Moulin de Grange à Sainte-Pezenne (Niort) : Différence entre versions

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:En 1693, c’est Antoine Besson avec René Besson qui exploitent le moulin.
 
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:En 1740, ce moulin a trois roues dont deux à chamois et l’autre à bleds (blés), il appartient alors à la doyenné de la Rochelle.
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:En 1823, Louis Moynard est chasseron '''(1)''' à ce moulin et  Jean Boutin son beau-père est y est meunier.
 
:En 1864, Charles Hurteau est meunier avec son frère Joseph Hurteau et sa femme Catherine Mallevault, meunière.
 
:En 1864, Charles Hurteau est meunier avec son frère Joseph Hurteau et sa femme Catherine Mallevault, meunière.
 
:En 1881, le matériel de moulin à farine, composé de quatre meules, arbres et engrenages en fer et fonte est en vente au moulin de Grange.
 
:En 1881, le matériel de moulin à farine, composé de quatre meules, arbres et engrenages en fer et fonte est en vente au moulin de Grange.
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:Pendant une vingtaine d’années  à partir de 1881,  Auguste, Octave et Arthur Main sont  foulonniers et exploitent ce moulin.
 
:Pendant une vingtaine d’années  à partir de 1881,  Auguste, Octave et Arthur Main sont  foulonniers et exploitent ce moulin.
 
:En 1918, le moulin à Foulons de Grange appartenant à Jules Pellevoisin est à louer.
 
:En 1918, le moulin à Foulons de Grange appartenant à Jules Pellevoisin est à louer.
::(1) Le meunier était approvisionné en grain par un chasseron, véritable valet de meunier, il transportait les sacs de grains jusqu'au moulin.  
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==Le Logis de Grange==
 
==Le Logis de Grange==

Version du 21 novembre 2025 à 09:13

La chaussée du Moulin de Grange.

Le Moulin de Grange

Le Moulin de Grange est situé en amont de Niort sur la Sèvre Niortaise.
État des moulins à farine sur Niort en 1809.
Il fait partie des quatre moulins posés sur le territoire de Sainte-Pezenne :
-Le moulin de Compéré.
-Le moulin d’Âne.
-Le moulin de Bégrolles.
En 1809, le moulin de Grange est le plus performant des quatre moulins de Sainte-Pezenne.
Ce moulin peut produire 750kg de farine par jour alors que les trois autres ne dépassent pas 600kg par jour (Voir photo).
La meule vient principalement de Pers (79).
Ce moulin à changé de fonctions au cours des années.
Il fut moulin à drap, moulin à farine puis moulin à foulons à chamois.
1891, le Moulin-foulon à chamois de Grange est à louer.

Quelques meuniers puis foulonniers

En 1665, Mathurin Charrier est meunier au moulin de Grange qui est alors identifié comme un moulin à drap.
En 1693, c’est Antoine Besson avec René Besson qui exploitent le moulin.
En 1740, ce moulin a trois roues dont deux à chamois et l’autre à bleds (blés), il appartient alors à la doyenné de la Rochelle.
En 1823, Louis Moynard est chasseron (1) à ce moulin et Jean Boutin son beau-père est y est meunier.
En 1864, Charles Hurteau est meunier avec son frère Joseph Hurteau et sa femme Catherine Mallevault, meunière.
En 1881, le matériel de moulin à farine, composé de quatre meules, arbres et engrenages en fer et fonte est en vente au moulin de Grange.
C’est un moulin-foulon à chamois, sur la Sèvre niortaise, composé de onze piles qui le remplace.
On retrouve les noms de Moynard ou Moinard et de Hurteau dans les noms des meuniers des autres moulins de Sainte-Pezenne...
En 1891, le moulin-foulon à chamois est à louer, on y trouve une maison d’habitation, de vastes étendoirs, des séchoirs, des magasins à huiles, écurie etc...
Pendant une vingtaine d’années à partir de 1881, Auguste, Octave et Arthur Main sont foulonniers et exploitent ce moulin.
En 1918, le moulin à Foulons de Grange appartenant à Jules Pellevoisin est à louer.
(1) Le meunier était approvisionné en grain par un chasseron, véritable valet de meunier, il transportait les sacs de grains jusqu'au moulin.
Logis de Grange, début XXe siècle.

Le Logis de Grange

Il est situé à l’extrémité de la rue de Grange à quelques mètres de la borne d’octroi.
Il a appartenu à Jules Pellevoisin (1829-1918) qui fut maire de Niort puis de Sainte-Pezenne.

Sources

  • Archives 79.
  • Niort et sa banlieue (Henri Clouzot $ Alphonse Farault 1931).
  • Mémorial des Deux-Sèvres (1881, 1890, 1917)
  • Recherche, texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.
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