Le logiciel MediaWiki a été mis à jour afin d’être plus rapide. Si vous observez des problèmes, veuillez laisser un message sur Le Bistro.
Il a été ajouté l’éditeur visuel pour faciliter l’édition (exemple) et un système de discussions amélioré (exemple).

PIERREY Maurice et Jacques

De WikiNiort
Révision de 8 décembre 2022 à 11:35 par Jeanmichel.dallet (discussion | contributions) (Page créée avec « Eugène Delavault peint par Maurice Pierrey. Tableau visible au musée d’Agesci.]] Fichier:Comedie... »)

(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Eugène Delavault peint par Maurice Pierrey. Tableau visible au musée d’Agesci.
Troupe de Comédiens de Sainte-Pezenne (au centre, au premier plan : Jacques Pierrey)

Maurice Pierray

Maurice Pierrey (1854-1912) est artiste peintre. Il fut un héritier du célèbre Musicien Niortais Eugène Delavault (1814-1892), dont il peint le portrait.
Son épouse possède le manoir de la Guyardière à La Haute-Chapelle dans l’Orne.
Il est aussi allié aux familles niortaises : Le Monier, Vauguyon, et Germain...
Élève des Beaux-Arts, il a été l’élève de Carolus Duran, Maurice Pierrey obtient, en 1896, une médaille décernée par le jury du Salon des Artistes Français.
Ces peintures représentent beaucoup de paysages de notre région.
Ces tableaux représentent aussi des scènes inspirées de la Religion catholique.
On peut découvrir, dans l’église de Sainte-Pezenne une « Entrée du Christ à Jérusalem le jour des Rameaux ».
Grand voyageur, ses peintures sont alors considérées comme celle d’un peintre orientaliste.
Il est salué en son temps par la critique comme paysagiste et auteur de belles scènes.
En 1919, son fils Jacques Pierrey offre au Musée de peinture de Niort un tableau de son père Maurice.

Cette œuvre (139 x 101) date de 1893, elle représente une Niortaise portant une grande coiffe de dentelle dite "Grisette".

Beaucoup de ces œuvres sont aujourd’hui dispersées chez des collectionneurs particuliers...

Jacques Pierrey

Jacques Pierrey est le fils unique de Maurice Pierray, né le 8 février 1886, rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.

Jacques se marie dans le XVème arrondissement de Paris le 25 avril 1911 avec Germaine Aubé.
Ils ont une fille, France, née en 1913, mariée en 1936 avec Daniel Bernard dans l’Orne et décédée en 1993.
On retrouve plusieurs adresses : le Logis de Surimeau, rue des Belles Feuilles à Paris, à Haute Chapelle dans l’Orne ...
Ce logis de Surimeau est situé à l'angle de la rue du moulin d'Âne et de la rue du Haut Surimeau.
En 1914, Jacques Pierrey est propriétaire à Surimeau, il possède notamment, la ferme de la Berlandière.
En 1921, il est délégué de l'U. A. F (Union Automobile de France) à Niort.
Il est aussi président de la Section Locale de l’Union Nationale des Combattants.
En 1922, il est aussi propriétaire d’un haras mulassier à Boisberthier, aux écuries fort ben aménagées.

Jacques Pierrey se présente aux élections législatives du 26 avril 1914.

Il s'inscrit dans la première circonscription de Niort sous l'étiquette de l' A.L.P..
L'Action Libérale Populaire est classée réactionnaire, elle réunit les catholiques ralliés à la République.
Les résultats de cette élection, lui donne 4076 voix au premier tour sur plus de 15000 votants.
Jacques Pierrey décède à Sainte-Pezenne le 20 mai 1953 et est inhumé à la Haute Chapelle dans l’Orne.

Lors de sa disparition, on peut lire cette nécrologie sur le Courrier de l’Ouest de juin 1953 :

« Ce n’est pas sans tristesse que nous avons appris le décès, hier, de M. Jacques Pierrey, de Surimeau.
Le défunt était trop connu en notre ville et dans la région pour qu’il nous soit nécessaire de rappeler ses titres et ses fonctions.
Tous ceux qui ont connu M. Jacques Pierrey, et ils sont nombreux, garderont de lui le souvenir d’un bon ami, serviable au maximun, d’un boute-en-train particulièrement agréable.
Plus d’un Niortais se rappellera l’excellente participation du défunt à bien des représentations théâtrales, dont il assurait toujours les premiers rôles... »
En 1936, Jacques Pierrey écrit une autre pièce intitulée " Vous charrier ou vous avez le béguin ".
Le thème porte sur les différents quartiers de Sainte-Pezenne.

On peut découvrir le texte de la pièce sur l'article au lien ci-dessous : -► Revue comique de 1946 (Théâtre à Sainte-Pezenne).

Jacques Pierrey est l’auteur des dialogues, des chants de cette pièce de théâtre sur Sainte-Pezenne. Il en assure la mise en scène.
À l’époque, il n’y a pas de Salle des Fêtes à Sainte-Pezenne.
Les spectacles ont lieu d'abord dans le grenier de la maison située au 24, rue du Moulin d’Âne puis à proximité, rue du Bijou.
Ces maisons appartenaient à Mme Lépiller.

Témoignage d’un habitant de Sainte-Pezenne concernant Jacques Pierrey

« C’était un joyeux drille, bon vivant, aimant la bonne chair, les jolies dames et les belles voitures...
Il aurait descendu les escaliers du marché de Niort en voiture...
Il aurait transporté Joséphine Baker, lors de sa venue à Niort dans sa belle décapotable.
Riche et généreux, il dépensait sans compter pour ses loisirs.
Sa vie n’était faite que de loisirs.
Il dépensa tant et si bien, qu’à la fin tout fut dilapidé...
Adieu veau, vaches, belles voitures !
Il n’avait plus qu’un triporteur pour mener sa femme à la messe de Sainte-Pezenne !.. »
« La seule profession qu'on lui connaît est celle de représentant d'extincteurs...»
Il était, en effet, le représentant local des Extincteurs " TECALEMIT ".

Sources

  • Mémoires d’habitants de Sainte-Pezenne.
  • Archives Paris.
  • Archives 79.
  • Le Courrier de l’Ouest 1953, mars 1956
  • Le Mémorial des Deux-Sèvres 1919, 1921, 1922, 1932.
  • Texte, illustrations et mise en page : Jean-Michel Dallet.