Sculpteurs Niortais du XIXe et XXe siècles : Différence entre versions
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:-Il réalisa une statue de la Vierge placée dans le jardin du presbytère de Souché et déposée au musée lapidaire . | :-Il réalisa une statue de la Vierge placée dans le jardin du presbytère de Souché et déposée au musée lapidaire . | ||
:En l'église de Celles, en 1827, il confectionne un maître-autel pour la somme de 430 francs. | :En l'église de Celles, en 1827, il confectionne un maître-autel pour la somme de 430 francs. | ||
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:En 1853, il expose à Paris et collabore à la décoration du Louvre de 1854 à 1855. | :En 1853, il expose à Paris et collabore à la décoration du Louvre de 1854 à 1855. | ||
'''Nicolas Vidiani (1815-1871) et son fils Dominique Vidiani (1841-1887)''' : | '''Nicolas Vidiani (1815-1871) et son fils Dominique Vidiani (1841-1887)''' : | ||
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:Le père, Nicolas Vidiani, né en 1815 à Bastia, fils d’un laboureur, est mouleur-statutaire, il décède à Niort, au 26 rue du Port, en 1871. | :Le père, Nicolas Vidiani, né en 1815 à Bastia, fils d’un laboureur, est mouleur-statutaire, il décède à Niort, au 26 rue du Port, en 1871. | ||
:Ils furent modeleurs, statuaires et sculpteurs, '''ils travaillent vers 1874 avec le sculpteur Aristide Belloc''', installé provisoirement à Niort. | :Ils furent modeleurs, statuaires et sculpteurs, '''ils travaillent vers 1874 avec le sculpteur Aristide Belloc''', installé provisoirement à Niort. | ||
| − | :On lui doit la statue majestueuse de Saint-André, posée sur le pignon Nord de [[Eglise Saint-André|l'église Saint-André]] qui semble saluer les militaires de la caserne Du Guesclin. | + | :On lui doit : |
| − | :La sculpture haut-relief, représentant [[Peste à Niort en 1603|deux cariatides ou atlante]], située à l'angle de la rue de la Juiverie et du Soleil. | + | :- la statue majestueuse de Saint-André, posée sur le pignon Nord de [[Eglise Saint-André|l'église Saint-André]] qui semble saluer les militaires de la caserne Du Guesclin. |
| − | :Des statues dans les églises régionales... | + | :- La sculpture haut-relief, représentant [[Peste à Niort en 1603|deux cariatides ou atlante]], située à l'angle de la rue de la Juiverie et du Soleil. |
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| − | :Dominique Vidiani | + | :'''Dominique Vidiani''' fut aussi le mouleur du sculpteur François-René Guétrot, celui-ci fut témoin à son mariage. |
| + | :En 1861, à Niort, Dominique Vidiani épouse Caroline Rivet, couturière, fille d'un plâtrier niortais. | ||
| + | :En 1878, il fabrique des '''Bustes de la République''' en plâtre ''"stucqué"'' de o.58 m de hauteur pour des salles de mairie (Voir photo). | ||
| + | :Dominique Vidiani, décède à Niort en 1887, au 26, rue Baugier (Voir photo). | ||
| + | :'''Eugène Pierredon''' (1866-1921), sculpteur statutaire, a épousé Berthe Vidiani en 1893, fille de Dominique, ils résidaient au 12, rue Baugier. | ||
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:Une statue des plus connues fut la celle [[Ricard (Rue)|d’Amable Ricard]] qui trônait à l'origine devant le Donjon de Niort. | :Une statue des plus connues fut la celle [[Ricard (Rue)|d’Amable Ricard]] qui trônait à l'origine devant le Donjon de Niort. | ||
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'''Marcel Trinité''' (1853-1930) : | '''Marcel Trinité''' (1853-1930) : | ||
:Il est le fils de Marcelin Trinité, cantonnier, originaire de la Vienne, il se retrouve à Niort vers 1883. | :Il est le fils de Marcelin Trinité, cantonnier, originaire de la Vienne, il se retrouve à Niort vers 1883. | ||
| + | :En 1902, Marcel Trinité fut aussi professeur de modelage et sculpture aux cours pratiques municipaux au [[Collège Technique, Rue Saint-Gelais|Collège technique de la rue Saint-Gelais]]. | ||
| + | :Il travaille le plus souvent en binôme associé avec Paul Maché (Voir ci-dessous). | ||
| + | :*'''Paul Maché et Marcel Trinité interviennent en 1900 et 1901 dans l’église de Benet (85) :''' | ||
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[[Fichier:M Trinite.jpg |150px|right|thumb|Marcel Trinité vers 1920.]] | [[Fichier:M Trinite.jpg |150px|right|thumb|Marcel Trinité vers 1920.]] | ||
