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SANDEAU Jules à Niort

De WikiNiort
Portrait de Jules Sandeau vers 1880.
Pensionnat de Jeunes Filles, à droite. (Aujourd’hui rue De Lattre de Tassigny.)
Dessin de Jules Sandeau par George Sand (Photo D.R.)
Jules Sandeau avait l'habitude de séjourner dans cet ancien Hôtel Lichany, particulier, situé 3, rue du Mûrier.

Jules Sandeau dans les Deux-Sèvres

Julien Sandeau, alias Jules Sandeau, est né à Aubusson le 19 février 1811.

Son père est receveur des Contributions indirectes, il est appelé en 1832 à ces fonctions à Parthenay.

En 1830, Jules Sandeau rencontre d’Aurore Dudevant, il a 19 ans.
Jules devient rapidement pour Aurore : "Mon cher petit Jules".
Elle le décrit comme : "aimable et léger comme un colibri des savanes parfumées"...
Il accompagne en 1832 ses parents et sa sœur Félicie à Parthenay.

Il écrit à un ami :

« la ville ? l’imagine-toi, quelques centaines de maisons noires, basses et tristes, jetées dans un pays plat, uniforme, sur le bord d’un méchant ruisseau : c’est Parthenay... »
En 1833, il se sépare d’Aurore Dudevant, devenue Georges Sand, en empruntant le début du nom Sandeau.
Il part un an en voyage en Italie et revient à Niort en 1834, là où son père vient d’avoir son changement.
Il séjourne à nouveau à Niort en juillet 1835.
Son père décède à Niort en 1840, il habite rue du Soleil.
Sa mère décède à Niort en 1854, elle habite rue du Faisan.
Il rencontre ensuite Marie Dorval (1) (1798-1849) amie de Georges Sand et célèbre actrice.
Il la quitte et se marie au printemps 1842 à Nantes avec Pauline Portier, amie de Flaubert.
C’est alors qu’il commence réellement une carrière de romancier et d’auteur dramatique.
Il écrit et dédie à leur fils, officier de marine : "La Roche aux Mouettes."
Ces œuvres lui valurent d’avoir un fauteuil à l’Académie Française, en 1858.
(1) De 1938 à 1941, Marie Dorval, partage la vie de Jules Sandeau.
Elle gardera toujours, pour la mère de Jules Sandeau, une solide amitié.
En septembre 1841, Marie Dorval fait au tournée théâtrale à Niort. Elle donne 12 représentations dans la salle de théâtre de la Place de la Comédie (Voir photo).
Marie Dorval écrit lors de son passage à Niort une lettre pour Jules Sandeau dont voici un extrait :
« ... Je suis très aimée ici. Toute la petite ville de Niort est en émoi. On vient sur le devant des portes pour me voir passer. J'ai crédit dans toutes les boutiques du Passage. Les demoiselles Castillon sont folles de moi et jamais je ne vais voir votre mère sans emporter un foulard, une collerette ou un brimborion du magasin. J'ai vu toute la ville dans tous ses recoins. Je suis montée sur le Donjon pour la mieux voir. J'ai été à Belle-Isle, à Coulon et enfin à Saint-Martin. Je suis encore ici pour quinze jours... »

Jules Sandeau à Niort

C’est pendant la guerre de 1870, le 19 avril 1871, qu’il part de sa villa à Sèvres pour Niort, il y rejoint sa sœur.

Il écrit « Jean de Thommeray » (2) à Niort dans l'ancien Hôtel Lichany (Voir photo), chez sa sœur, il lui dédie cette ouvrage. (3)
Son fils Simon Jules Sandeau, lieutenant des vaisseau, décède le 5 mars 1877 à l’âge de 29 ans.
(2) Les parents de Jules Sandeau qui avait habité rue du Soleil avaient noués des relations amicales avec la famille Thommeret, marchand de tissus dans la rue du Pilori.
Ce magasin à l’enseigne : "THOMMERET, Blanc, Toile, Batiste", fut démolie en 1920.
Ce nom de " Thommeret " fut emprunté et légèrement modifié pour donner le titre à ce roman : " Jean de Thommeray ".
(3) Sa sœur Félicité tenait avec Pauline Meunier à dater du 1er mars 1848, à la suite des demoiselles Castillon un magasin de chapeaux, de broderie, de vêtements de soie et lingerie de toute espèce à Niort...
Elles cessent toute activité en 1862, leur magasin était situé au 6 de la rue Saint-Gelais. (Voir photo).
Jules Sandeau séjourne de plus en plus souvent à Niort.
Il participe aux soirées organisées par le pensionnat de jeunes filles des sœurs, route de Fontenay.
Il se lie d’amitiés, en autre, avec la famille d’un professeur de ce pensionnat.
Il occupe alors une chambre à l’Hôtel du " Chapeau Rouge " puis à l'hôtel " la Coupe d'Or " tenu par la famille Nouzille, route de Fontenay.

Les Niortais le croisent fréquemment dans les rues de Niort.

Ils le décrivent comme :
« ...un petit homme ventripotent à la moustache blanche.
Il a l’allure d’officier en retraite, porte la rosette rouge. »
«Voilà , se disent-ils, le premier amant de George Sand...»
Jules Sandeau s’éteint en 1883 à Paris.

Sa sœur Félicité Sandeau décède en 1889, en la Maison de Sevret, route de Fontenay à Niort.

Sources

  • Henri Clouzot.
  • Archives 79.
  • Archives 23.
  • Mémorial de l'Ouest 1841, 1848, 1851, 1920, 1937.
  • Jean Chalon : Biographie de George Sand.
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel DALLET.
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