Maison de Retraite de Sevret à Niort (Origine) : Différence entre versions

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==Maison de retraite de Sevret==
 
==Maison de retraite de Sevret==
 
'''Le 4 mars 1825, la [[Fontenelles, chapelle et source|Congrégation des Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie de Niort]] fait l’acquisition d’un terrain situé rue de Fontenay, nommé enclos des [[Capucins (place des)|Capucins]].'''
 
'''Le 4 mars 1825, la [[Fontenelles, chapelle et source|Congrégation des Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie de Niort]] fait l’acquisition d’un terrain situé rue de Fontenay, nommé enclos des [[Capucins (place des)|Capucins]].'''
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:Le 12 décembre 1871, le conseil municipal donne un avis favorable au legs de Mme Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases au profit du couvent (Voir photo).
 
:Le 12 décembre 1871, le conseil municipal donne un avis favorable au legs de Mme Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases au profit du couvent (Voir photo).
:Ce legs d’une somme de 500 000F et plusieurs immeubles, sera réservé pour la création d’une maison de retraite de 24 lits.
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:Ce conseil municipal de 1871 est présidé par [[Maires de Niort au XIXe siècle|Alphonse Demay]] (1805-1877), maire provisoire.
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:'''Ce legs d’une somme de 500 000F et plusieurs immeubles, sera réservé pour la création d’une maison de retraite de 24 lits.'''
 
:Elle fut construite sur l'emplacement de la [[Capucins (place des)|Chapelle des Capucins]].
 
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:De 1872 à 1878, les bâtiments de la Maison de retraite furent construits sous la direction de l'architecte Noël Daniau (1831-1916) '''(1)''' et de l’entrepreneur Prosper Bouneault (1829-1918), frère d’Athur Bouneault.
 
:De 1872 à 1878, les bâtiments de la Maison de retraite furent construits sous la direction de l'architecte Noël Daniau (1831-1916) '''(1)''' et de l’entrepreneur Prosper Bouneault (1829-1918), frère d’Athur Bouneault.
 
:La Maison de Sevret fut béni par Monseigneur Louis-Édouard Pie (1815-1880), évêque de Poitiers, le 23 octobre 1878.
 
:La Maison de Sevret fut béni par Monseigneur Louis-Édouard Pie (1815-1880), évêque de Poitiers, le 23 octobre 1878.
:Cette maison de retraite devait être réservée, à l’origine, aux anciennes orphelines élevées dans la congrégation.
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:Cette maison de retraite devait être réservée, à l’origine, aux anciennes orphelines élevées dans [[Orphelinat du Port (Ancien)|l'Orphelinat du Port]] par la congrégation.
 
:Elle fut gérée par la Congrégation des Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie de Niort, elle jouxtait au nord le [[Orphelinat du Port (Ancien)|Couvent des dames Méchain]].
 
:Elle fut gérée par la Congrégation des Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie de Niort, elle jouxtait au nord le [[Orphelinat du Port (Ancien)|Couvent des dames Méchain]].
 
:Félicité Sandeau, sœur de [[SANDEAU Jules à Niort|Jules Sandeau]] séjourna dans cette maison de retraite les dernières années de sa vie, jusqu’en 1889.
 
:Félicité Sandeau, sœur de [[SANDEAU Jules à Niort|Jules Sandeau]] séjourna dans cette maison de retraite les dernières années de sa vie, jusqu’en 1889.
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==Emmanuel-Pons de Las Cases, époux d’Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases ==
 
==Emmanuel-Pons de Las Cases, époux d’Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases ==
 
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:Emmanuel de Las Cases ( 1766-1842), dont le nom fut rendu célèbre pour avoir suivi Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène, fut le beau-père d’Elisabeth Poudret de Sevret.
 
:Emmanuel de Las Cases ( 1766-1842), dont le nom fut rendu célèbre pour avoir suivi Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène, fut le beau-père d’Elisabeth Poudret de Sevret.
 
:Celui-ci décida d'amener avec lui, à Sainte-Hélène, son fils aîné Emmanuel-Pons de Las Cases (1800-1854), celui qui allait devenir l’époux d’Elisabeth Poudret de Sevret.
 