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:Il est le fils de Jacques-Jules Maché, cultivateur, originaire de la Vienne, il rejoint Marcel Trinité vers 1889. | :Il est le fils de Jacques-Jules Maché, cultivateur, originaire de la Vienne, il rejoint Marcel Trinité vers 1889. | ||
| − | :Ces deux sculpteurs (Trinité et Maché) sont associés dans la construction de l’[[Hôtel de Ville de Niort|Hôtel de Ville de Niort]]. | + | :Ces deux sculpteurs (Trinité et Maché) sont associés dans la construction de l’[[Hôtel de Ville de Niort|Hôtel de Ville de Niort]], la Caisse d'Épargne, rue du 24 Février... |
:Il vont participer à la réalisation de l’[[Pavillon Grappelli (Ancienne Ecole de Dessin)|École de Dessin]], leurs noms sont gravés sur la façade de ce monument (Voir photo). | :Il vont participer à la réalisation de l’[[Pavillon Grappelli (Ancienne Ecole de Dessin)|École de Dessin]], leurs noms sont gravés sur la façade de ce monument (Voir photo). | ||
:C’est aussi en 1897 que débutent les travaux de construction de [[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|l’Église de Saint-Étienne du Port]] pour laquelle : « ''Marcel Trinité et Paul Maché travaillèrent avec le même goût et le même talent'' ». | :C’est aussi en 1897 que débutent les travaux de construction de [[Eglise de Saint-Étienne du Port (Sa construction)|l’Église de Saint-Étienne du Port]] pour laquelle : « ''Marcel Trinité et Paul Maché travaillèrent avec le même goût et le même talent'' ». | ||
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::[https://sculpture1940.com/wp-content/uploads/2018/02/Pierre-Marie-POISSON.pdf Pierre-Marie Poisson par Jacques Baschet (1872-1952).] | ::[https://sculpture1940.com/wp-content/uploads/2018/02/Pierre-Marie-POISSON.pdf Pierre-Marie Poisson par Jacques Baschet (1872-1952).] | ||
==Sources== | ==Sources== | ||
| − | :*Archives 41, 79. | + | :*Archives 41, 79, 85. |
:*Mémorial des Deux-Sèvres : 1843, 1871, 1935. | :*Mémorial des Deux-Sèvres : 1843, 1871, 1935. | ||
:*Alienor-Musée. | :*Alienor-Musée. | ||
:*Jacques Daunizeau pour Marcel Trinité et Paul Maché. | :*Jacques Daunizeau pour Marcel Trinité et Paul Maché. | ||
| + | :*[https://gertrude.paysdelaloire.fr/dossier/IM85000860 Patrimoine du pays de la Loire.] | ||
| + | :*AILLERY, abbé. Chroniques paroissiales, tome 5, (1903-1904). | ||
:*[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Édouard_Charrier Pierre-Édouard Charrier]. | :*[https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Édouard_Charrier Pierre-Édouard Charrier]. | ||
:*Recherches, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet. | :*Recherches, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet. | ||
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Fichier:Medaillon Guetrot.jpg|Exemple de médaillon créé par R. F. Guétrot (1864). | Fichier:Medaillon Guetrot.jpg|Exemple de médaillon créé par R. F. Guétrot (1864). | ||
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Fichier:A Pairault.jpg|Auguste Pairault, sculpteur. | Fichier:A Pairault.jpg|Auguste Pairault, sculpteur. | ||
Fichier:1893 Blanchard.jpg|En 1893, Abel Blanchard réside avec son père Auguste, avenue de Limoges. | Fichier:1893 Blanchard.jpg|En 1893, Abel Blanchard réside avec son père Auguste, avenue de Limoges. | ||
Version actuelle en date du 9 octobre 2025 à 15:31
Article en construction : 16 décembre 2024
- On mesure ainsi la qualité du sculpteur aux œuvres qu’ils nous ont laissées et qui subsistent aujourd’hui dans notre environnement.
Liste non exhaustive
Henri Jacquelin (1789-1869) :
- Sculpteur modeste, on lui doit sur Niort :
- -La statue de Gutenberg,
- -Le buste de Napoléon.
- -La statue de la vierge dans la Maison de la Vierge au 55, rue Saint-Gelais.
- -Il réalisa une statue de la Vierge placée dans le jardin du presbytère de Souché et déposée au musée lapidaire .
- En l'église de Celles, en 1827, il confectionne un maître-autel pour la somme de 430 francs.
René François Guétrot (1807-1870) :
- Il est né le 30 octobre 1807 à Oucques dans le Loir-et-Cher, son père René est "bordager", cultivateur, ses parents ne savent signer.
- Le 5 mai 1840, il épouse Alexandrine Mimeau à Melle.
- Il s’installe et crée ses œuvres à Niort : médaillons, bustes etc...
