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PELLEVOISIN Jules (Maire de Niort puis de Sainte-Pezenne)

De WikiNiort

Article en construction : 26 avril 2020

Biographie simplifiée de Jules Pellevoisin

Maison de Grange (Vue de la rue de Grange) (Ph 1).
Jules Pellevoisin, maire de Niort démissionne (Ph 2).
Prosper Jacquet est pris à partie par la presse d'opinion différente (Ph 3).
Jules Pellevoisin est né le 23 avril 1829 à Niort, au 21, rue des Trois Coigneaux.
Il avait épousé Blanche Rosine Fausty (1831-1924).
Son père, Pierre Alphonse Pellevoisin est marchand de bois, sa mère est Eugénie Lacombe.

Il devient banquier, il fut directeur de la Caisse d’Épargne, avant d’entrer dans la politique.

En 1870, il est membre du comité de défense nationale auprès de son ami Amable Ricard.
Quand Amable Ricard entre au parlement, Jules Pellevoisin refuse un poste de confiance national.

Il cumule de nombreuses fonctions administratives à Niort :

-vice président du conseil d’administration de l’Hôpital-Hospice,
-juge au tribunal de commerce,
-administrateur du Lycée Fontanes, du Lycée de jeune filles et de l’École Normale.

Jules Pellevoisin décède dans sa propriété de Grange à Sainte-Pezenne (Voir photo 1), le 27 octobre 1918.

Son père Jules Pellevoisin qui fut conseiller municipal à Niort est décédé à Grange le 16 mars 1887, âgé de 85 ans.

Jules Pellevoisin, Maire de Niort de 1879 à 1881

Il est conseiller élu conseiller municipal de Niort en 1870 sur la liste de Joseph Méchain.

Il devient Maire de Niort le 1er août 1879 à l’âge de 50 ans, liste républicaine.

Il remplace François Jules Arignon, qui a donné sa démission, à la Mairie de Niort.
Prosper Jacquet, propriétaire, élu en 1877, son premier adjoint, dépose un rapport sur les écoles communales de Niort.
Cette municipalité veut développer l’enseignement laïque pour toutes les écoles communales.
Une motion concernant ce sujet est adoptée au conseil municipal par arrêté préfectoral, le 16 août 1879.

Le 5 février 1881, Jules Pellevoisin démissionne dans la tourmente avec son conseil municipal. (Voir photo 2).

Émile Breuillac devient maire provisoire de Niort (Il devient par la suite maire de Saint-Liguaire).
S’en suit la nomination de Antonin Proust, maire de Niort pour quelques mois…
Celui-ci devient ministre des Arts, le 15 novembre 1881, au service de Léon Gambetta.
Il est remplacé quelques mois plus tard par Théophile Mercier qui devient maire de Niort et Prosper Jacquet (1) est son premier adjoint.
Prosper Jacquet fervent défenseur de la laïcité est la cible d’une certaine presse en 1881 (Voir photo 3).
Théophile Mercier est propriétaire depuis 1856 du " Mémorial de l’Ouest ", organe républicain de combat.
Le 7 août 1882, 3 élus démissionnent dont le maire, Théophile Mercier et son premier adjoint Prosper Jacquet.
Le 29 août 1882, Geoffroy Chabirand est élu maire de Niort pour 2 années…

Jules Pellevoisin quitte définitivement le conseil municipal de Niort le 1er mai 1892.

(1) Prosper Jacquet (1814-1909) fut maire de Pouzauges puis adjoint au maire de Niort, il était un cousin de Georges Clémenceau.

Jules Pellevoisin, Maire de Sainte-Pezenne de 1896 à 1904

Il devient maire de Sainte-Pezenne en janvier 1896 par jugement après empêchement du maire : Marie Jules Antoine Baugier.

Marie Jules Antoine Baugier, décède le 24 septembre 1896, âgé de 38 ans.

Jules Pellevoisin quitte sa fonction de maire de Sainte-Pezenne en mai 1904, il est remplacé par Jules Aubineau.

Jules Pellevoisin, Francs-Maçons

En 1870, il intègre la loge niortaise : « Les Amis de l’Ordre », il va en devenir le doyen de l’époque en 1918.

En 1882, les frères Maichain font partie des membres de la Loge.
À la fin du XIXe siècle, l’atelier de la Loge quitte la Rue de la Juiverie et s’installe dans l’ancien Hôtel Saint-Vaize, Rue Saint-André, jusqu’en 1940...

En 1886, nommé au grade de 30e par le Chapitre, il prononce un discours qui reflète son idéal politique de « Vulnérable » :

« Partout et toujours, notre loge, a pris en main les intérêts des opprimés, a protesté contre une injustice, a battu des mains et donné son entière approbation à un acte juste et louable, à une manifestation légitime d’indépendance et de volonté contre le despotisme et la tyrannie... » (Extrait).

Au début du XXe, cet atelier niortais comprend plus de 100 adhérents, ceux-ci vont influencer le devenir politique de la municipalité niortaise.

Sources

  • " Le Courrier de le Vienne et des Deux-Sèvres " (1881).
  • " Mémorial des Deux-Sèvres " (1918, 1924).
  • " Niort de 1914 à 1925 " (André Texier.)
  • " Histoire des Francs-Maçons dans le département des Deux-Sèvres " (J. G. Faucher) (1977).
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.