:Celui-ci décida d'amener avec lui, à Sainte-Hélène, son fils aîné Emmanuel-Pons de Las Cases (1800-1854), celui qui allait devenir l’époux d’Elisabeth Poudret de Sevret.
 
:« ''Moi et mon fils, MM. De Montholon, Planat, Résigny, nous prenons par Orléans, puis Cognac, Saintes et Rochefort...'' »
 
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:Le 4 juillet 1815, Emmanuel de Las Cases et son fils arrivent à Rochefort, ils rejoignent [[Napoléon à Niort|Napoléon, passé par Niort]].
 
:Le 4 juillet 1815, Emmanuel de Las Cases et son fils arrivent à Rochefort, ils rejoignent [[Napoléon à Niort|Napoléon, passé par Niort]].
:Emmanuel-Pons de Las Cases  n’a que 15 ans, son père est persuadé que le voyage en apprend davantage que toute autre discipline scolaire.  
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:'''Emmanuel-Pons de Las Cases  n’a que 15 ans, son père est persuadé que le voyage en apprend davantage que toute autre discipline scolaire.'''
 
:Emmanuel de Las Cases et son fils vont écrire les mémoires de Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène (Voir gravure).
 
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:Emmanuel-Pons de Las Cases  est autorisé à revenir en France en 1819.
 
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:Napoléon III le nomme sénateur le 31 décembre 1852.
 
:Napoléon III le nomme sénateur le 31 décembre 1852.
 
:Emmanuel-Pons de Las Cases rencontre Elisabeth Poudret de Sevret en 1853.
 
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:Il l’épouse, leur mariage est célébré à Passy, le 28 juin 1854, Emmanuel-Pons de Las Cases en 1854 a 54 ans et Elisabeth Poudret de Sevret est âgée de 35 ans.
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:Il l’épouse, leur mariage est célébré à Passy le 28 juin 1854 ; Emmanuel-Pons de Las Cases en 1854 a 54 ans et Elisabeth Poudret de Sevret est âgée de 35 ans.
 
:Le lendemain, Emmanuel-Pons tombe malade ; il est soigné, selon ses convictions, par un magnétiseur, pour une hernie étranglée.  
 
:Le lendemain, Emmanuel-Pons tombe malade ; il est soigné, selon ses convictions, par un magnétiseur, pour une hernie étranglée.  
 
:Quelques jours après, une opération est envisagée mais il décède le 8 juillet 1854, âgé de 54 ans.  
 
:Quelques jours après, une opération est envisagée mais il décède le 8 juillet 1854, âgé de 54 ans.  
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:En 1865, il est agent-voyer d’arrondissement puis devient architecte.
 
:En 1865, il est agent-voyer d’arrondissement puis devient architecte.
 
:La maison de retraite de Sevret fut construite en 1872 à 1879, sous la direction de l'architecte Noël Daniau, grâce au legs de Mme Poudret de Sevret de Las Cases.  
 
:La maison de retraite de Sevret fut construite en 1872 à 1879, sous la direction de l'architecte Noël Daniau, grâce au legs de Mme Poudret de Sevret de Las Cases.  
:Ce legs était réservé pour la création de cette maison de retraite de 24 lits.
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:Ce legs d'Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases était réservé pour la réalisation de cette maison de retraite de 24 lits.
 
:Noël Daviau restaure de la façade du château d’Oiron entre 1869 et 1877, commandée par le marquis Auguste Fournier de Boisairault (1828–1877).  
 
:Noël Daviau restaure de la façade du château d’Oiron entre 1869 et 1877, commandée par le marquis Auguste Fournier de Boisairault (1828–1877).  
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:Il a réalisé les plans en 1885 de l’église Saint-Hilaire de Faye-Labbesse construite entre 1894 et 1897.
 
:Son fils Robert Daviau (1865-1938) est aussi architecte.
 
:Son fils Robert Daviau (1865-1938) est aussi architecte.
:Noël Daviau nommé Daviau de Chinon, décède à Chinon, rue Marceau en 1916.
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:Noël Daviau nommé Daviau de Chinon, décède à Chinon, rue Marceau en 1916.
 