- « Il faisait revivre au foyer de famille l’expression du visage des absents. » (Voir photo médaillon).
- Il décède le 15 novembre 1870 au N°7 rue de la Comédie à Niort.
- Né à Niort, son père est fabriquant de bougies et de cierges au Quai de Belle Ile.
- En 1853, il expose à Paris et collabore à la décoration du Louvre de 1854 à 1855.
Nicolas Vidiani (1815-1871) et son fils Dominique Vidiani (1841-1887) :
- Le père, Nicolas Vidiani, né en 1815 à Bastia, fils d’un laboureur, est mouleur-statutaire, il décède à Niort, au 26 rue du Port, en 1871.
- Ils furent modeleurs, statuaires et sculpteurs, ils travaillent vers 1874 avec le sculpteur Aristide Belloc, installé provisoirement à Niort.
- On lui doit :
- - la statue majestueuse de Saint-André, posée sur le pignon Nord de l'église Saint-André qui semble saluer les militaires de la caserne Du Guesclin.
- - La sculpture haut-relief, représentant deux cariatides ou atlante, située à l'angle de la rue de la Juiverie et du Soleil.
- - Des statues dans les églises régionales...
- Dominique Vidiani fut aussi le mouleur du sculpteur François-René Guétrot, celui-ci fut témoin à son mariage.
- En 1861, à Niort, Dominique Vidiani épouse Caroline Rivet, couturière, fille d'un plâtrier niortais.
- En 1878, il fabrique des Bustes de la République en plâtre "stucqué" de o.58 m de hauteur pour des salles de mairie (Voir photo).
- Dominique Vidiani, décède à Niort en 1887, au 26, rue Baugier (Voir photo).
- Eugène Pierredon (1866-1921), sculpteur statutaire, a épousé Berthe Vidiani en 1893, fille de Dominique, ils résidaient au 12, rue Baugier.
Baptiste Baujault (1828-1899) :
- Une statue des plus connues fut la celle d’Amable Ricard qui trônait à l'origine devant le Donjon de Niort.
Pierre-Édouard Charrier (1820-1895) :
Abel Blanchard (1865-1914) :
- Abel Blanchard est né à Saint-Maixent en 1865, son père Auguste Blanchard (1835-1911) menuisier-ébéniste et antiquaire.
- En 1881, Abel à 16 ans, il est sculpteur et réside avec sa famille dans la maison dite de la Vierge au 55, rue Saint-Gelais à Niort.
- En 1891, il séjourne à Bordeaux puis revient à Niort.
- En 1892, il réside au 34, de l’avenue de Limoges où son père est antiquaire. (Voir photo).
- Puis il s’installe à Fontenay le Comte en Vendée, où il réalise de 1892 à 1893 une rénovation de la Fontaine des Quatre-Tias créée en 1542.
- Cette rénovation fut réalisée par l'entrepreneur de maçonnerie fontenaisien Léon Henri qui fut chargé de l'œuvre.
- Parmi les ouvriers qui exécutèrent le décor de cette fontaine, d'après les dessins grandeur nature fournis par Octave de Rochebrune, se distingue le sculpteur Abel Blanchard.
- En 1894, Abel Blanchard se marie, en seconde noce, avec Marie-Louise Leblanc (1870-1936), née à Niort.
- En 1895, Marie-Louise Leblanc, épouse Blanchard, tenait un magasin de vente (Robes et Manteaux au 31 Avenue de Paris.
- Abel Blanchard est connu pour ses sculptures sur bois et sur pierre :
- -Le Buste de son Neveu et Profil de son père Auguste (Voir photo) sont au Musée Bernard d'Agesci.
Alphonse Pairault (1842-1916) :
- En 1871, il réside au 5, rue de l'Arsenal et 22 rue de la Flèche.
- En 1880, il est installé au N°50 avenue de Paris, il est spécialisé pour la réalisation des monuments et statues pour cimetières (pierre, marbre et granit).
- Une petite réalisation est visible au N°58 de l’avenue de Paris Bas-relief sur Sauquet-Javelot.
Marcel Trinité (1853-1930) :
- Il est le fils de Marcelin Trinité, cantonnier, originaire de la Vienne, il se retrouve à Niort vers 1883.
- En 1902, Marcel Trinité fut aussi professeur de modelage et sculpture aux cours pratiques municipaux au Collège technique de la rue Saint-Gelais.
- Il travaille le plus souvent en binôme associé avec Paul Maché (Voir ci-dessous).
- Paul Maché et Marcel Trinité interviennent en 1900 et 1901 dans l’église de Benet (85) :
- -pour la réalisation et l’installation de la Chaire.
- -pour la réalisation des cadres du "Chemin de croix".
