Le logiciel MediaWiki a été mis à jour afin d’être plus rapide. Si vous observez des problèmes, veuillez laisser un message sur Le Bistro.
Il a été ajouté l’éditeur visuel pour faciliter l’édition (exemple) et un système de discussions amélioré (exemple).

Vieille Rose (rue)

De WikiNiort
Révision de 26 janvier 2024 à 18:57 par Jeanmichel.dallet (discussion | contributions)

(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Façade Maison, rue Vieille Rose

Rue Vieille Rose

Cette rue qui s’est toujours appelée Rue vieille-Rose porte le nom d’une très ancienne auberge qui n’existait plus au début du XVIIe siècle.

Elle appartenait en 1610 à Jean Arnauldet. Il s’agit probablement de Jehan (Jean) Arnauldet qui fut pair et secrétaire-greffier de Niort de 1630 à 1634 ainsi qu'élu receveur des deniers en 1638.
L’arrêté municipal du 24 décembre 1825 confirma le nom de cette rue.

La photographie montre une enseigne moderne mais qui permet peut-être de situer l’emplacement de cette ancienne auberge. Notes sur enseigne « LA VIEILLE ROSE » 1535

Poésie sur la rue Vieille Rose en 1932

« Déambulant par les vieux quartiers si pittoresques de Niort, écrivait Henri Galoy, je découvris l'autre jour la rue Vieille-Rose. L'étrangeté de ce nom poétique et vieillot me parut exquise et m'inspira cette balade » :

BALLADE DE LA RUE VIEILLE ROSE
Rose " inclyte " d'un vieux Mai,
Rose aujourd'hui disparue,
Quelle rose a parfumé
De son nom la vieille rue ?
Cherchez-la : Coquecigrue !
Moi, je m’en suis informe •
Et les gens ont ri (pour cause)
Cependant, j'aurais aimé
Respirer la Vieille Rose.
Fut-elle balcon fleuri
De quelque maison pointue
Au temps du bon roi Henri ?
La maison fut abattue,
La Rose alors fut perdue.
Que cherches-tu. nez au vent ?
Mon Dieu, monsieur, pas grand'chose.
C'est un caprice d'enfant,
Je cherche la Vieille Rose,
Ou tout au moins son parfum,
Car peut-être encore il flotte,
Très doux, à peine défunt,
Dans la ruelle vieillotte...
Bah ! cela sent l'échalote,
Le rance et les cabinets.
La Rose se décompose ;
C'est à se boucher le nez,
L'odeur de la Vieille Rose.
Cher monsieur, raillez toujours,
Mais moi, je reste morose.
Nulle rose de nos jours
Ne vaudra la Vieille Rose...

Sources

  • Revue de l'Ouest 1932
  • Henri Galoy (1878-1937). Poète, Prix de l’Académie en 1932 Œuvres Henri Galoy
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.