==Notes==
 
==Notes==
:Les bâtiments de la maison de Retraire ont été déconstruits.
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:Les bâtiments de la maison de Retraire, 18, rue de Fontenay ont été déconstruits.
:La Maison de Retraite de Sevret est installée au 57, rue du Moulin à Vent, à Niort.
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:La Maison de Retraite de Sevret est aujourd'hui installée au 57, rue du Moulin à Vent, à Niort.
 
:'''►''' [https://www.emeis.fr/maison-de-retraite-de-sevret-niort Maison de Retraite de Sevret en 2025].
 
:'''►''' [https://www.emeis.fr/maison-de-retraite-de-sevret-niort Maison de Retraite de Sevret en 2025].
 
==Sources==
 
==Sources==
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:*[http://www.lauragais-patrimoine.fr/LES-PERSONNALITES/LAS%20CASES/LAS%20CASES1000.htm Emmanuel-Augustin-Dieudonné-Joseph comte de Las Cases.]
 
:*[http://www.lauragais-patrimoine.fr/LES-PERSONNALITES/LAS%20CASES/LAS%20CASES1000.htm Emmanuel-Augustin-Dieudonné-Joseph comte de Las Cases.]
 
:*Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou (Beauchet-Filleau)
 
:*Dictionnaire historique, biographique et généalogique des familles de l'ancien Poitou (Beauchet-Filleau)
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:*[https://www.tripadvisor.fr/ShowUserReviews-g2321991-d19647818-r731750053-Eglise_St_Hilaire-Deux_Sevres_Nouvelle_Aquitaine.html Plan réalisé de l'église de faye-Labbesse]
 
:*Recherche, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
 
:*Recherche, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.

Version actuelle en date du 15 septembre 2025 à 07:12


Article en construction le 1er septembre 2025.

Portrait d' Elisabeth Poudret de Sevret (1819-1882).

Maison de retraite de Sevret

Le 4 mars 1825, la Congrégation des Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie de Niort fait l’acquisition d’un terrain situé rue de Fontenay, nommé enclos des Capucins.

Décision du conseil municipal de Niort du 12 décembre 1871.
Le 12 décembre 1871, le conseil municipal donne un avis favorable au legs de Mme Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases au profit du couvent (Voir photo).
Ce conseil municipal de 1871 est présidé par Alphonse Demay (1805-1877), maire provisoire.
Ce legs d’une somme de 500 000F et plusieurs immeubles, sera réservé pour la création d’une maison de retraite de 24 lits.
Elle fut construite sur l'emplacement de la Chapelle des Capucins.
De 1872 à 1878, les bâtiments de la Maison de retraite furent construits sous la direction de l'architecte Noël Daniau (1831-1916) (1) et de l’entrepreneur Prosper Bouneault (1829-1918), frère d’Athur Bouneault.
La Maison de Sevret fut béni par Monseigneur Louis-Édouard Pie (1815-1880), évêque de Poitiers, le 23 octobre 1878.
Cette maison de retraite devait être réservée, à l’origine, aux anciennes orphelines élevées dans l'Orphelinat du Port par la congrégation.
Elle fut gérée par la Congrégation des Sœurs du Saint et Immaculé Cœur de Marie de Niort, elle jouxtait au nord le Couvent des dames Méchain.
Félicité Sandeau, sœur de Jules Sandeau séjourna dans cette maison de retraite les dernières années de sa vie, jusqu’en 1889.
Construite en 1872 à 1879, sous la direction de l'architecte Noël Daniau, grâce au legs de Mme Poudret de Sevret de Las Cases. Ce legs était réservé pour la création de cette maison de retraite de 24 lits.

Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases

C’est le nom de cette bienfaitrice, Elisabeth Poudret de Sevret (1819-1882), fille de René Poudret de Sevret qui donna le nom à cette maison de retraite.

Son père, René Poudret de Sevret, est né à Niort en 1775, son grand père René est Président de l’Election de Niort.
L’Election de Niort est alors une Circonscription financière de la France de l'Ancien Régime, soumise à la juridiction d'officiers royaux, les élus.
Le père de Elisabeth Poudret de Sevret, René Poudret de Sevret, est nommé colonel en 1841 et conseiller général de Maine-et-Loire, il décède en 1851 dans son château d'Epiré, commune de Savennières.
Son grand père maternel, François Rouget, appartient à une branche des Rouget de Niort dont une partie est inhumée dans un cimetière privé Saint-Florent.