Paul Maché (1855-1928) :
- Il est le fils de Jacques-Jules Maché, cultivateur, originaire de la Vienne, il rejoint Marcel Trinité vers 1889.
- Ces deux sculpteurs (Trinité et Maché) sont associés dans la construction de l’Hôtel de Ville de Niort, la Caisse d'Épargne, rue du 24 Février...
- Il vont participer à la réalisation de l’École de Dessin, leurs noms sont gravés sur la façade de ce monument (Voir photo).
- C’est aussi en 1897 que débutent les travaux de construction de l’Église de Saint-Étienne du Port pour laquelle : « Marcel Trinité et Paul Maché travaillèrent avec le même goût et le même talent ».
- En 1907, Paul Maché réalise, après adjudication, les balustrades sur la place de la Brèche.
- Marcel Trinité et Paul Maché, sculpteurs venus de Chauvigny, vont s’associer à Alphonse Pairault et vont s’installer au N°50 avenue de Paris.
- En décembre 1912, Paul Maché, seul propriétaire du N°50 avenue de Paris, vend ses bâtiments à Auguste Hervé (1876-1948) et Roger Gardais* (1883-1914).
- (*Roger Gardais sera tué au combat à l’ennemi en 1914).
Léon Micheau (1873-1947 :
- Il fut un sculpteur spécialisé pour la réalisation des monuments pour cimetières.
- Il résidait au N°25 rue de la Terraudière (Voir photo).
Auguste Hervé (1876-1948) :
- Fils de Jean Hervé maçon, tailleur de pierre, après avoir subi les cours de modelage en 1894 à l’école de dessin, il devient sculpteur.
- Il réalise le buste d'Arthur Bouneault.
Pierre Roux (1891-1965) :
- Fils de boulanger, il vécut sa jeunesse à Sevreau, chez ses grands parents maternels, village de Saint-Liguaire.
- Pierre Roux réalise en 1919, un bas-relief, visible au cimetière de Saint-Liguaire.
- Cet imposant bas-relief représente sa grand-mère maternelle se prosternant sur la tombe de son mari, Pierre Durivault, qu'elle rejoint en 1924 (Voir photo).
- Il fut l’élève de Julien-Louis Giraudeau-Laurent de l’école de dessin de Niort.
- Il travaille dans l’atelier d’Auguste Hervé, avenue de Paris.
- Il exécute un buste d’enfant exposé au salon à Niort en 1917.
- En 1918, il propose aux familles endeuillées par la guerre 14/18 de réaliser des médaillons ou bustes à partir de la photo du disparu.
- Le Conseil Général des Deux-Sèvres lui accorde une bourse qui lui permit d’intégrer l’École de Beaux Arts Décoratifs de Paris.
- Il suit les cours d’anatomie à la Faculté de médecine de Paris puis il dirige les ateliers de moulage de cet hôpital.
- En 1926, sollicité par l’abbé Paul Roy, curé de Saint-Liguaire, il réalise une Statue de Sainte Macrine pour la chapelle de Magné.
- Cette Statue, commémorant le millénaire du pèlerinage de Sainte Macrine, réalisée en collaboration avec le sculpteur Auguste Hervé, est inaugurée à l’occasion de la fête religieuse du mardi 6 juillet 1926.
Pierre-Marie Poisson (1876-1953) :
- C'est sans doute le plus célèbre des sculpteurs Niortais du XXe siècle.
- La photo le montre en compagnie de Jean Mistler, sous secrétaire d’État aux Beaux-Arts en 1933.
- Pierre-Marie Poisson pose près du nouveau modèle de buste de la République.
- Jean Mistler décrit cette œuvre de Pierre Poisson :
- - « Pierre Poisson a conçu une République à l’aspect de paysanne, jeune et robuste ; le bonnet phrygien, moins élevé que de coutume, est posé légèrement en arrière, de façon à dégager le front haut et large.
- Le corsage, arrondi en haut, froncé en courbes élégantes, est un heureux rappel de la statuaire antique et souligne l’aspect harmonieux de l’œuvre. »
- On doit aussi selon les instructions de Pierre-Marie Poisson, la réalisation du monument aux morts de Niort réalisé en 1923.
- Un article résume parfaitement la vie et l’œuvre de Pierre-Marie Poisson :
Sources
- Archives 41, 79, 85.
- Mémorial des Deux-Sèvres : 1843, 1871, 1935.
- Alienor-Musée.
- Jacques Daunizeau pour Marcel Trinité et Paul Maché.
- Patrimoine du pays de la Loire.
- AILLERY, abbé. Chroniques paroissiales, tome 5, (1903-1904).
- Pierre-Édouard Charrier.
- Recherches, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
Signatures gravées sur l'Ancienne école de dessin.
Bas relief en hommage à Sauquet-Javelot dessiné par Arthur Bouneault et sculpté par Arthur Pairault.