il aurait transporté Joséphine Baker, lors de sa venue à Niort dans sa belle décapotable.
Riche et généreux, il dépensait sans compter pour ses loisirs.
Sa vie n’était faite que de loisirs.
Il dépensa tant et si bien, qu’à la fin tout fut dilapidé...
Adieu veau, vaches, belles voitures !
Il n’avait plus qu’un triporteur pour mener sa femme à la messe de Sainte-Pezenne !.. »
« La seule profession qu'on lui connaît est celle de représentant d'extincteurs...»

Théâtre en 1956.

En 1956, dans une nouvelle salle des fêtes, rue du Moulin d’Âne, on joue une pièce de Molière.
Cette nouvelle pièce est le « Malade imaginaire ».
C’est M. l'Abbé Morice qui est l’organisateur du spectacle.
Le mise en scène est réalisée par M. Marcel Neau.
Le rôle principal d’Argan est magistralement tenu par M. Pierre Cailleton.
Une interprétation musicale d’une pianiste est assurée pendant tout le spectacle.
Les autres interprètes ont agréablement surpris les spectateurs par leur jeu « vrai ».

Sources

  • Mémoires d’habitants de Sainte-Pezenne.
  • Archives Paris.
  • Archives 79.
  • Le Courrier de l’Ouest 1953, mars 1956
  • Le Mémorial des Deux-Sèvres 1932.
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