Emmanuel-Pons de Las Cases, époux d’Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases

Notes sur Emmanuel-Pons de Las Cases, époux d’Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases.
Emmanuel de Las Cases ( 1766-1842), dont le nom fut rendu célèbre pour avoir suivi Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène, fut le beau-père d’Elisabeth Poudret de Sevret.
Celui-ci décida d'amener avec lui, à Sainte-Hélène, son fils aîné Emmanuel-Pons de Las Cases (1800-1854), celui qui allait devenir l’époux d’Elisabeth Poudret de Sevret.
« Moi et mon fils, MM. De Montholon, Planat, Résigny, nous prenons par Orléans, puis Cognac, Saintes et Rochefort... »
Emmanuel de Las Cases et son fils (à droite de l'image) écoutent Napoléon en écrivant ses mémoires à Sainte-Hélène (Lithographie de Nicolas-Eustache Maurin (1799-1850).
Le 4 juillet 1815, Emmanuel de Las Cases et son fils arrivent à Rochefort, ils rejoignent Napoléon, passé par Niort.
Emmanuel-Pons de Las Cases n’a que 15 ans, son père est persuadé que le voyage en apprend davantage que toute autre discipline scolaire.
Emmanuel de Las Cases et son fils vont écrire les mémoires de Napoléon dans son exil à Sainte-Hélène (Voir gravure).
Emmanuel-Pons de Las Cases est autorisé à revenir en France en 1819.
Napoléon III le nomme sénateur le 31 décembre 1852.
Emmanuel-Pons de Las Cases rencontre Elisabeth Poudret de Sevret en 1853.
Il l’épouse, leur mariage est célébré à Passy le 28 juin 1854 ; Emmanuel-Pons de Las Cases en 1854 a 54 ans et Elisabeth Poudret de Sevret est âgée de 35 ans.
Le lendemain, Emmanuel-Pons tombe malade ; il est soigné, selon ses convictions, par un magnétiseur, pour une hernie étranglée.
Quelques jours après, une opération est envisagée mais il décède le 8 juillet 1854, âgé de 54 ans.
De nombreuses personnalités politiques assistent à ses obsèques, le 11 juillet 1854. Il est inhumé dans le caveau familial, au cimetière de Passy.
Un service funèbre est célébré, le 19 juillet 1815, dans l'église Saint-Maurille de Chalonnes.
Elisabeth Poudret de Sevret, veuve d’Emmanuel-Pons de Las Cases (1800-1854), fait édifier la chapelle la Chapelle Sainte-Barbe des Mines.
Cette chapelle, inaugurée en 1860, est dédiée à la mémoire de son époux, décédé le 8 juillet 1854, dix jours après leur mariage à Passy.
Elisabeth Poudret de Sevret, pourvu d'une grande richesse, finança en legs, plusieurs autres édifices dont la maison de retraite de Sevret, rue de Fontenay.

(1) Noël Daviau, architecte

Noël Daviau est né en 1831 dans le Maine et Loire, son père Noël y est cultivateur.
Il a épousé Marie Adèle Sénil, il s’installe à Chinon et devient architecte.
En 1865, il est agent-voyer d’arrondissement puis devient architecte.
La maison de retraite de Sevret fut construite en 1872 à 1879, sous la direction de l'architecte Noël Daniau, grâce au legs de Mme Poudret de Sevret de Las Cases.
Ce legs d'Elisabeth Poudret de Sevret de Las Cases était réservé pour la réalisation de cette maison de retraite de 24 lits.
Noël Daviau restaure de la façade du château d’Oiron entre 1869 et 1877, commandée par le marquis Auguste Fournier de Boisairault (1828–1877).
Il a réalisé les plans en 1885 de l’église Saint-Hilaire de Faye-Labbesse construite entre 1894 et 1897.
Son fils Robert Daviau (1865-1938) est aussi architecte.
Noël Daviau nommé Daviau de Chinon, décède à Chinon, rue Marceau en 1916.

Notes

Les bâtiments de la maison de Retraire, 18, rue de Fontenay ont été déconstruits.
La Maison de Retraite de Sevret est aujourd'hui installée au 57, rue du Moulin à Vent, à Niort.
Maison de Retraite de Sevret en 2025.

Sources